Linguistik
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Sommaire Le sujet est de retour CL. NORMAND : Le sujet dans la langue CHR. PUECH: La langue, le sujet et l'institué: la linguistique dans la philosophie (Merleau-Ponty) CL. NORMAND : Linguistique et philosophie : un instantané dans l'histoire de leurs relations P. CAUSSAT : La subjectivité en question D. SAVATOVSKY : Le cogito est-il un énoncé performatif? CL. NORMAND, M.-F. TROLLEZ: Du pragmatisme à la pragmatique: Charles Morris J.-L. CHISS: La stylistique de Charles Bally: de la notion de "sujet parlant" à la théorie de l'énonciation J. MÉDINA: Charles Bally: de Bergson à Saussure M. ARRIVÉ: Signifiant saussurien et signifiant lacanien A. RADZINSKI : Lacan/Saussure: les contours théoriques d'une rencontre
Nous présentons ici différents algorithmes d’analyse pour grammaires à concaténation d’intervalles (Range Concatenation Grammar, RCG), dont un nouvel algorithme de type Earley, dans le paradigme de l’analyse déductive. Notre travail est motivé par l’intérêt porté récemment à ce type de grammaire, et comble un manque dans la littérature existante.
La nasalisation en Fang-mekè
(2006)
Le fang-mekè qui appartient au groupe linguistique (A75) est parlé dans les provinces de l’Estuaire (Libreville, Kango, et rive gauche de l’Estuaire),du Moyen-Ogooué (Lambaréné, Ndjolé), de l’Ogooué-Ivindo (Makokou) et du Woleu-Ntem (Mitzic). Le seul travail connu à ce jour sur cette langue à été réalisé par Nzang Obame (2004). Il s’agit d’un mémoire de maîtrise à orientation linéaire, portant sur la description phonologique du fang-mekè parlé au quartier Lalala de Libreville et dont le foyer d’origine est situé à la rive gauche de l’Estuaire. On comprendra donc que pour la réalisation de la présente étude portant sur la nasalisation en fang-mekè, nous nous appuyons uniquement sur le travail de Nzang Obame.
Depuis quelques mois, nous avons rassemblé et dépouillé au GRELACO (Groupe de Recherche en Langues et Cultures Orales) un ensemble relativement important de données inédites ou non sur les segments latents (appelés aussi segments flottants) dans les langues bantoues du Gabon. Le présent article se propose donc de faire le point sur ce que nous savons aujourd’hui de ces segments latents dans les langues bantoues du Gabon.
On est parti ici du constat qu’il était impossible à Blanchon de poser les réflexes réels des schèmes tonals des thèmes nominaux du proto-bantou en wumvu de Malinga, à partir du moment où il s’interdisait, sur le plan méthodologique, d’observer le principe d’identité des niveaux de correspondance entre le proto-bantou et le wumvu de Malinga, c’est-à-dire niveau structurel proto-bantou égale niveau structurel wumvu. Nous nous sommes donc attelé dans la section 1 de cette étude à fixer la structure mélodique et tonale des substantifs du wumvu de Malinga, avant de donner les correspondances tonales entre les deux langues à la section 4. Il nous a paru également vicieux de la part de l’auteur d’avancer une explication, fûtelle historique, sur les faits de tonalité observés dans cette langue, dès lors qu’on ne possédait aucune étude quelconque sur la tonalité de cette dernière. Nous avons donc consacré la section 2 de ce travail à l étude des différents processus tonals relevés dans les substantifs du wumvu de Malinga. Dans la section 3, nous avons été amené à mettre en évidence l’incidence de l’accent dans le traitement de la tonalité de cette langue bantoue du Gabon, montrant par là les limites de l’hypothèse explicative de Blanchon. Enfin, en terme de perspective, on ne peut qu’appeler à la réalisation d’une description complète du wumvu de Malinga, afin que son étude historique ne soit que meilleure.
La présente étude revisite la liste des langues bantoues du Gabon contenues dans la classification des langues bantoues de Guthrie (1967 - 1971), en y ajoutant une nouvelle langue, des nouveaux dialectes, et pour la première fois des sous dialectes. Prenant en compte les acquis des classifications antérieures des langues bantoues du Gabon, elle revient sur les propositions de codification de Maho (2003,2006 et 2007) visant à ajouter des nouvelles langues et de nouveaux dialectes dans la liste de Guthrie sans remettre en question le système de codification établi par ce dernier. Des nouvelles propositions sont formulées ici qui réanalysent ou réaménagent les modèles de codification avancés par cet auteur, tout en se portant en faux contre une sacralisation inavouée de la classification de Guthrie qui viserait à mettre ses propositions d’indexation des langues bantoues à l’abris de toute modification ou réaménagement. Enfin, la présente classification revient sur un certain nombre de dénominations et de problèmes orthographiques des noms de langues relevées dans les anciennes classifications, pour proposer des corrections qui tiennent comptent soit du bon sens, soit du point de vue des locuteurs ou des conventions de notation des langues bantoues arrêtées par les linguistes de l’Ecole de Tervuren.
Cet article étudie la relation entre les grammaires darbres adjoints à composantes multiples avec tuples darbres (TT-MCTAG), un formalisme utilisé en linguistique informatique, et les grammaires à concaténation dintervalles (RCG). Les RCGs sont connues pour décrire exactement la classe PTIME, il a en outre été démontré que les RCGs « simples » sont même équivalentes aux systèmes de réécriture hors-contextes linéaires (LCFRS), en dautres termes, elles sont légèrement sensibles au contexte. TT-MCTAG a été proposé pour modéliser les langages à ordre des mots libre. En général ces langages sont NP-complets. Dans cet article, nous définissons une contrainte additionnelle sur les dérivations autorisées par le formalisme TT-MCTAG. Nous montrons ensuite comment cette forme restreinte de TT-MCTAG peut être convertie en une RCG simple équivalente. Le résultat est intéressant pour des raisons théoriques (puisqu’il montre que la forme restreinte de TT-MCTAG est légèrement sensible au contexte), mais également pour des raisons pratiques (la transformation proposée ici a été utilisée pour implanter un analyseur pour TT-MCTAG).
Nous nous intéresserons à la question de l'utilisation qui est faite des langues nationales, notamment dans le système éducatif. C'est un fait connu en effet que la langue officielle du Burkina est le français et que tout l'enseignement formel, du premier jour à l'école jusqu'au dernier jour à l'université en passant par le secondaire se fait exclusivement en français (comme d'ailleurs dans beaucoup d'autres pays dits "francophones"). Il s'en suit que la langue française est très valorisée et valorisante, étant la langue du peu d'élus qui sont allés à l'école, la langue des fonctionnaires de l'État et de la classe dirigeante, la langue de l'administration, de la justice, la langue de communication internationale. Se pose alors la question de savoir ce qu'on fait des langues du pays, pour lesquelles on utilise le terme de "langues nationales".