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« Et si les crocodiles pleuraient pour de vrai… » est une nouvelle dans laquelle, semblet-il, l’écrivain et théoricien Ludovic Emane Obiang paraît asseoir une conception du monde et de la littérature basée sur une figure profonde de même qu’un phénomène essentiel que sont la figure du crocodile et le phénomène de la reconstruction. Sa nouvelle paraît nous plonger au coeur d’une question essentielle source de véritables angoisses. Les crocodiles pleurent-ils ? Et s’ils pleurent, pleurent-ils pour de vrai ? A quoi devons nous faire attention lorsqu’on nous invite à penser à partir de la figure du crocodile ? Ensuite, en quoi cette figue de crocodile a-t-elle rapport avec quelque chose de l’ordre de la reconstruction, car comme le souligne Ludovic Obiang, le maître mot de sa nouvelle est le phénomène de la reconstruction ? Qu’est-ce que la reconstruction ? A quoi renvoie la réalité du crocodile ?
Du fait de la traite négrière qui a vu des millions d’Africains être déportés aux Amériques, les langues européennes (anglais, espagnol, français, néerlandais, portugais) des colons qui y étaient déjà installés et qui avaient un fort besoin en main-d’oeuvre africaine, ont eu à intégrer à des degrés divers de nombreux mots africains. Les chercheurs qui travaillent sur ces africanismes sont d’accord pour dire que ces mots ont deux grandes origines africaines : bantoue et non-bantoue.
La présente étude revisite la liste des langues bantoues du Gabon contenues dans la classification des langues bantoues de Guthrie (1967 - 1971), en y ajoutant une nouvelle langue, des nouveaux dialectes, et pour la première fois des sous dialectes. Prenant en compte les acquis des classifications antérieures des langues bantoues du Gabon, elle revient sur les propositions de codification de Maho (2003,2006 et 2007) visant à ajouter des nouvelles langues et de nouveaux dialectes dans la liste de Guthrie sans remettre en question le système de codification établi par ce dernier. Des nouvelles propositions sont formulées ici qui réanalysent ou réaménagent les modèles de codification avancés par cet auteur, tout en se portant en faux contre une sacralisation inavouée de la classification de Guthrie qui viserait à mettre ses propositions d’indexation des langues bantoues à l’abris de toute modification ou réaménagement. Enfin, la présente classification revient sur un certain nombre de dénominations et de problèmes orthographiques des noms de langues relevées dans les anciennes classifications, pour proposer des corrections qui tiennent comptent soit du bon sens, soit du point de vue des locuteurs ou des conventions de notation des langues bantoues arrêtées par les linguistes de l’Ecole de Tervuren.
On est parti ici du constat qu’il était impossible à Blanchon de poser les réflexes réels des schèmes tonals des thèmes nominaux du proto-bantou en wumvu de Malinga, à partir du moment où il s’interdisait, sur le plan méthodologique, d’observer le principe d’identité des niveaux de correspondance entre le proto-bantou et le wumvu de Malinga, c’est-à-dire niveau structurel proto-bantou égale niveau structurel wumvu. Nous nous sommes donc attelé dans la section 1 de cette étude à fixer la structure mélodique et tonale des substantifs du wumvu de Malinga, avant de donner les correspondances tonales entre les deux langues à la section 4. Il nous a paru également vicieux de la part de l’auteur d’avancer une explication, fûtelle historique, sur les faits de tonalité observés dans cette langue, dès lors qu’on ne possédait aucune étude quelconque sur la tonalité de cette dernière. Nous avons donc consacré la section 2 de ce travail à l étude des différents processus tonals relevés dans les substantifs du wumvu de Malinga. Dans la section 3, nous avons été amené à mettre en évidence l’incidence de l’accent dans le traitement de la tonalité de cette langue bantoue du Gabon, montrant par là les limites de l’hypothèse explicative de Blanchon. Enfin, en terme de perspective, on ne peut qu’appeler à la réalisation d’une description complète du wumvu de Malinga, afin que son étude historique ne soit que meilleure.
En dernière analyse, la grande faiblesse des livres comme ceux de Mouguiama-Daouda et d'autres linguistes gabonais qui ont choisi de publier des ouvrages généraux sur les langues bantoues du Gabon, c'est de manquer de documents descriptifs (synchroniques ou diachroniques) sur lesquelles ils peuvent asseoir raisonnablement leurs hypothèses et leurs argumentations. Ceci montre, par conséquent, combien de fois il est nécessaire de commencer d'abord par décrire les langues que l'on veut étudier, avant d'envisager une quelconque autre étude linguistique sur elles.
Reason is not the monopoly of any particular group or culture. It is a universal human quality. Nevertheless, it should be recognised that reason manifests itself differently from one culture to another. Do we therefore admit that these forms are distinctly plural or should we, on the contrary, recognise the possibility of a meeting and, if need be, of an ordered confrontation that would guarantee, beyond this obvious diversity, a unity of human reason? This book with contributions in both English and French is the result of a debate on this question, during a conference co-organised by UNESCO and the 'Centre Africain des Hautes Etudes de Porto-Novo' on the theme 'The Meeting of Rationalities' held in Porto-Novo in Benin in September 2002, during the 26th General Assembly of the International Board of Philosophy and Human Sciences (CIPH). Several well-known researchers participated in that debate, amongst whom Richard Rorty (United States), Meinrad Hebga (Cameroon), Harris Memel-Fot? (C?te d'Ivoire), and more than seventy philosophers, historians, anthropologists, literary critics, and psychoanalysts from various countries. Paulin J. Hountondji is a Professor of Philosophy at the National University of Benin Republic, joint-laureate of Mohamed El Fasi 2004 prize. He is the Director of the African Centre of Higher Education in Porto-Novo. The American version of his book ? philosophie africaine ? : critique de l'ethnophilosophie (Paris, Maspero 1976) (African philosophy, Myth and Reality, Bloomington : Indiana University Press, 1983) was awarded the Herskovits Prize in 1984. The book is part of the 100 best African books of the 20th century selected in Accra in the year 2000. Hountondji has recently published The Struggle for Meaning: Reflections on Philosophy, Culture and Democracy in Africa (Ohio University Press, 2002) and edited several publications, including Endogenous Knowledge: Research Trails, (Dakar: CODESRIA, 1997). Paulin J. Hountondji has served as the Vice-President of the International Board of Philosophy and Human Sciences (CIPH) and also of CODESRIA.