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Around 400 BC, pottery- and iron-producing populations immigrated into the Inner Congo Basin (ICB) and subsequently spread upstream some major tributaries of the Congo River. Until recently, their subsistence was almost completely unknown. We present an archaeobotanical study of three sites in the ICB covering parts of the Early Iron Age (ca. 400 BC-AD 650) and of the Late Iron Age (LIA) as well as subrecent times (ca. AD 1300–2000). We studied 82 flotated samples of botanical macroremains, and 68 soil phytolith samples, recovered from the terra firme sites Iyonda and Mbandaka, and the floodplain fishing camp site of Bolondo. The EIA assemblage from Iyonda yielded domesticated Cenchrus americanus (pearl millet), Vigna unguiculata (cowpea), Canarium schweinfurthii, Elaeis guineensis (oil palm), several wild plants, and parenchyma fragments tentatively attributed to Dioscorea sp. (yams). The exploitation of these plants originated in the savannas and forest-savanna ecotones of West Africa. The presence of C. americanus in LIA contexts at Bolondo and Mbandaka, dated to ca. AD 1350–1550, indicates that its cultivation is not dependent on a seasonal climate with a distinct dry season, contrary to previous views. The role of C. americanus as a staple is difficult to assess; it might have been used for special purposes, e.g. beer brewing. In spite of extensive screening, we did not detect any banana phytoliths in the EIA samples. Musa phytoliths were only present in LIA contexts after ca. AD 1400, leaving room for the possibility that the introduction and spread of Musa spp. AAB ‘Plantain’ in the ICB was a late phenomenon.
Les Kassena, une ethnie sédentaire appartenant au groupe linguistique des Gurunsi, habitent dans une région au sud du Burkina Faso et au nord du Ghana. Leur économie est basée sur l’autosubsistance à partir de la culture du mil et l’élevage du bétail. Avec une saison des pluies de six mois et une pluviométrie de plus de 900 mm, la région offre des conditions favorables à la culture du mil. Cette région est caractérisée par une forte inégalité en ce qui concerne la dispersion de l’habitat. Certaines régions, comme les alentours de la montagne de Tiébélé qui, selon les récits de la tradition orale, est l’ancien centre des Kassena de l’est, connaissent une importante population allant jusqu’à 100 habitants par km/carré. D’autres régions, notamment la vallée du Nazinon, étaient plus ou moins inhabitées jusqu’à ces dernières années. Ceci est probablement dû aux maladies endémiques comme l’onchocercose. Pour les régions les plus peuplées, nous avons cherché à connaître les techniques spécifiques qui ont permis à la population de s’installer et de s’alimenter. Les Kassena maîtrisent un système de culture permanente sur des champs terrassés exigeant beaucoup d’entretien. Ces champs sont soumis à un contrôle social et religieux. De plus, les Kassena cultivent des champs de brousse qui se trouvent souvent dans la plaine et à grande distance des villages. Ces champs de brousse sont cultivés d’une façon plus extensive. Le présent exposé décrit les techniques de l’agriculture en respect des conditions de l’environnement. L’objectif est de mieux comprendre les stratégies économiques et culturelles des cultivateurs de cette région.