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Dans sa biographie parue dans Anthologie de la littérature gabonaise (1976), les co-auteurs Yvonne Léyimangoye et Blaise Nicolas écriront : « il est très tôt initié à la tradition par son père, réputé pour sa connaissance des Sciences sacrées. […]. il apprend auprès de Zuè-Nguéma, Eko Bikoro et Edou Ada l’art de jouer du Mvett. […]. Ecrire le Mvett a été pour lui une manière d’apporter sa contribution à la culture universelle.» (p. 35). L’oeuvre de Tsira Ndong Ndoutoume ne se circonscrit pas uniquement au Mvett. Passionné d’écriture, c’est lui qui publie en 1944 l’une des premières nouvelles de la littérature gabonaise : Que les pieds voyagent afin que les yeux voient. En 1970, avec le tome 1 du Mvett, il est le deuxième gabonais, après André Raponda-Walker, à publier une oeuvre littéraire dans la prestigieuse maison d’édition Présence Africaine.
Parmi les écrits de Stéphane Mosès qui m’ont éclairée sur le continent biblique et son impact dans la littérature européenne, et qui m’ont tout appris de Rosenzweig, Benjamin ou Scholem, je retiendrais aujourd’hui trois thèmes qui, pour paraître secondaires, comparés à ses préoccupations centrales que le judaïsme et son renouveau spirituel au XXe siècle, n’en sont pas moins des sillons sensibles traversant l’oeuvre entière de notre ami:
– L’exil
– Le langage
– Le fil coupé de la tradition ou sa refondation.