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Impact of protected areas and land use on regeneration of Acacia woodland’s in Eastern Burkina Faso
(2008)
Regeneration success, persistence strategies (seedlings vs. coppicing), and population trend of Acacia spp. were tested under two land-use regimes in eastern Burkina Faso: (i) protected areas shielded to livestock grazing pressure, to logging, and using early annual fire as a management system; (ii) areas with high human impact (heavily and extensive livestock grazing, harvesting for wood and for medicinal plants). Generally, a good regeneration rate of Acacia species was observed in protected areas and a poor regeneration rate in areas with high human impact. Nevertheless, some species affiliated to the subgenus Aculeiferum as A. dudgeoni and A. polyacantha showed a good regeneration under both land use regimes. Juvenile plants less than 25 cm height of A. dudgeoni and A. gourmaensis increased by 116 to 50 % in areas with human impact as compared to their populations in protected areas. With SCD slopes varying from –0.40 to -0.70, the protected Acacia woodland displayed a stable population structure due to abundance of recruitment, and coppicing persistence (more common in the subgenus Aculeiferum) favoured by early annual fire. Consequently, the protected areas are favourable for Acacia woodland regeneration. Conversely, SCD slopes are positive or close to zero in areas of anthropogenic regime and showed a declining population, especially more marked with the subgenus Acacia due to permanent seed and seedling removal by livestock grazing. Nevertheless, the number of seedlings of some species was higher in areas under human pressure than in protected areas, especially for the subgenus Aculeiferum, improving the genetic variability and thus the long-term maintenance of the population. Key words: Acacia, early fire, land use, sudano-sahelien zone
L'art de soigner par les plantes ou phytothérapie remonte à l'origine des temps. L'Homme a développé trés tôt une relation intime entre lui et le milieu qui l'entoure. Pour subvenir à ses besoins, il a appris à se servir des éléments naturels indispensables à son existence. Si en Europe la phytothérapie, jadis florissante, a connu un déclin à cause de la découverte de molécules chimiques de synthèse, en Afrique les médicaments à base de plantes restent les produits les plus utilisés par l'immense majorité de la population dans des villages comme des villes. C'est le cas du Burkina Faso où la pharmacopée traditionnelle, en temps que système de soins, demeure le système le plus populaire parce que mieux intégré aux réalités socio-culturelles des populations. Pour notre exposé, nous avons retenu dix espèces de plantes qui sont utilisées dans la médecine traditionelle populaire pour traiter les maladies les plus courantes comme les accés fébriles dus au paludisme, la jaunisse ou ictère, les diarrhées, la toux etc.
L’inventaire floristique du Burkina Faso est loin d’être clos. Les récentes investigations floristiques ont permis de recenser un grand nombre d’espèces qui n’avaient jamais été mentionnées sur la liste floristique nationale. Une partie de ces espèces sont d’ailleurs guinéocongolaises. Cet inventaire a concerné les aires classées et protégées situées dans le secteur Sudsoudanien. Les richesses floristiques se retrouvent concentrées dans ces aires classées et protégées car ce sont des formations qui jouissent d’une relative bonne gestion par rapport aux autres aires non protégées qui ont été fortement dégradées par l’homme. L’objectif de cette communication est de donner les informations issues de ces différentes investigations sur l’état de connaissance de la diversité végétale du Burkina Faso avec un accent particulier sur le mode de gestion et les utilisations de quelques espèces de la zone sud soudanienne.
L'homme vivant de la cueillette existe toujours au Burkina Faso. Les espèces que nous allons exposer par la suite ne font pas l'objet d'une culture. La plupart certes sont des espèces protégées lors des défrichements. Elles caractérisent souvent les différents faciès de savane rencontrés à travers le pays. Certaines ont des usages généralisés en temps normal, d'autres le sont en temps de disette ou de soudure. Ces espèces ligneuses sont à usages culinaires par leurs feuilles, leurs graines et leurs exsudats. Leur composition chimique montre un certain équilibre énergétique à la consommation et permet de comprendre la santé de nos paysans malgré ce qu'on laisse entendre sur la pauvreté et la sous-alimentation. Dans le cadre de nos travaux pour une meilleure connaissance des espèces tant sur le plan taxonomique, biologique qu'ethnobotanique, nous avons mené depuis cinq ans une enquête sur les différentes utilisations des espèces ligneuses. Le présent travail concerne particulièrement les espèces ligneuses dont certains organes sont utilisés dans alimentation humaine. Nous nous sommes limités à ne parler que d'une vingtaine d'espèces.
The year 1989 represents the starting point of the cooperation between botanists of the Goethe-University in Frankfurt (Germany) and of the University of Ouagadougou (Burkina Faso). Some years later, the University of Abomey-Calavi (Benin) joined the cooperation. This paper gives an overview on joint projects, resulting publications and theses, and on other achievements of this fruitful cooperation, which meanwhile also comprises partners of Ivory Coast, Niger and Senegal.
La présente étude menée sur la végétation ligneuse du parc national d’Arly a pour objectif de caractériser la diversité et la structure des différents groupements végétaux en relation avec les conditions écologiques. 243 relevés phytosociologiques ont été réalisés. Ces relevés font ressortir 109 espèces ligneuses et 10 groupements par la méthode d’analyse DCA. La diversité des groupements végétaux a été caractérisée par le calcul des indices de diversité. Pour chaque groupement ligneux, 10 relevés ont été choisis de manière aléatoire pour des mesures dendrométriques. Les individus dont le diamètre à 1,3 m du sol est supérieur à 5 cm ont été mesurés. La structure des groupements a été décrite à travers la répartition des individus en classe de diamètre, le calcul de la densité et de la surface terrière. La relation entre la diversité et la structure des groupements a été établie sur la base d’analyse de corrélation. Les groupements ligneux distingués sont répartis suivant le gradient topographique. L’analyse de la structure démographique en classe de diamètre montre que les peuplements des différents groupements végétaux sont stables, ce qui traduit leur adaptation aux facteurs écologiques stationnelles telles que le feu et les conditions de sol. Les forêts claires à Tamarindus indica et Combretum paniculatum et les forêts galeries à Vitex chrysocarpa et Garcinia livingstonei sont les formations les plus denses et les groupements ligneux les plus diversifiés. A l’opposé, les savanes arbustives clairsemées à Euphorbia sudanica et Combretum niorense et celles à Acacia sieberiana sont moins denses et constituent les groupements les plus pauvres en espèces. Ainsi, il existe une relation entre la diversité et la structure des groupements des formations ligneuses. Les conditions édaphiques et topographiques occupées par ces groupements expliquent à la fois leur diversité et leur structure. Mots clés: groupements ligneux, relevés, stabilité, sol
L´analyse de dix groupements ligneux et dix espèces dominantes a été faite du nombre de tiges à l’hectare et des classes de diamètre des populations correspondantes. Il ressort que les groupements les plus denses sont ceux à Combretum nigricans Lepr. ex Guill. & Perr., Anogeissus leiocarpus (DC.) Guill. & Perr., Acacia hockii De Wild. et A. dudgeoni Craib. ex Holland, tandis que les moins denses sont ceux à Gardenia ternifolia Schumach. & Thonn., Vitellaria paradoxa C. F. Gaertn. et Piliostigma thonningii (Schumach.) Milne-Redh. La répartition des individus en classes de diamètre a révélé que tous les groupements sont stables, c’est-à-dire capables de se renouveler par la régénération naturelle. Mais la structure des espèces dominantes présente beaucoup d’irrégularités liées à leurs exigences écologiques, aux feux de brousse et aux attaques d’éléphants. Toutefois, la plasticité écologique et la biologie de certaines espèces leur confèrent assez de structures de populations stables. Mots clés: Aires protégées, Burkina Faso, Groupements ligneux, Structure de population
Les résultats de 227 relevés phytosociologiques selon l’approche phytosociologique effectuées au Parc Urbain Bangr-Wéoogo de Braun-Blanquet (1932) montrent que malgré son contexte de forte pression anthropique avec plus d´un million d’habitants aux alentours, cette forêt urbaine conserve encore de nos jours une diversité floristique appréciable avec 327 espèces inventoriées comprenant 117 espèces ligneuses et 210 espèces herbacées. Cette flore qui est répartie dans 11 groupements individualisés grâce aux espèces différentielles, est constituée essentiellement de phanérophytes et de thérophytes. La répartition phytogéographique des espèces montre leur appartenance à plusieurs empires phytogéographiques dominés par les espèces Soudano-Zambeziennes et Pantropicales. La richesse floristique du parc qui contraste avec son environnement, est le résultat d’une politique d’aménagement et de conservation efficace de la biodiversité initiée par l'État et ses partenaires depuis 1936. Mots clés: Flore, conservation, aménagement, spectre biologique, Parc Urbain, Ouagadougou, Burkina Faso, groupements végétaux
The partial faunal reserve of Pama is situated in the province of Kompienga, in the South-East of Burkina Faso, with typical Sudanian savanna vegetation. Adjacent to the Arli National Park and the Pendjari National Park, it is part of the so-called WAP complex, one of the largest wildlife areas in West Africa. Up to now, only little has been known about its flora. The present study aimed at reducing this gap in knowledge, and represents an important tool for conservation and research. The list of species was compiled from the surveys carried out from 2001 to 2004, additional relevé data, and herbarium specimens. We found 450 species, which belong to 244 genera and 73 families. The most species-rich family is Poaceae (83 species), followed by Fabaceae (64), Cyperaceae (24), Rubiaceae (22), Euphor- biaceae (20), Combretaceae (15), Asteraceae (14), Caesalpiniaceae (14), Mimosaceae (12), and Convolvulaceae (11).