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En passant par Francfort, sa ville natale, le 23 août 1797, Goethe fait la découverte d'"environ deux cents gravures satiriques françaises" comme il l'écrit le lendemain à Schiller. Il s'agit de gravures faites il y a deux ou trois ans à Paris, la dernière au mois de mars 1797. [...] De toute façon Goethe choisit 55 de ces gravures, les "schématise" (ibid.), comme il dit lui-même, et en donne une brève description. Résultat: le manuscrit "Recension einer Anzahl französischer satyrischer Kupferstiche" que son secrétaire du nom de Geist recopie sous la dictée de son maître.
In diesem Beitrag wird das von Patrick Chamoiseau entwickelte Konzept vom "Relationspotential der Sprachen, Literaturen und Kulturen" auf Grimms Märchen angewandt. In erster Linie geht es darum, zu zeigen, wie im Laufe der Ausgaben der Sammlung "Kinder- und Hausmärchen, gesammelt durch die Brüder Grimm" rein deutsche Erzählungen sowie mythologische Reminiszenzen entstanden sind. In zweiter Linie wird die Künstlichkeit dieses Diskurses hervorgehoben. Dazu werden die Märchen von Jacob und Wilhelm Grimm - vor allem das KHM 60 "Die zwei Brüder" - mit den mythologischen Quellen verglichen, aus denen sie vermeintlich stammen sollten.
Personne, à ma connaissance, ne s'est encore intéressé aux rapports que Rainer Maria Rilke a entretenus avec la revue 'Commerce' qui, à la fin de 1924, fut la première à publier quelquesuns de ses poèmes français. Les nombreuses études consacrées à cet auteur ne s'étendent pas sur cette question et par conséquent, les données qui figurent dans les lettres et les notes des textes édités n’ont pas encore été présentées dans un ensemble cohérent. Dans cet article, je me propose de mettre en lumière les rapports entre Rilke et 'Commerce' en me basant sur seize lettres inédites de Rilke à Marguerite Caetani, la mécène de la revue, conservées dans des archives privées, à Rome. Ceci me permettra d'ajouter quelques éléments à l'image existante de la vie et de l'oeuvre de Rilke à Paris, qui, quoique minutieusement documentée, ne cesse de s'affiner. Pour cela, il faut d'abord que je réponde à la question de savoir quelle est la stratégie suivie par 'Commerce' dans ses rapports avec les auteurs et leurs contributions.
When Gorki wrote his play "The Barbarians" (1906), he probably did not intend to raise such an intricate problem as the relationship between the barbarian, the savage and the civilized. Neither did he envisage talking about this triadic relation in reference to its political, historical and philosophical meaning. He proceeded as a writer and managed to construct a peculiar literary figure of the "barbarian" in its multiple aspects, and as related to other figures, such as the savage, in the first place. In this paper I argue that Gorki's intrinsically literary venture consisted in trying to make collide two categories that never normally enter in a dual relationship, but are always mediated by the category of the "civilized". The objective of this paper is to examine the consequences of this forced dualism, which without imposing any idea of civilization, however, ends up by setting it as a problem for further meditation and, without giving any solution, invites the reader to pursue his reflection.
L'hypothèse de ce travail est que [...] écrivains vont trouver, dans le Berlin d'après la chute du Mur, une incarnation des paradoxes du XXe siècle, et présenter cette capitale comme la ville de la "postmodernité" qu'ils pourront tour à tour haïr ou aimer, comme le rappelle le titre du texte de Serge Mouraret 'Berlin carnet d'amour et de haine'.
Il conviendra donc d'analyser les représentations de Berlin afin de mettre au jour la mythologie insulaire qu'elles ont façonnée. Le motif de l'île a l'avantage de concentrer une dimension mythique, des caractéristiques formelles et une symbolique forte. Nous tenterons de répondre à la question suivante: pourquoi, bien que Berlin réunifiée ne puisse plus, depuis la chute du Mur, être à proprement parler qualifiée d'île, ce motif persiste t-il comme clef de lecture de la ville?
The barbarian is a construct of the Other which can be distinguished from the "savage" through a certain degree of social organization and from the monstrous through its more realistic-historic outlook. Still, these categories are fuzzy and fantastic fiction – understood in a broad sense – makes new use of the barbarian people motif in a manner which makes the ideological undertones more visible despite an increased freedom from historical references. The " mob" (das Gesindel) getting out of the forests to devastate the civilized order, in 'Auf den Marmorklippen', embodies abjection in its clearest form, a violent return of the dark violent repressed. On the contrary, in the cycle of 'Dune, the Fremens' are 'barbarian' only in the eyes of the corrupt totalitarian elite of the Imperium. Despite their rough way of life, they represent a cultural order much closer to ecological harmony, which constitutes a major theme in Frank Herbert's saga. Borges' perspective, in 'The Story of the Warrior and the Female Prisoner', is not so much ethical/political as it is philosophical : the mutual fascination between the 'civilized' and the 'barbarians' is tantamount to magnetic opposites, border-crossing and meaningful otherness. These three visions of the 'barbarian' can be distinguished not only through their ideological underpinnings, but also through their narrative techniques.
C'est dans une de ses analyses les plus suggestives du concept de mort que Lévinas suggère une comparaison entre la pensée de Bloch et celle de Jankélévitch. Et cela, comme l'on sait, bien que Jankélevitch, à l'exception de Schelling, n'ait jamais eu d'intérêt particulier pour la culture allemande et ses auteurs. Le point de départ de ces pages très denses, qu'on lit dans "Dieu, la mort et le temps" (1993), est la relation entre le thème de la mort et le projet que Bloch considère, à l'instar de Jankélevitch, comme la tâche irréalisable à laquelle, pourtant, on ne peut renoncer.