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Pour Eric Joël Békalé, la chasse illustre « le parcours de l’homme sur terre ». Ce parcours vise la réalisation de l’homme véritable. L’homme véritable, se conçoit comme « un être pas comme les autres1 ». A la base, il prend conscience que l’homme est un état qui se construit. Au final il n’a plus rien de commun car il devient « le début et la fin de toute chose». La chasse comme processus de réalisation de l’humain dans sa propriété, est aussi l’opération par laquelle l’homme quête son bonheur par le plaisir, le savoir et le pouvoir. Il doit pour se faire réduire la peur et trouver sa place. Car celui qui a peur n’est pas un homme et celui qui n’est pas un homme se prive l’accès au bonheur. « La chasse est une affaire d'homme. Que celui qui a peur de mourir mange les feuilles de manioc ».
Dans les langues bantoues du Gabon, tons lexicaux flottants et tons intonatifs permettent d’expliquer trois phénomènes tonals que nous avons voulu passer en revue dans cet article. Dorénavant, il est donné de croire, avec l’élargissement du domaine d’observation des tons intonatifs aux groupes B10, B20 et B30, qu’un certain nombre de problèmes tonals considérés hier encore comme insolubles ou relevant de types ou de cas tonals, trouvent des solutions ou des analyses satisfaisantes. Déjà, la découverte des tons intonatifs en myènènkomi (B11e) et en tsogo (B31) permet aujourd’hui de proposer une description pour le moins correcte de la tonalité de ces deux langues.
La documentation démographique concernant les populations rurales de l’Ouest-Africain ne s’est vraiment développée qu’à une époque très récente. On remarque une disparité entre les données relatives aux villes et escales, et celles qui ont trait à la situation rurale. La population urbaine a pu faire l’objet de véritables études démographiques, dès avant les indépendances, alors qu’en milieu rural, on s’est contenté des dénombrements effectués à des fins administratives et fiscales.
Dès 1980, on assiste à des publications qui séduisent par l'esthétique du verbe, le charme surréaliste de la description des unités de temps, de lieux, de personnages, d'intérêts et une certaine charge évocatrice de l'histoire et de la philosophie des peuples du Gabon. C'est le début d'un certain éveil de la conscience littéraire.
La présente étude est parvenue à identifier une vingtaine de bantouismes dans le LG et moins d'une dizaine de candidats à bantouismes (six au total), grâce aux cognats et aux candidats à cognats vili que nous avons pu établir. Ce faisant, elle a falsifié le point de vue dominant dans la littérature d'une origine restreinte à trois langues (le kikongo, le kimbundu et l'umbundu) de tous les bantouismes et candidats à bantouismes latino-américains connus à ce jour. La suite du travail est déjà en vue qui consiste à étendre aux autres langues bantoues du Gabon des zones A et B la recherche des mots apparentés aux termes du LG, ce qui assurément ne pourra que rallonger la liste des bantouismes présents dans le LG.