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Au Burkina Faso, les unités d’aménagements forestiers (UAFs) sont confrontées à une forte pression anthropique qui cause la dégradation des ressources ligneuses dont Vitellaria paradoxa est l’une des espèces surexploitées. Afin de con- tribuer à la gestion durable de ces UAFs, il s’avère nécessaire d’analyser l’impact des pressions anthropiques sur la phytodi- versité et la dynamique de Vitellaria paradoxa. Ainsi, des facteurs tels que l’agriculture, la coupe illégale de bois, le pâturage et les feux non autorisé ont été évalués dans l’UAF 2, l’UAF B et l’UAF C, où des inventaires forestiers ont été conduits. Les résultats montrent que le pâturage et les feux non autorisé ont été les facteurs les plus fréquents dans les UAFs, sur- tout dans l’UAF C (> 90%) alors que les autres facteurs ont été plus abondants dans l’UAF 2. La phytodiversité mesu- rée est presque similaire dans les trois UAFs avec toutefois des indices de diversité plus élevés dans l’UAF 2. La struc- ture de Vitellaria paradoxa montre une prédominance d’individus jeunes dans les UAFs et des densités plus élevées dans l’UAF C tandis que sa régénération est plus importante dans l’UAF 2. L’état sanitaire de l’espèce est globalement satis- faisant bien que la principale menace soit l’infestation des Loranthaceae qui a été plus importante dans l’UAF 2 (7%). L’exploitation durable des UAFs nécessite la mise en œuvre d’un programme de conservation avec une forte implication des populations riveraines.
Les résultats de 227 relevés phytosociologiques selon l’approche phytosociologique effectuées au Parc Urbain Bangr-Wéoogo de Braun-Blanquet (1932) montrent que malgré son contexte de forte pression anthropique avec plus d´un million d’habitants aux alentours, cette forêt urbaine conserve encore de nos jours une diversité floristique appréciable avec 327 espèces inventoriées comprenant 117 espèces ligneuses et 210 espèces herbacées. Cette flore qui est répartie dans 11 groupements individualisés grâce aux espèces différentielles, est constituée essentiellement de phanérophytes et de thérophytes. La répartition phytogéographique des espèces montre leur appartenance à plusieurs empires phytogéographiques dominés par les espèces Soudano-Zambeziennes et Pantropicales. La richesse floristique du parc qui contraste avec son environnement, est le résultat d’une politique d’aménagement et de conservation efficace de la biodiversité initiée par l'État et ses partenaires depuis 1936. Mots clés: Flore, conservation, aménagement, spectre biologique, Parc Urbain, Ouagadougou, Burkina Faso, groupements végétaux
L´analyse de dix groupements ligneux et dix espèces dominantes a été faite du nombre de tiges à l’hectare et des classes de diamètre des populations correspondantes. Il ressort que les groupements les plus denses sont ceux à Combretum nigricans Lepr. ex Guill. & Perr., Anogeissus leiocarpus (DC.) Guill. & Perr., Acacia hockii De Wild. et A. dudgeoni Craib. ex Holland, tandis que les moins denses sont ceux à Gardenia ternifolia Schumach. & Thonn., Vitellaria paradoxa C. F. Gaertn. et Piliostigma thonningii (Schumach.) Milne-Redh. La répartition des individus en classes de diamètre a révélé que tous les groupements sont stables, c’est-à-dire capables de se renouveler par la régénération naturelle. Mais la structure des espèces dominantes présente beaucoup d’irrégularités liées à leurs exigences écologiques, aux feux de brousse et aux attaques d’éléphants. Toutefois, la plasticité écologique et la biologie de certaines espèces leur confèrent assez de structures de populations stables. Mots clés: Aires protégées, Burkina Faso, Groupements ligneux, Structure de population
La Journée Internationale des Musées dont le thème cette année est : « Les musées et les jeunes », nous offre l’agréable occasion d’échanger avec de jeunes scolaires sur la question de la valorisation du patrimoine culturel immatériel. Cette initiative du Musée de la Musique est à saluer ; car si je ne m’abuse, c’est l’une des rares occasions que le service chargé de la protection et de la valorisation du patrimoine culturel a pour s’entretenir de cette question avec les scolaires. Que toute l’équipe du Musée de la Musique en soit remerciée ! Les remerciements vont également à l’endroit de toutes celles et de tous ceux qui ont fait le déplacement de ce soir. La jeunesse, comme on a coutume de le dire « constitue l’avenir de la nation. » C’est à elle que reviendra le témoin de conduire, dans un futur proche, le destin de la nation. Dès lors se pose la question de savoir quelle éducation inculquer à cette jeunesse dans un monde globalisé. Comme l’a dit un célèbre historien burkinabé, en l’occurrence le Pr. Joseph KI-ZERBO, « Pour savoir où l’on va, il faut d’abord savoir d’où l’on vient. » Cette affirmation pour dire que le passé et tout ce qui lui est rattaché est fondamental dans la connaissance du présent et dans la projection de l’avenir. Pour cela, la jeunesse doit être éduquée aux valeurs fondamentales et cardinales de nos sociétés. C’est pourquoi, la jeunesse doit connaître son patrimoine culturel.Qu’est-ce que le patrimoine culturel et comment les jeunes peuvent-ils s’impliquer dans sa préservation ? Voici les questions autours desquelles s’articulera notre intervention.