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Cet article étudie la relation entre les grammaires darbres adjoints à composantes multiples avec tuples darbres (TT-MCTAG), un formalisme utilisé en linguistique informatique, et les grammaires à concaténation dintervalles (RCG). Les RCGs sont connues pour décrire exactement la classe PTIME, il a en outre été démontré que les RCGs « simples » sont même équivalentes aux systèmes de réécriture hors-contextes linéaires (LCFRS), en dautres termes, elles sont légèrement sensibles au contexte. TT-MCTAG a été proposé pour modéliser les langages à ordre des mots libre. En général ces langages sont NP-complets. Dans cet article, nous définissons une contrainte additionnelle sur les dérivations autorisées par le formalisme TT-MCTAG. Nous montrons ensuite comment cette forme restreinte de TT-MCTAG peut être convertie en une RCG simple équivalente. Le résultat est intéressant pour des raisons théoriques (puisqu’il montre que la forme restreinte de TT-MCTAG est légèrement sensible au contexte), mais également pour des raisons pratiques (la transformation proposée ici a été utilisée pour implanter un analyseur pour TT-MCTAG).
Répertoire des archives : sous-série 2 G ; rapports périodiques ; première tranche ; 1895 - 1940
(2008)
Dès 1980, on assiste à des publications qui séduisent par l'esthétique du verbe, le charme surréaliste de la description des unités de temps, de lieux, de personnages, d'intérêts et une certaine charge évocatrice de l'histoire et de la philosophie des peuples du Gabon. C'est le début d'un certain éveil de la conscience littéraire.
Sans qu'il soit besoin de faire la ronde des romans de la dernière période, force est de constater qu'aucun auteur ne prend le risque d'aller au-devant de ce qu'ils semblent tous considérer comme des «sujets de danger», de ces sujets qui touchent à la politique et à la vie de leurs acteurs. La problématique des romans gabonais se construit alors sur la base du consensus de la peur. Écrire sur les politiques crée une névrose dont aucun écrivain ne voudrait payer les frais. À noter pour conclure que le silence du romancier gabonais pourrait bien sourdre du « prince », lui-même écrivain et capable comme tel d'influencer le monde de l'écriture. Dire le politique dans le roman pourrait porter à contredire les publications dithyrambiques qui font l'apologie de ce que les poètes souhaitent voir se concrétiser en vain. Alors, qui prendra le risque de faire le démenti?