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Depuis l’indépendance du Burkina Faso et une nouvelle fois après la révolution, plusieurs ébauches pour réformer les lois nationales sur la terre ont échoué (pour passer du droit foncier coutumier à une tenure individuelle et codifiée). Même dans les environs de la boucle du Mouhoun, notre zone d’étude, comme dans d’autres régions rurales du Burkina Faso, des réformes n’ont pu prendre pied. Face à l’échec des tentatives de gestion étatique du foncier, une meilleure compréhension des systèmes fonciers coutumiers est nécessaire. A l’aide d’exemples historiques et des conflits fonciers récents tirés de l’histoire du peuplement régional, la logique et les mécanismes de régulation politiques et sociaux de distribution des terres sont documentés et analysés dans cet article.
En général, les recherches sur l’histoire du peuplement en Afrique occidentale sont basées sur des traditions orales et les différents archives. Mais les recherches archéobotaniques montrent que la végétation peut également fournir des informations précieuses. Se servir de la végétation actuelle pour mieux comprendre l’histoire du peuplement d’une région est une nouvelle approche non-narrative. Le sujet de cette présentation sont les populations d'arbres utiles sur des terrains soit actuellement, soit récemment exploités: les parcs agraires ou agroforestiers.
L’histoire du peuplement demeure au Burkina Faso un sujet de préoccupation pour les historiens. Les mouvements migratoires et la mise en place des différents groupes ethniques restent très peu précis même pour les populations les mieux connues (Moose, Peul, Gulmanceba). Les limites des données historiques conduisent à l’utilisation de légendes pour expliquer les origines des formations sociales. La légende de la princesse Yennega fonde l’histoire des Moose; celle de Diaba Lompo, l’ancêtre eponyme descendu du ciel avec son cheval à Lompotangou constitue la base des dynasties du pays gulmance selon encore la légende. La séparation entre les Sana et leurs cousins Bisana serait intervenue pour une tête de chien. L’histoire du peuplement des populations à organisation lignagère comme le groupe dagara est encore plus difficile à établir. Il faut en effet, collecter les données sur les mouvements migratoires de chaque lignage pour espérer cerner les origines des familles respectives.
Les microcèbes de l'espèce Microcebus murinus doivent leur succès évolutif à leurs capacités à s'adapter aux conditions climatiques et écologiques difficiles auxquelles ils ont à faire face. Ces adaptations concernent tous les systèmes de communication. La vision semble particulièrement performante dans le biotope de branches fines de cette espèce strictement nocturne. L'appréhension du monde extérieur par le sens du tact passe moins par les membres que par le museau, organe multisensoriel riche en terminaisons tactiles. Cependant, les échanges sociaux par signaux visuels et tactiles sont beaucoup plus l'ares que chez les simiens ou même que chez les prosimiens diurnes. Les seuils de détection gustative démontrent une sensibilité relativement faible pour les sucres et, pour les composés amers comme la quinine ou astringents comme les tanins, une variation saisonnière liée aux ressources du milieu. Les autres détecteurs de signaux chimiques - olfaction et sens voméronasal - sont particulièrement développés. Il s j agit de deux systèmes différents dont l'indépendance fonctionnelle a été démontrée. Chez le microcèbe, l'urine, dispersée grâce à des comportements de marquage extrêmement efficaces, joue un rôle social fondamental, notamment par toute une série d'effets de type phéromonal. Les émissions sonores se caractérisent par des fréquences élevées, en partie ultrasoniques. Le répertoire vocal comprend au moins huit types de vocalisations dont certaines, ayant, dans une population locale donnée, une partie de leur structure acoustique en commun, sont interprétées comme des dialectes. Au niveau interindividuel, certains cris de contact pourraient fournir, comme c'est le cas pour les traces urinaires, des repères suffisant à identifier l'émetteur et comatitere son état psychophysiologique. Cette revue montre que le microcèbe est un généraliste, chez qui tous les organes des sens sont bien developpés sans dominance ni spécialisation excessive de l'un d'entre eux. Elle montre, aussi que ce primate possède un développement cerebral suffisant pour répondre de manière originale aux contraintes de son environnement physique et social.
La réglementation relative aux armes à feu, munitions, explosifs et poudrières en Afrique occidentale française fait l’objet de textes si nombreux et si divers qu’il devient très difficile au chercheur d’en suivre les prescriptions avec toute la précision désirable. Aussi, avons nous eu l’idée de réunir, dans un but d’utilité générale, les références des différents conventions, décrets, arrêtés, décisions, circulaires et actes et qui se rapportent à cette question. Cependant, nous avons estimé préférable de regrouper les textes en un travail conçu d’après un plan d’ensemble défini et logique de manière à éviter au lecteur de longues recherches. Le tableau ci-dessous comporte trois rubriques. Dans la première rubrique, nous mettons la nature, le n° s’il y a lieu et la date du texte. Dans la deuxième rubrique, nous indiquons la source et s’il s’agit d’une source archivistique, nous ne mettons que le code. L’intitulé de chacun des codes se trouve dans la partie « Source et Bibliographie » qui suit le tableau. Celle-ci est constituée de l’ensemble des sources portant sur le contrôle de la circulation des armes à feu et de leurs munitions en Afrique occidentale française : 1834-1958. Dans la troisième rubrique du tableau, nous signalons les objets du texte et dans la quatrième, nous mettons les territoires où était appliqués le document.
Cette communication s’est voulu un essai d’analyse toponymique pas forcément destinée à des linguistes. Elle indique tout de même la nécessité de recourir à la linguistique dans le cas où plusieurs versions étiologiques sont soumises à propos d’un toponyme donné. Que le résultat de l’analyse linguistique aboutisse au caractère plausible ou non plausible de l’étiologie, ce volet est complété par le recours à d’autres domaines de connaissances. C’est cette association qui permet de parler d’analyse toponymique. Même si les résultats obtenus ne sont pas forcément définitifs, ils permettent au moins d’éviter des choix arbitraires. Dans le cas de sia par example, la voie est ouverte vers une autre direction où il faudra refaire une autre analyse complète.
Pendants les années 1997 et 1998, un groupe des chercheurs de SFB 268 a effectué, dans la région de l’Atakora, des recherches botaniques, ethnologiques et géographiques concernant l’histoire du peuplement. Les travaux étaient concentrés sur la partie ouest de la région, c’est-à-dire le triangle Boukombé, Natitingou, Toucountouna. En résultat, il est possible aujourd’hui de faire une chronologie relative à l’histoire du peuplement dans cette région. En contraire, il manque toujours une chronologie absolue, pour cela il faut encore des recherches approfondies. Pourtant nous allons proposer, dans le cours de cette contribution, des hypothèses montrant le cadre, dans lequel une périodisation peut être possible.
Les Bisa et les Samo, séparés d’une distance de 300 kms (distance en ligne droite), ne sont pas seulement liés par leur appartenance au monde mandingue, plus une forte parenté de leurs langues, mais aussi par des ressemblances de leurs structures politiques. Tous les deux ethnies appartiennent ni aux groupes étatiques, ni aux groupes segmentaires, mais elles font partie d’un groupe intermédiaire: elles ont, comme caractéristique, une chefferie traditionnelle avec des tendances à une hiérarchisation et à une existence de cantons précoloniaux. En plus, ces deux groupes ont en commun qu’il y a des variations du système politique dans la région qu’ils habitent. Dans la première partie de cet article il est envisagé de faire une esquisse des systèmes politiques dites « traditionnels » des Bisa et des Samo sous l’égard des influences externes: précoloniales, surtout par les Mosi et des Marka, coloniales et postcoloniales. La deuxième partie sera consacrée aux processus actuels et aux perspectives d’avenir: les deux régions sont, présentement, concernées par des immigrations et interventions massives, causées par des actions d’Etat. Ces développements qui peuvent être observés dans la région samo depuis 30 ans, sont, dans la région bisa, seulement à leur début. Cela nous permet de faire une analyse pour la région samo au Sourou et une tentative à donner une perspective pour la région des Bisa.
Dans la géographie linguistique et culturelle de l’Afrique de l’Ouest le monde mandé est situé dans la partie Ouest du continent avec son point capital au cours supérieur du Niger. Au Burkina Faso, les groupes mandés ne sont qu’une petite minorité. Vu de tous ces deux coté, le Mandé au Burkina Faso semble donc être un sujet marginal: avec le Burkina se trouvant au bord du monde mandé et avec les groupes mandés étant une minorité dans les sociétés burkinabé. Donc, pourquoi est-ce que nous avons quand même posé les groupes mandés du Burkina Faso au milieu d’un projet pluridisciplinaire et pourquoi est-ce que nous tendons à présenter ici nos élaborations sur ces groupes?
On doit se demander si la richesse évidente des morts de Kissi n’était pas le résultat visible d’un commerce d’or. Malheureusement, à Kissi comme ailleurs, nous ne sommes pas en mesure de donner une réponse positive à partir des seules données archéologiques. Mais si l’on admet que les Arabes au Maghreb ont déjà commencé pendant la conquête à frapper des pièces en or dont le matériel venait du sud, on n’échappe que difficilement à la conclusion qu’ils le tiraient d’une structure des relations commerciales existantes. Ces relations peuvent déjà dater de l’époque du 3e/ 4e AD, mais sont assez sûres pour l’époque byzantine, notamment pour le temps sous regard dans cette communication, le 6e et 7e siècle de notre ère.