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Verbale Kontroversen, gewaltsame Kämpfe und folgenschwere Krisen, die aus den konflikthaften Kollisionen der Geschlechter hervorgehen, stellen nur einige denkbare Ausformungen von "Geschlechter-Dramen" dar. Aus einer interdisziplinären Perspektive wird im vorliegenden Band nach literarischen sowie filmischen Modellierungen ebensolcher Geschlechter-Dramen gefragt. Mit dieser Wortkomposition und ihrer Polysemie werden hier bewusst zwei grundlegende Denkmodelle der Literatur- und Kulturwissenschaft aufgerufen, welche in ihrer Verknüpfung die wissenschaftliche Auseinandersetzung mit (inner)subjektiven, kategorialen und systemischen Konflikten von Geschlecht erlauben. Mit dem Drama wird zugleich auf das Ordnungssystem der Gattung - verstanden als Sorte oder Art von künstlerischen Werken, die in ihren charakteristischen Eigenschaften miteinander übereinstimmen - verwiesen, das im Folgenden untersucht werden soll im Hinblick auf die möglichen Zusammen-, Wechsel- und Gegenspiele mit dem Geschlecht, verstanden als eine die sozialen und kulturellen Verhältnisse grundlegend prägende Kategorie, die vor allem auf das binäre Geschlechterverhältnis und die damit einhergehende Bildung scheinbar feststehender Geschlechtsidentitäten bezogen ist. Die Inszenierungen von Geschlechter-Dramen werden auf den "Bühnen" der Literatur, der darstellenden und bildenden Künste sowie des Films auf höchst unterschiedliche Weise dargeboten und sind dabei historisch, gattungs- und medienspezifisch gebunden. Obgleich Geschlechter-Dramen zu allen Zeiten in den Gattungen und Medien sämtlicher mimetischer und nicht-mimetischer Kunstformen in Erscheinung treten, fokussieren die Beiträge des vorliegenden Bandes filmische und literarische Darstellungen moderner Geschlechter-Dramen seit 1800, die sich als "Probehandlungen" vorzugsweise in der Fiktion "abspielen".
Experimentation with forgeries in art and literature as a deliberate renunciation of authenticity and originality was practiced long before postmodern times. The following article shows a network of literary forgers playing around with apocryphal constructs. It monitors a chain reaction from the pioneer Cervantes in his meta-fictional second part of 'Don Quixote' to Jorge Luis Borges' "Pierre Menard" rewriting one chapter of Cervantes' classic and Umberto Eco's postmodern construction of Borges' invented character Bustos Domecq ending up at Pablo Katchadjian's "Aleph gaining weight". Radical appropriation between artistic resource and informal practice contributes to dismantled orthodoxy, subverted values, and attacked conventions. Plagiarism loses its harming effect; instead, authors celebrate different types of forgeries by simulation, bluff, lies, manipulation, or camouflage. Ultimately, by these artistic devices, they shed light on the affinity to processes of fictionalization itself.
The notion of world literature is often understood as a global distribution of literary forms and structures from Europe to the rest of the globe. Under the premise that non- European literatures don't just reproduce European forms, but reinterpret and change them in the process of adaptation, world literature can be defined as a "productive misunderstanding". This article attempts to show that Orhan Pamuk's novel "Masumiyet Müzesi" ("Museum of Innocence") is in this sense a productive appropriation of European forms of the novel. Pamuk's novel is a narration about the modernization of Turkey in the 20th century, which is depicted as a chain of faulty imitation that nevertheless creates something new. Similarly, the "Museum of Innocence" is characterized by an abundance of intertextual relations to the tradition of European novel (e. g., to Proust's texts), which, however creates a "productive misunderstanding".
Seit 20 Jahren schreibt Philippe Forest, Literaturprofessor und Schriftsteller, an einem Werk, das die Grenzen zwischen Autofiktion, Essay und literaturwissenschaftlichen Texten verwischt. Innerhalb dieser Produktion versucht er am Beispiel von Marcel Proust und in der japanischen Tradition eine Poetik der Fehldeutung zu grunden. Dabei verweist er einerseits auf die Aussage vom Autor der Recherche, man konne von schonen Buchern nur schone Fehlinterpretationen machen, andererseits auf ein Missverstandnis im Kulturtransfer zwischen Europa und Japan, das ihm ruckwirkend erlaubt, die Autofiktion als Genre fur sich und sein Werk neu zu definieren. Als Autorenpoetik funktioniert diese Asthetik der Fehldeutung, die ausserdem eine Analogie zwischen Traumarbeit und Literaturkritik fundiert, ohne grossere Probleme. Als wissenschaftliches Instrument eines Literaturprofessors ruttelt sie jedoch an den etablierten Regeln der Universitat und der Literaturwissenschaft.
Depuis 2012, le programme doctoral CUS/CRUS (désormais Swissuniversities) de littérature générale et comparée s'efforce d'offrir un lieu et un réseau d'échanges et de pensée aux jeunes chercheurs de la littérature comparée et des différentes langues et littératures étudiées dans les universités suisses. L'orientation de ce programme le place doublement en position de transgression. D'une part, la littérature comparée est par essence une science du dépassement; la comparaison, la mise en réseau et l'éclairage croisé des langues et des littératures vont de pair avec l' "au-delà" d'un sujet préalablement circonscrit; comparer suppose la mesure d'un espace, l'expérience de ses limites et leur franchissement. D'autre part, l'invention d'un cadre réunissant à la fois des doctorants, des chercheurs plus confirmés et des professeurs, où puissent se discuter aussi bien des questions théoriques que les problèmes concrets auxquels la recherche expose les uns et les autres, invitait à ne pas se priver d'un questionnement croisant plusieurs approches. Nous avons donc imaginé un programme ouvert autant aux questions esthétiques et littéraires (les représentations des frontières et de leur transgression, la forme que ces représentations pouvaient adopter) qu'aux sujets engageant une métaréflexion sur les limites de nos outils de recherche et les conditions réelles d'une transdisciplinarité qui serait plus que programmatique (une théorie et une pratique de la transgression des limites).
Through the influence of postcolonial studies one tried to cross borders by alleviating all kind of differences such as the experience of strangeness. However, these differences still exist as we can come to know in everyday life. Andrea Leskovec insists on this experience of strangeness as basis for her "Alternativer hermeneutischer Ansatz für eine interkulturell ausgerichtete Literaturwissenschaft" (2009, 2011) based on the ideas of Bernhard Waldenfels. This approach combined with Lösch' and Breinig' theory of transdifference permits a well-founded literary analysis in consideration of current experiences. The exemplary analysis of "Nur Gute kommt ins Himmel" by D. Rajčić provides a first insight into the range of this approach. This includes the terminology for describing phenomena of strangeness in literary textes such as the appropriateness of this approach considering the plurality and diversity of (literary) reality.
Le présent volume s'ouvre sur l'article programmatique d'Yvette Sánchez (Saint-Gall), qui se penche ici sur le faux entendu comme forgerie ou tromperie, tel que l’ont pratiqué à tour de rôle Cervantès, Borges et Max Aub en rappelant les liens étroits que le faux entretient avec la notion de fictionalisation. Si la traduction fait depuis plusieurs années l'objet d'une attention accrue de la part des littéraires, Martine Hennard Dutheil de la Rochère (Lausanne) montre dans sa contribution que la poétique traductive d'Angela Carter accorde une place particulièrement riche aux fautes de traduction dans son travail de réécriture des contes de fées de Perrault. Dans une perspective similaire, Angela Daiana Langone (Cagliari) montre que l'émergence du théâtre arabe moderne est jalonnée non seulement de fautes de traduction, mais également d’autres malentendus lorsqu'il s'agit d’adapter les exemples occidentaux, en l'occurrence Molière, à un contexte culturel pour lequel le théâtre est synonyme non seulement de modernité, mais aussi d'émancipation ; un fait que la contribution d'Oliver Kohns (Luxembourg) qui porte sur les enjeux de la modernisation dans la Turquie d'Orhan Pamuk vient illustrer à propos de son célèbre roman Le Musée de l'innocence, qui entretient lui aussi une relation marquée par des malentendus productifs avec la littérature occidentale. Que le contresens n'est pas seulement un moteur de la création, mais aussi un indicateur des aléas auxquels est soumis le savoir dès que l'écriture de création s'en saisit fait l'objet de la contribution de Sophie Jaussi (Fribourg), consacrée à l'écrivain contemporain Philippe Forest. Les malentendus sont en effet susceptibles de devenir les instruments de l'expression d'une résistance à toute forme d'hégémonie, que ce soit de la langue ou du pouvoir : telle est la thèse que défend Vidya Ravi Allemann (Fribourg) à partir d’une lecture croisée de deux nouvellistes postcoloniales, à savoir Nadine Gordimer et Anita Desai. Karl-Werner Modler (Baden) montre dans sa contribution que ce sont souvent des détails d'apparence anodine, comme la pantoufle de verre de la Cendrillon de Perrault qui se mue sous la plume de Balzac en une pantoufle de vair, qui permettent d'observer le travail d'une logique de substitution qui marque le régime de la littérarité. Dans l'article de Dimitri Tokarev (Saint Pétersbourg), ce sont les contacts culturels entre Russes et Français dans les années 1930, en l'occurrence le travail du Studio franco-russe, qui témoignent de la productivité des malentendus lorsqu'il s'agit de réfléchir ensemble sur des notions apparemment aussi universelles que celles d'humanisme ou d'intellectualisme. Le jeu avec des étymologies souvent fantaisistes et parfois même fausses est au centre de la contribution que Stefanie Heine (Zurich) consacre au poète américain Charles Olson et à sa production de projective verse qui est censée capter une langue en action qui crée de nouvelles significations. Que l'erreur peut même constituer un aspect essentiel de toute forme d’apprentissage, dans la mesure où il s'agit de transformer l'erreur en une occasion, pour l'enseignant, d'entrer dans la pensée de l'élève, est la thèse que défend Thomas Vercruysse (Genève) dans son article consacré au kairos en contexte pédagogique. Enfin, le dossier consacré à l'erreur productive se ferme avec la contribution de Sandro Zanetti (Zurich), qui évoque à partir de quelques exemples de Walter Benjamin et de Josef Guggenmos la créativité intrinsèque de l'acte d'entendre, puis de lire, depuis l'enfance jusqu'à l'âge adulte. Dans une seconde section, plus courte, le présent numéro de Colloquium Helveticum accueille, éditées par Sophie Jaussi, des contributions choisies des journées du programme doctoral suisse en littérature générale et comparée, qui ont eu lieu en novembre 2015. Ces contributions, présentées plus en détail en tête de la seconde section, sont dues à Valérie Hantzsche, Lukas Gloor, Joëlle Légeret et Tea Jankovic. La rubrique "Varia" accueille quant à elle un essai de Monika Kasper, consacré à l'un des derniers poèmes de Celan, EINKANTER, qui donne forme à la rencontre entre la peinture de Rembrandt et la poésie de Celan. Enfin, le Colloquium Helveticum accueille Thomas Hunkeler désormais une section consacrée à de nouvelles parutions d'intérêt comparatiste. Cette dernière section, qui est appelée à se développer ces prochaines années, est dirigée par Joëlle Légeret.
Cet article examine le rôle souvent occulté et pourtant essentiel de la traduction comme source d'innovation et de créativité dans l'histoire littéraire et la théorie. Il s'appuie sur plusieurs exemples allant du fameux épisode de la création d'Ève à partir de la "côte d'Adam" dans la Bible de Jérôme, basée sur la traduction fautive du mot hébreu "qaran" en latin et reflétant le biais patriarcal de Jérôme, à la traduction, tronquée du Deuxième Sexe de Simone de Beauvoir (1946) par le zoologiste retraité Howard M. Parshley qui allait néanmoins inspirer des études marquantes de la seconde vague féministe américaine telles que "The Feminine Mystique" (1963) de Betty Friedan et "Sexual Politics" (1970) de Kate Millett. L'exemple le plus développé retrace l'interaction productive de la traduction et de la réécriture dans la fiction d'Angela Carter, de "The Fairy Tales of Charles Perrault" (1977) jusqu'à ses célèbres "stories about fairy stories" recueillies dans "The Bloody Chamber and Other Stories" (1979) et "American Ghosts and Old World Wonders" (1992). Je propose de lire les variations de Carter sur "Aschenputtel" dans "Ashputtle or The Mother's Ghost" comme un correctif à sa traduction de la morale de "Cendrillon ou la Petite Pantoufle de Verre" de Perrault. La poétique traductive (translational poetics) de Carter démontre ainsi l'impact crucial de la traduction – y compris des erreurs – sur la démarche de l'écrivain, qui associe la (re)lecture créative inhérente à l'activité de traduction au travail de (ré)écriture jusqu'à en faire la matrice à partir de laquelle elle a élaboré son oeuvre singulière.
Mit dem Thema der 'Prostitution in Literatur und Medien' (so der Untertitel) beschäftigt sich der im Christian A. Bachmann Verlag erschienene Sammelband von Simone Sauer-Kretschmer, der auf einen komparatistischen Workshop an der Ruhr-Universität Bochum zurückgeht und zwölf Beiträge in vier Sektionen umfasst, beginnend mit fünf Aufsätzen, die unter dem Titel "Klassische Narrative der Prostitution" gefasst sind. [...] Gerade diese Verbindung aus zeitaktuellen künstlerischen Bearbeitungen und der (Neu-)Lektüre 'klassischer' Texte bereichert den Sammelband, auch wenn teils eine stärkere thematische Anbindung wünschenswert gewesen wäre. Absolut überzeugend jedoch ist der intermediale Querschnitt (Literatur, Film, Popmusik, Theater, Fotografie), der sich durch die zwölf Aufsätze des Bandes ergibt. Der durchaus berechtigten Anmerkung, die Bildende Kunst als klassisches Medium – und damit ausgerechnet jene Kunstform, deren bekannteste Vertreter im 18. und 19. Jahrhundert nicht selten Bordelle zur regelmäßigen ‚Recherche‘ aufsuchten – fehle hierbei, sei die vorzügliche Ausstellung im Musée d’Orsay empfohlen, die sich erst kürzlich damit beschäftigt hat.13 In jedem Fall aber ist der Band ein Gewinn für die komparatistische Forschung und zeigt eindrucksvoll, wie vielseitig die Spielarten einer künstlerischen Auseinandersetzung mit dem ‚ältesten Gewerbe‘ sind – von der Sozialkritik durch Provokation und einem Realismus durch Pornografie bis zur Trivialisierung durch Kitsch (man denke etwa an die inzwischen auch verfilmte Romanreihe der Wanderhure).