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Pour Eric Joël Békalé, la chasse illustre « le parcours de l’homme sur terre ». Ce parcours vise la réalisation de l’homme véritable. L’homme véritable, se conçoit comme « un être pas comme les autres1 ». A la base, il prend conscience que l’homme est un état qui se construit. Au final il n’a plus rien de commun car il devient « le début et la fin de toute chose». La chasse comme processus de réalisation de l’humain dans sa propriété, est aussi l’opération par laquelle l’homme quête son bonheur par le plaisir, le savoir et le pouvoir. Il doit pour se faire réduire la peur et trouver sa place. Car celui qui a peur n’est pas un homme et celui qui n’est pas un homme se prive l’accès au bonheur. « La chasse est une affaire d'homme. Que celui qui a peur de mourir mange les feuilles de manioc ».
En 1999, un roman vient révolutionner la pratique littéraire au Gabon : Le jeune officier. OEuvre dédiée à Martin Heidegger, elle développe à sa manière les préoccupations du philosophe concernant l’être, l’oubli de l’être et le caractère aléthéique de la vérité. Les pages qui suivent sont consacrées à ce roman d’un style particulier qui insère le roman gabonais entre modernité et post-modernité. A travers un résumé, un commentaire du discours du jeune officier et la lecture du discours de soutenance de Brice levy Koumba1, nous tenterons de découvrir l’oeuvre. Le résumé est à la première personne, fait par le jeune officier lui-même. -------------------------------------------------------------------------------------------- CRELAF (Cercle de Reflexion des Etudiants en Littératures Africaines), Département de Littératures Africaines, Université Omar Bongo, Gabon
Factualité et littérarité
(2020)
Introduction
(2020)
Les langues, littératures et cultures du monde entrent en relation par de multiples façons liées au plurilinguisme autant qu'au dialogisme interculturel et intertextuel constitutif qui sous-tend l'évolution des langues et des littératures. La notion d'actif relationnel, forgée par Patrick Chamoiseau, en dit bien la dynamique créatrice et le potentiel sémantique: "La communauté est désormais dans l'actif relationnel des langues, des cultures et des hommes. Les connivences de langues tracent des histoires, des rencontres, des solidarités mais ne sont que le signe d'une diversité-monde qui, cherchant ses accords, tend à les dépasser en d’autres complexités" ("Écrire en pays dominé"). Pour explorer cette dynamique, l'Association Suisse de Littérature Générale et Comparée (ASLGC) a décidé de consacrer son colloque annuel, tenu entre le 22 et le 24 novembre 2018 à l'Université de Lausanne, à "L'actif relationnel des langues, littératures et cultures". Il s'agissait de mettre en évidence cette créativité et la complexité qui en résulte par des exemples marquants. Quels sont les procédés langagiers et poïétiques mis en oeuvre pour mobiliser cet actif relationnel? Quels sont les obstacles à surmonter pour le mobiliser, autant sur le plan de la création que sur celui de l’analyse?
Au sein de la grande famille des arts, la musique et la littérature ont toujours eu une relation privilégiée, et lorsqu'au XVIIIe siècle, la réflexion sur la relation entre les arts devient un champ d'étude à part entière, elle ne se fait pas faute de la mettre en évidence: arts possédant une origine commune (Rousseau); arts liés au temps alors que les autres arts se déploient dans l'espace (Lessing); arts qui entretiennent une relation de complémentarité esthétique et qui, par ailleurs, ont longtemps été inséparables l'un de l'autre.
INTRODUCTION I/ INSTANCES DU RECIT a/ Le Narrateur b/ Le Narrataire c/ Le focalisateur II/ LES TRACES DU "MOI" a/ La crise de l’identité b/ L’ancrage anthropologique III/ STYLE DE L’AUTEUR Style hermétique CONCLUSION -------------------------------------------------------------------------------------------- CRELAF (Cercle de Reflexion des Etudiants en Littératures Africaines), Département de Littératures Africaines, Université Omar Bongo, Gabon
Die Studie skizziert ein mobiles Sinnbildfeld zentraler Figuren und Konzepte weltliterarischer Mehrsprachigkeit, einschließlich der wechselseitigen Beziehungen, die sich zwischen den Figuren einerseits und zwischen Figuren und Konzepten anderseits entwickeln. Ein bildbegriffliches Feld mit den Konturen einer fluiden 'imago mundi'. Zunächst werden archaische Sprachgottheiten und Sprachmythen verschiedenster Kulturkreise im Dialog und Konflikt miteinander als prototypische Figuren von Viel-, Ein- und Allsprachigkeit vorgestellt. Dann wird deren weltliche und literarische Rekonfigurierung an der Schnittstelle zwischen Antike und Moderne aufgezeigt. Eine bedeutsame Konfiguration bilden die urbanen und die kosmischen Figuren des Babelturms und des Sprachenbaums samt dessen rhizomatischem Widerpart; außerdem die Figuren der kosmischen und der nautischen Meer- und Mehrsprachigkeit. Abschließend werden interlinguale Sprachfiguren 'in actu' vorgeführt, auf dem Weg zu einem globoglotten Interlekt.
Sommaire Exergue………….4 Dédicaces….………..5 Gratitudes…………..6 Introduction générale..........................7 Première partie : Identification de la figure de l’exclu 0.Prolégomènes.......................14 0.1.Qu’est-ce que l’exclusion ?..................14 0.2.Qu’est-ce qu’un « exclu » ?......................14 I :Identification de la figure de l’exclu : I.1.L’initié...................................................15 I.2.L’intellectuel..........................16 I.3.Le pauvre...........................17 Deuxième partie : Essai d’herméneutique : II.4.L’exclu, une âme dans la tourmente....................20 II.5.L’exclu, face à l’école « dénaturée ».................22 II.6.L’exclu face à la problématique des Institutions.............24 Troisième partie : Exclusion et réalités sociales : III.7.L’univers socio-textuel.....................26 III.8.L’éternel fossé entre les « in » et les « out ».................28 Conclusion générale.....................30 Bibliographie et indexes des auteurs...................32 -------------------------------------------------------------------------------------------- CRELAF (Cercle de Reflexion des Etudiants en Littératures Africaines), Département de Littératures Africaines, Université Omar Bongo, Gabon
Dans ce travail, nous avons le dessein de traduire le caractère ambiguë de la langue, du langage à travers un projet oecuménique orienté vers la diversité dans l’unicité. Ahmadou KOUROUMA nous propose, à travers la bouche de son protagoniste, BIRAHIMA, de raconter un « blablabla » qui, en fin de compte, est complexe et fort enrichissant. Car sa mission est d’illustrer en filigrane la différence linguistique entre le français et le malinké. De même, Ytsia-MOON et les autres protagonistes de Parole de vivant semblent ne pas vouloir se laisser piéger par les incohérences de la langue française et complètent parfois leurs propos avec leur langue propre : le Ipunu. Ce travail, axé sur le langage à travers la langue d’ Ahmadou KOUROUMA et de Auguste MOUSSIROU MOUYAMA, n’est qu’un jalon. C’est assurément un thème que nous envisageons orienter vers l’exploration de toute la littérature africaine écrite, c’est-à-dire celle en langue anglaise et celle en langue française. Avant tout, nous tenons à avertir la classe littéraire du fait que ce travail que nous commençons fut entamé par Nicolas MBA ZUE2 lors de la journée du 24 janvier 20043 en hommage à Ahmadou KOUROUMA. Cela aurait pu nous détourner ou décourager du choix de ce thème. Mais une telle solution aurait été une fuite en avant. La métadiscursivité est un champ si vaste qu’au regard de cette première ébauche, on pourrait simplement parler d' « écorchure ». C’est ce qui fait en sorte que nous restions attachés à notre dessein d’en faire un thème d’étude pour les années à venir.
La Mémoire des villes
(2003)
Rapport de la conférence sur le Colloque International du Centre d'Etudes Comparatistes de l'Université Jean Monnet 2-4 mai 2002 à Saint-Etienne
Du 2 au 4 mai 2002, un colloque international s'est déroulé en France, à Saint-Etienne, organisé par le Centre d'Etudes Comparatistes de l'Université Jean Monnet. Au cours de ce colloque dont le thème central était 'La mémoire des villes', les divers intervenants ont tenté de cerner les problèmes liés a l'inscription de l'histoire dans respace urbain, et ce du romantisme à nos jours.
« Et si les crocodiles pleuraient pour de vrai… » est une nouvelle dans laquelle, semblet-il, l’écrivain et théoricien Ludovic Emane Obiang paraît asseoir une conception du monde et de la littérature basée sur une figure profonde de même qu’un phénomène essentiel que sont la figure du crocodile et le phénomène de la reconstruction. Sa nouvelle paraît nous plonger au coeur d’une question essentielle source de véritables angoisses. Les crocodiles pleurent-ils ? Et s’ils pleurent, pleurent-ils pour de vrai ? A quoi devons nous faire attention lorsqu’on nous invite à penser à partir de la figure du crocodile ? Ensuite, en quoi cette figue de crocodile a-t-elle rapport avec quelque chose de l’ordre de la reconstruction, car comme le souligne Ludovic Obiang, le maître mot de sa nouvelle est le phénomène de la reconstruction ? Qu’est-ce que la reconstruction ? A quoi renvoie la réalité du crocodile ?
Since antiquity, poetry and music in the Near East have been interrelated and were believed to have extraordinary powers. Both the context in which oral poetry is set, and the musically induced state of enchantment or ecstasy it produces, are defined in Arabic by the word 'ṭarab'. This article aims to provide an exhaustive definition of this concept, as well as a brief introduction to the artistic domain that encompasses extemporary performance of songs/poems, from the pre-Islamic period up until our modern era. Drawing on literary excerpts, the article attempts to highlight how music, literary performance and aesthetic emotion are amalgamated through the holistic experience of 'ṭarab', which has maintained its basic features virtually unchanged from the days of Ǧāhiliyya until the golden age of Umm Kulthum.
Plan Introduction I/ La localisation des dichotomies saussuriennes dans les deux oeuvres 1)le langage 2)la langue 3)la parole II./ Les composantes textuelles 1)L’instance narrative 2)Les descriptions 3)Les procédés de rhétorique III/ Le langage et l’expression littéraire : Entre appropriation et créativité 1)Les techniques narratives locales 2)L’écriture de l’humour comme stratégie de révolte Conclusion -------------------------------------------------------------------------------------------- CRELAF (Cercle de Reflexion des Etudiants en Littératures Africaines), Département de Littératures Africaines, Université Omar Bongo, Gabon
Pendant plusieurs décennies, la littérature congolaise s’est fait remarquer au niveau continental. Beaucoup d’auteurs et particulièrement les romanciers ont intéressé la critique littéraire tant qu’ils se sont distingués des autres écrivains africains par leur « façon d’écrire ». Par sa taille et le nombre de ses habitants, le Congo au XXè siècle peut être considéré comme le pays qui a le plus d’écrivains, en particulier les romanciers dont la qualité des oeuvres est manifeste. Et comme l’affirment Alain Rouch et Gérard Clavreuil, "la littérature congolaise compte actuellement parmi les meilleures, les plus prolifiques et les plus homogènes d’Afrique noire"[1] De son côté, Roger Chemain renchérit dans la préface à Tarentelle noire et diable blanc de Sylvain Bemba. Pour lui , le Congo en Afrique francophone « compte le plus fort pourcentage d’écrivains par rapport à l’ensemble de la population »[2]. Parmi les écrivains qui ont marqué l’histoire du roman congolais, on peut citer des noms célèbres tels Jean Malonga, Guy Menga, Sylvain Bemba, Jean Pierre Makouta MBoukou, Henri Lopes, Sony Labou Tansi, Emmanuel Dongala, Tchichélé Tchivéla, Tchicaya U Tam’Si... qui sont devenus aujourd’hui des classiques de la littérature (négro) africaine d’expression française. D’une façon générale, l’histoire du roman congolais se fonde sur un itinéraire marqué par deux « mouvements », deux façons d’écrire. -------------------------------------------------------------------------------------------- CRELAF (Cercle de Reflexion des Etudiants en Littératures Africaines), Département de Littératures Africaines, Université Omar Bongo, Gabon
En écho et en complément au dossier "Où va le livre en Afrique ?" (Africultures 57: http://www.africultures.com/php/index.php?nav=livre&no=1889), l’écrivain gabonais Ludovic Obiang interroge les choix faits dans les titres de littérature étudiés à l’école. ------------------------------------------------------------------------------------- CRELAF (Cercle de Reflexion des Etudiants en Littératures Africaines), Département de Littératures Africaines, Université Omar Bongo, Gabon
DEDICACES GRATITUDES INTRODUCTION- - - -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - -7 Formulation, délimitation et choix du sujet- - -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 9 Hypothèse de recherche- - - - - - -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -11 Cadre méthodologique- - - - - - -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 13 PREMIERE PARTIE : INSCRIPTION DU DON DANS L’OEUVRE D’AMINATA SOW FALL CHAPITRE I : TYPOLOGIE DES DONS- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 17 I.1.Le don des biens et services I.2.Le don de soi et de temps CHAPITRE II : ACTEURS DU DON- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 19 II.1.Le donateur II.2.Le donataire II.3.L’intermédiaire CHAPITRE III : AUTOUR DU DON- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -21 III.1.Le don comme forme d’échange III.2.Le don comme facteur d’intérêt DEUXIEME PARTIE : DON ET SOCIETE CHAPITRE IV : MOTIVATIONS DU DON- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -25 IV.1.La religion et l’indigence IV.2.La culture africaine CHAPITRE V : AVANTAGES DU DON- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 27 V.1.Le don comme acte humanitaire V.2.Le don comme vecteur du lien social CHAPITRE VI : DESAGREMENTS DU DON- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -29 VI.1.L’émergence des classes VI.2.La dette morale CONCLUSION- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 31 BIBLIOGRAPHIE- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 32 -------------------------------------------------------------------------------------------------- CRELAF (Cercle de Reflexion des Etudiants en Littératures Africaines), Département de Littératures Africaines, Université Omar Bongo, Gabon