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Au milieu du beau livre d’Anna Karla, le lecteur tombe sur les réflexions du général François-Amédée Doppet qui, dans sa préface aux »Mémoires politiques et militaires«(1797), rapporte les conditions nécessaires pour écrire une histoire véritable de la Révolution française. À son avis, il faudra un écrivain impartial, éloigné du chaos des événements, qui, tout d’abord, rassemblera tous les souvenirs écrits par les protagonistes de la Révolution, jusque-là encore dominés par l’esprit de parti. Seul cet écrivain pourra, avec l’impartialité de l’historien, extraire de ces mémoires une histoire complète des bouleversements révolutionnaires. La vérité sur la Révolution, donc, ne pourra être formulée que longtemps après la fin de celle-ci. ...
Le genre des questions-et-réponses dans la littérature grecque chrétienne se laisse mieux comprendre si l'on le définit comme une série de questions-et-réponses, présentées comme telles (et non comme des lettres ou des dialogues, par exemple) abordant des sujets variés et qui ne se réduisent pas à une seule catégorie de contenu (exégèse biblique ou explications scientifiques, par exemple). Ainsi restreint, le genre des questions-et-réponses dans la littérature grecque chrétienne connaît sa période la plus faste aux Ve-VIIIe s. dans des milieux monastiques ouverts sur les problèmes et les interrogations du monde. Ce genre, d'une grande souplesse et d'une grande vitalité, permet de traiter des questions d'une façon plus accessible et plus libre qu'il ne serait possible de le faire dans une homélie ou un traité théologique.
Postface
(2015)
Enfondant l’Académie française en 1635, le cardinal de Richelieu, Premier ministre de Louis XIII, lui avait assigné deux missions : la création d’undictionnaire de langue française etl'élaboration d’une poétique, d’une théorie littéraire analogue à celles qui existaient en Italie. Assurément, il souhaitait soutenir les écrivains français et leur donner une tribune, mais cette initiative n'était cependant pas exempte de considérations politiques. Bien qu'il n'ait pas envisagé la création d’une académie artistique, Richelieu n’excluait guère, de ses préoccupations, l'art : en 1627, il rappela à Paris Simon Vouet, alors à Rome, dans l’idée de développer un art typiquement français, qui serait indépendant des influences italiennes et flamandes. Il estimait qu’un État territorial modernese définissait toutautant par son art et sa littérature que par sa langue. La fondation de l’Académie royale de peinture et de sculpture en 1648, dans le contexte tourmenté de la Fronde, par le cardinal Mazarin, successeur de Richelieu, assignait à la nouvelle institution des tâches plus complexes quoiqu'assez voisines de celles de l’Académie française. Il s'agissait non seulement de témoigner de la noblesse de la peinture et de la sculpture, mais également de prodiguer aux générations successives une formation leur assurant de réelles qualités artistiques. ...