Linguistik
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This paper deals with the possessive constructions — either connective or relative — in Mbochi (C25), a Bantu language spoken in Congo-Brazzaville. In Mbochi, as in most languages of the same group (C20), the underlying /CV-/ form of nominal prefixes never surfaces as such but is targeted by two main processes: consonantal dissimilation and vowel elision. Both processes are in complementary distribution and the alternations triggered by them may explain the surface forms of both connective and relative constructions. In order to provide the necessary background for the study of Mbochi relative clauses, the three subject markers of Mbochi are introduced and the main verbal suffixes are also discussed. Thereafter, a detailed presentation and analysis of the relative constructions is given. Finally, we discuss the prosody of these constructions, showing that relative clauses in Mbochi have no particular tonal markers and we propose a model involving superimposed boundary tones to account for their intonation.
L'article étudie les diverses façons de poser des questions partielles en Embosi (C25). D'une part, la langue possède deux ensembles de pronoms/déterminants interrogatifs: 1) nda/nde, nda renvoyant aux animés et nde aux non-animés, 2) des mots interrogatifs en accord de classe avec le nom qu'ils déterminent ou qu'ils remplacent, segmentalement homophones des démonstratifs. Ces deux catégories de marqueurs appellent des réponses de nature différente. Par ailleurs, deux ensembles de constructions sont possibles pour les questions partielles portant sur le sujet, l'objet direct ou indirect: les constructions avec relatives et les constructions in situ. Les questions partielles sur le lieu, la cause, la manière se posent avec des adverbes et n'admettent que les constructions in situ. Sur le plan prosodique, il n'y a ni intonation ni groupement prosodique spécifique pour les questions partielles en Embosi. Leur seule caractéristique prosodique est un ton H facultatif (variable selon les locuteurs) sur la finale du mot qui précède le mot interrogatif.
Cet article propose une réflexion sur la manière dont la langue bàsàa (Bantu A 43 parlée au Cameroun) exprime la relativisation. En l’absence d’une classe grammaticale de pronoms relatifs la langue utilise la classe des démonstratifs. La stratégie démonstrative mise en place peut selon les cas, associer la classe des locatifs pour déterminer les degrés de définitude. La langue distingue également les relatives restrictives des relatives non-restrictives qui sont soit descriptives, soit emphatiques. Du point de vue prosodique, la fin de la relative en bàsàa coïncide avec une finale de Groupe Intonatif.
Le but principal de notre essai est de poser des problèmes. En résumé de ce qui a été proposé jusqu'ici, ces problemes peuvent être formulés comme suit : 1. Comment le principe de l'iconicité intervient-il dans la tâche de la représentation de nos conceptualisations par les moyens de la langue ? 2. Quelle est la place de l'iconicité dans le cadre d'un modele dimensionnel qui réunit les trois modes de représentation que Peirce a dénommés "icon", "index", "symbol" ? 3. Quelle est 1a fonction de l'iconicité et quels sont les facteurs qui font alterner l'iconicité prédominante avec la prédominance de chacun des deux autres modes de représentation ? Certes, ces problèmes sont de portée très générale et de solution difficile. Il ne peut s'agir ici de donner des solutions définitives, mais plutôt de montrer la direction vers où s'orienter.
Kant, Piaget et Unityp
(1988)
Le livre de H. Seiler, "Apprehension. Language, Object and Order", présente un grand intérêt même pour und épistémologue ne disposant pas d'une formation de linguíste. A cela il y a au moins deux raísons: en premier lieu "Apprehension. Language, Object and Order" étudie la notion d'objet introduisant la DIMENSION de l'APPREHENSION et, en deuxième lieu, à travers l'étude des langues elle vise une universalité fonctionelle de l'activité cognitive. La notion d'objet est traditionellement importante pour toute recherche épistémologique et ces dernières années elle a été définitivement liée aux recherches sémantiques (Tugendhat 1976: 48). "Apprehension. Language, Object, and order" englobe cet aspect; en effet, le terme de APPREHENSION indique l'activité de saisie notionelle de l'objet telle qu'elle apparaît dans les langues. La structure des langues, mise en évidence dans cette DIMENSION de l'APPREHENSION, est considerée comme la manifestation (REPRAESENTATIO) d'un concept, le REPRAESENTANDUM. Dans notre cas, il s'agit du concept d'objet, dont la richesse esst détectable par la complexité de la REPRAESENTATIO línguistique, qui en met en évidence la nature fonctionelle. Mais sa nature polymorphe, apparaissant dans les TECHNIQUES de la DIMENSION, fait que la saisie due réel mise en oeuvre par ce concept ne pourra pas se reduire à une simple perception de l'objet. En developpant les recherches de "Apprehension. Language, Object and Order", on purra dépasser non seulement les conceptions de la sémantique fondées sur la notion d'adéquation (ou de satisfaction), mais aussi celle qui se réclament d'un 'jeu de vérification' (Tugendhat 1976: 265). Ces conceptions, loin de se vider de leur sens, seront intégrées dans un cadre plus général. En effet, la nature même de l'objet dépend, dans sa définition et dans sa saisie, de cette activité. Le dépassement de la notion d'adéquation amène à une reformulation de l'ontologie, que l'ensemble de "Apprehension. Language, Object and Order" suggère. Il faudra introduire, à mon avis, une conception constructiviste.
Même dans le domaine de la typologie il est nécessaire de s'interroger sur le type de suppositions et sur le status des operations que l'on conduit pour en comprendre 1a valeur epistemologique, pour – en employant les mots de Ferdinand de Saussure – "montrer au linguistique ce qu'il fait". Car il est hors de doute que – pour le dire encore avec le maître genevois – dans une discipline qui s'occupe d'un phénomène humain si comp1exe et historiquement variable tel que le langage, "c'est le point de vue qui crée l'objet". L'objet d'une analyse n'est pas une chose qui 'va de soi'; il suffit de penser aux changements au cours du developpement de la linguistique du concept même de 'langue', tout comme celui de 'matière' en physique, au fur et à mesure que les connaissances ont avancé. Or, il y a dans les théories linguistiques les plus recentes et aussi à la page des suppositions qui sont suggérées, voire conditionnées, par le cadre theorique choisi, mais dont la réalité empirique reste à vérifier ou, ce qui revient au même, a falsifier.
Du fait de la traite négrière qui a vu des millions d’Africains être déportés aux Amériques, les langues européennes (anglais, espagnol, français, néerlandais, portugais) des colons qui y étaient déjà installés et qui avaient un fort besoin en main-d’oeuvre africaine, ont eu à intégrer à des degrés divers de nombreux mots africains. Les chercheurs qui travaillent sur ces africanismes sont d’accord pour dire que ces mots ont deux grandes origines africaines : bantoue et non-bantoue.
As has been noted previously, speakers with coronally low "flat" palates exhibit less articulatory variability than speakers with coronally high "domeshaped" palates. This phenomenon is investigated by means of a tongue model and an EPG experiment. The results show that acoustic variability depends on the shape of the vocal tract. The same articulatory variability leads to more acoustic variability if the palate is flat than if it is domeshaped. Furthermore, speakers with domeshaped palates show more articulatory variability than speakers with flat palates. The results are explained by different control strategies by the speakers. Speakers with flat palates reduce their articulatory variability in order to keep their acoustic variability low.