Linguistik
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Le but principal de notre essai est de poser des problèmes. En résumé de ce qui a été proposé jusqu'ici, ces problemes peuvent être formulés comme suit : 1. Comment le principe de l'iconicité intervient-il dans la tâche de la représentation de nos conceptualisations par les moyens de la langue ? 2. Quelle est la place de l'iconicité dans le cadre d'un modele dimensionnel qui réunit les trois modes de représentation que Peirce a dénommés "icon", "index", "symbol" ? 3. Quelle est 1a fonction de l'iconicité et quels sont les facteurs qui font alterner l'iconicité prédominante avec la prédominance de chacun des deux autres modes de représentation ? Certes, ces problèmes sont de portée très générale et de solution difficile. Il ne peut s'agir ici de donner des solutions définitives, mais plutôt de montrer la direction vers où s'orienter.
Du fait de la traite négrière qui a vu des millions d’Africains être déportés aux Amériques, les langues européennes (anglais, espagnol, français, néerlandais, portugais) des colons qui y étaient déjà installés et qui avaient un fort besoin en main-d’oeuvre africaine, ont eu à intégrer à des degrés divers de nombreux mots africains. Les chercheurs qui travaillent sur ces africanismes sont d’accord pour dire que ces mots ont deux grandes origines africaines : bantoue et non-bantoue.
La présente étude revisite la liste des langues bantoues du Gabon contenues dans la classification des langues bantoues de Guthrie (1967 - 1971), en y ajoutant une nouvelle langue, des nouveaux dialectes, et pour la première fois des sous dialectes. Prenant en compte les acquis des classifications antérieures des langues bantoues du Gabon, elle revient sur les propositions de codification de Maho (2003,2006 et 2007) visant à ajouter des nouvelles langues et de nouveaux dialectes dans la liste de Guthrie sans remettre en question le système de codification établi par ce dernier. Des nouvelles propositions sont formulées ici qui réanalysent ou réaménagent les modèles de codification avancés par cet auteur, tout en se portant en faux contre une sacralisation inavouée de la classification de Guthrie qui viserait à mettre ses propositions d’indexation des langues bantoues à l’abris de toute modification ou réaménagement. Enfin, la présente classification revient sur un certain nombre de dénominations et de problèmes orthographiques des noms de langues relevées dans les anciennes classifications, pour proposer des corrections qui tiennent comptent soit du bon sens, soit du point de vue des locuteurs ou des conventions de notation des langues bantoues arrêtées par les linguistes de l’Ecole de Tervuren.
On est parti ici du constat qu’il était impossible à Blanchon de poser les réflexes réels des schèmes tonals des thèmes nominaux du proto-bantou en wumvu de Malinga, à partir du moment où il s’interdisait, sur le plan méthodologique, d’observer le principe d’identité des niveaux de correspondance entre le proto-bantou et le wumvu de Malinga, c’est-à-dire niveau structurel proto-bantou égale niveau structurel wumvu. Nous nous sommes donc attelé dans la section 1 de cette étude à fixer la structure mélodique et tonale des substantifs du wumvu de Malinga, avant de donner les correspondances tonales entre les deux langues à la section 4. Il nous a paru également vicieux de la part de l’auteur d’avancer une explication, fûtelle historique, sur les faits de tonalité observés dans cette langue, dès lors qu’on ne possédait aucune étude quelconque sur la tonalité de cette dernière. Nous avons donc consacré la section 2 de ce travail à l étude des différents processus tonals relevés dans les substantifs du wumvu de Malinga. Dans la section 3, nous avons été amené à mettre en évidence l’incidence de l’accent dans le traitement de la tonalité de cette langue bantoue du Gabon, montrant par là les limites de l’hypothèse explicative de Blanchon. Enfin, en terme de perspective, on ne peut qu’appeler à la réalisation d’une description complète du wumvu de Malinga, afin que son étude historique ne soit que meilleure.
Depuis quelques mois, nous avons rassemblé et dépouillé au GRELACO (Groupe de Recherche en Langues et Cultures Orales) un ensemble relativement important de données inédites ou non sur les segments latents (appelés aussi segments flottants) dans les langues bantoues du Gabon. Le présent article se propose donc de faire le point sur ce que nous savons aujourd’hui de ces segments latents dans les langues bantoues du Gabon.
La nasalisation en Fang-mekè
(2006)
Le fang-mekè qui appartient au groupe linguistique (A75) est parlé dans les provinces de l’Estuaire (Libreville, Kango, et rive gauche de l’Estuaire),du Moyen-Ogooué (Lambaréné, Ndjolé), de l’Ogooué-Ivindo (Makokou) et du Woleu-Ntem (Mitzic). Le seul travail connu à ce jour sur cette langue à été réalisé par Nzang Obame (2004). Il s’agit d’un mémoire de maîtrise à orientation linéaire, portant sur la description phonologique du fang-mekè parlé au quartier Lalala de Libreville et dont le foyer d’origine est situé à la rive gauche de l’Estuaire. On comprendra donc que pour la réalisation de la présente étude portant sur la nasalisation en fang-mekè, nous nous appuyons uniquement sur le travail de Nzang Obame.
Même dans le domaine de la typologie il est nécessaire de s'interroger sur le type de suppositions et sur le status des operations que l'on conduit pour en comprendre 1a valeur epistemologique, pour – en employant les mots de Ferdinand de Saussure – "montrer au linguistique ce qu'il fait". Car il est hors de doute que – pour le dire encore avec le maître genevois – dans une discipline qui s'occupe d'un phénomène humain si comp1exe et historiquement variable tel que le langage, "c'est le point de vue qui crée l'objet". L'objet d'une analyse n'est pas une chose qui 'va de soi'; il suffit de penser aux changements au cours du developpement de la linguistique du concept même de 'langue', tout comme celui de 'matière' en physique, au fur et à mesure que les connaissances ont avancé. Or, il y a dans les théories linguistiques les plus recentes et aussi à la page des suppositions qui sont suggérées, voire conditionnées, par le cadre theorique choisi, mais dont la réalité empirique reste à vérifier ou, ce qui revient au même, a falsifier.
Kant, Piaget et Unityp
(1988)
Le livre de H. Seiler, "Apprehension. Language, Object and Order", présente un grand intérêt même pour und épistémologue ne disposant pas d'une formation de linguíste. A cela il y a au moins deux raísons: en premier lieu "Apprehension. Language, Object and Order" étudie la notion d'objet introduisant la DIMENSION de l'APPREHENSION et, en deuxième lieu, à travers l'étude des langues elle vise une universalité fonctionelle de l'activité cognitive. La notion d'objet est traditionellement importante pour toute recherche épistémologique et ces dernières années elle a été définitivement liée aux recherches sémantiques (Tugendhat 1976: 48). "Apprehension. Language, Object, and order" englobe cet aspect; en effet, le terme de APPREHENSION indique l'activité de saisie notionelle de l'objet telle qu'elle apparaît dans les langues. La structure des langues, mise en évidence dans cette DIMENSION de l'APPREHENSION, est considerée comme la manifestation (REPRAESENTATIO) d'un concept, le REPRAESENTANDUM. Dans notre cas, il s'agit du concept d'objet, dont la richesse esst détectable par la complexité de la REPRAESENTATIO línguistique, qui en met en évidence la nature fonctionelle. Mais sa nature polymorphe, apparaissant dans les TECHNIQUES de la DIMENSION, fait que la saisie due réel mise en oeuvre par ce concept ne pourra pas se reduire à une simple perception de l'objet. En developpant les recherches de "Apprehension. Language, Object and Order", on purra dépasser non seulement les conceptions de la sémantique fondées sur la notion d'adéquation (ou de satisfaction), mais aussi celle qui se réclament d'un 'jeu de vérification' (Tugendhat 1976: 265). Ces conceptions, loin de se vider de leur sens, seront intégrées dans un cadre plus général. En effet, la nature même de l'objet dépend, dans sa définition et dans sa saisie, de cette activité. Le dépassement de la notion d'adéquation amène à une reformulation de l'ontologie, que l'ensemble de "Apprehension. Language, Object and Order" suggère. Il faudra introduire, à mon avis, une conception constructiviste.
Nous nous intéresserons à la question de l'utilisation qui est faite des langues nationales, notamment dans le système éducatif. C'est un fait connu en effet que la langue officielle du Burkina est le français et que tout l'enseignement formel, du premier jour à l'école jusqu'au dernier jour à l'université en passant par le secondaire se fait exclusivement en français (comme d'ailleurs dans beaucoup d'autres pays dits "francophones"). Il s'en suit que la langue française est très valorisée et valorisante, étant la langue du peu d'élus qui sont allés à l'école, la langue des fonctionnaires de l'État et de la classe dirigeante, la langue de l'administration, de la justice, la langue de communication internationale. Se pose alors la question de savoir ce qu'on fait des langues du pays, pour lesquelles on utilise le terme de "langues nationales".
Cet article propose une réflexion sur la manière dont la langue bàsàa (Bantu A 43 parlée au Cameroun) exprime la relativisation. En l’absence d’une classe grammaticale de pronoms relatifs la langue utilise la classe des démonstratifs. La stratégie démonstrative mise en place peut selon les cas, associer la classe des locatifs pour déterminer les degrés de définitude. La langue distingue également les relatives restrictives des relatives non-restrictives qui sont soit descriptives, soit emphatiques. Du point de vue prosodique, la fin de la relative en bàsàa coïncide avec une finale de Groupe Intonatif.