Linguistik
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This paper deals with the possessive constructions — either connective or relative — in Mbochi (C25), a Bantu language spoken in Congo-Brazzaville. In Mbochi, as in most languages of the same group (C20), the underlying /CV-/ form of nominal prefixes never surfaces as such but is targeted by two main processes: consonantal dissimilation and vowel elision. Both processes are in complementary distribution and the alternations triggered by them may explain the surface forms of both connective and relative constructions. In order to provide the necessary background for the study of Mbochi relative clauses, the three subject markers of Mbochi are introduced and the main verbal suffixes are also discussed. Thereafter, a detailed presentation and analysis of the relative constructions is given. Finally, we discuss the prosody of these constructions, showing that relative clauses in Mbochi have no particular tonal markers and we propose a model involving superimposed boundary tones to account for their intonation.
As has been noted previously, speakers with coronally low "flat" palates exhibit less articulatory variability than speakers with coronally high "domeshaped" palates. This phenomenon is investigated by means of a tongue model and an EPG experiment. The results show that acoustic variability depends on the shape of the vocal tract. The same articulatory variability leads to more acoustic variability if the palate is flat than if it is domeshaped. Furthermore, speakers with domeshaped palates show more articulatory variability than speakers with flat palates. The results are explained by different control strategies by the speakers. Speakers with flat palates reduce their articulatory variability in order to keep their acoustic variability low.
L'article étudie les diverses façons de poser des questions partielles en Embosi (C25). D'une part, la langue possède deux ensembles de pronoms/déterminants interrogatifs: 1) nda/nde, nda renvoyant aux animés et nde aux non-animés, 2) des mots interrogatifs en accord de classe avec le nom qu'ils déterminent ou qu'ils remplacent, segmentalement homophones des démonstratifs. Ces deux catégories de marqueurs appellent des réponses de nature différente. Par ailleurs, deux ensembles de constructions sont possibles pour les questions partielles portant sur le sujet, l'objet direct ou indirect: les constructions avec relatives et les constructions in situ. Les questions partielles sur le lieu, la cause, la manière se posent avec des adverbes et n'admettent que les constructions in situ. Sur le plan prosodique, il n'y a ni intonation ni groupement prosodique spécifique pour les questions partielles en Embosi. Leur seule caractéristique prosodique est un ton H facultatif (variable selon les locuteurs) sur la finale du mot qui précède le mot interrogatif.
Nous présentons ici différents algorithmes d’analyse pour grammaires à concaténation d’intervalles (Range Concatenation Grammar, RCG), dont un nouvel algorithme de type Earley, dans le paradigme de l’analyse déductive. Notre travail est motivé par l’intérêt porté récemment à ce type de grammaire, et comble un manque dans la littérature existante.
Cet article étudie la relation entre les grammaires darbres adjoints à composantes multiples avec tuples darbres (TT-MCTAG), un formalisme utilisé en linguistique informatique, et les grammaires à concaténation dintervalles (RCG). Les RCGs sont connues pour décrire exactement la classe PTIME, il a en outre été démontré que les RCGs « simples » sont même équivalentes aux systèmes de réécriture hors-contextes linéaires (LCFRS), en dautres termes, elles sont légèrement sensibles au contexte. TT-MCTAG a été proposé pour modéliser les langages à ordre des mots libre. En général ces langages sont NP-complets. Dans cet article, nous définissons une contrainte additionnelle sur les dérivations autorisées par le formalisme TT-MCTAG. Nous montrons ensuite comment cette forme restreinte de TT-MCTAG peut être convertie en une RCG simple équivalente. Le résultat est intéressant pour des raisons théoriques (puisqu’il montre que la forme restreinte de TT-MCTAG est légèrement sensible au contexte), mais également pour des raisons pratiques (la transformation proposée ici a été utilisée pour implanter un analyseur pour TT-MCTAG).
Le concept d’eurocompréhension signifie intercompréhension dans les trois grands groupes linguistiques européens, à savoir les langues romanes, slaves et germaniques. Il s’agit, en respectant les objectifs1 de la politique linguistique de l’Union Européenne, de parvenir de façon modulaire au plurilinguisme par le biais de compétences réceptives. Dans ce cadre, les recherches linguistiques effectuées sur l’intercompréhension fournissent les bases de transfert interlangues pour l’exploitation cognitive de la parenté entre les langues des groupes différents. ...
Cet article propose une réflexion sur la manière dont la langue bàsàa (Bantu A 43 parlée au Cameroun) exprime la relativisation. En l’absence d’une classe grammaticale de pronoms relatifs la langue utilise la classe des démonstratifs. La stratégie démonstrative mise en place peut selon les cas, associer la classe des locatifs pour déterminer les degrés de définitude. La langue distingue également les relatives restrictives des relatives non-restrictives qui sont soit descriptives, soit emphatiques. Du point de vue prosodique, la fin de la relative en bàsàa coïncide avec une finale de Groupe Intonatif.