CompaRe | Allgemeine und Vergleichende Literaturwissenschaft
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Die Gestaltung eines Fremdsprachenunterrichts ist ohne Texte kaum vorstellbar, da sie Mittel für das Lehren und Lernen einer Fremdsprache sind. Die Arbeit mit Texten dient zur Aneignung von grammatischen Regeln und durch diese Aneignung werden die Verknüpfungen der Sätze und die Wiederaufnahmerelationen in einem Text leichter semantisiert. Die Sätze haben in einem Text einen Zusammenhang, was durch die Wiederaufnahmen von Ausdrücken hergestellt wird. Durch die Bearbeitung der Wiederaufnahmestrukturen erkennen die Lernenden den thematischen Zusammenhang und durch Übungen lernen sie, wie die Wiederaufnahme geleistet wird. In der vorliegenden Arbeit wurde die Kurzgeschichte 'Das Brot' von Wolfgang Borchert bezüglich der Wiederaufnahmerelationen analysiert und mit seiner türkischen Wiedergabe verglichen. Dabei wurden Unterschiede festgestellt und diese aufgezeigt.
Günümüzde, çevrilecek olan metnin sayfa düzeninin basıma hazır hale getirilmesinin çevirmenlerden sıkça istenmesi, çevirmenlik mesleğine olan bakış açısının değiştiğini açıkça göstermektedir. Kaynak kültürde var olan görsel bilgilerin alımlanması ve bunların erek kültüre uygun bir şekilde aktarılması gerekmektedir. Çeviri eğitiminde ‘başarılı’ bir çevirinin yalınızca sözcüklerin ve söz diziminin doğru aktarılmasıyla gerçekleşmeyeceği bilgisi edebi metinlere yönelik çözümleme yöntemini kullanarak verilebilir. Yan metinlerin değerlendirilmesi anlama sürecine katkı sağlar ve kültürel öğrenmeyi kolaylaştır. Bu bağlamda öğrencilere uyguladıkları çeviri stratejisini gerekçelendirme beceresi kazandırır. Edebi metinlerin çözümlenmesinde, yazar tarafından bilinçli kullanılan biçimsel özelliklerin ayırt edilmesi önemlidir. Bu doğrultudan yola çıkarak, bu çalışmada, çeviri sürecinde yan metinlerin önemini ortaya çıkarmaya çalışılacak ve bu bağlamda makro yapının çözümlenmesi yönteminden yararlanılacaktır. Bu nedenle "Wir Kinder vom Bahnhof Zoo,-Christiane F" adlı eserin Türkçe çevirisi "Eroin,-Christiane F'in Korkunç Anıları" [Die erschreckenden Erlebnisse der Christiane F.] kullanılacaktır. Ele alınan metnin çözümlenmesi, Koller tarafından ileri sürülen “alımlayıcının farklı beklentilerini saptayan ölçütler” (2004) göz önünde bulundurarak yapılacaktır.
Im wissenschaftlichen Bereich nimmt die Bedeutung der Kinderliteratur und deren Übersetzung weltweit eine besondere Stellung ein, da es sich bei der Ziellesergruppe um Kinder handelt. Kinderliteratur wird von Erwachsenen verfasst. Daher sollten die erwachsenen Schriftsteller in der Lage sein, wie ein Kind zu denken, die Welt der Kinder zu verstehen und Dichtungen so kinderverständlich hervorzubringen, dass sie in deren Welt passen. Gleichermaßen müssen die Übersetzer von Kinderliteratur diese auf eine für Kinder verständliche Art übersetzen. Diese Studie diskutiert zunächst die Kinderliteraturübersetzung aus theoretischer Sicht und befasst sich mit theoretischen Ansätzen in kinderliterarischer Übersetzung. Danach wird die Übersetzung von "Der Teddy und die Tiere", eine Bilderbuchgeschichte vom berühmten deutschen Schriftsteller Michael Ende, im Rahmen der Übersetzungswissenschaft untersucht. Die Schwierigkeiten, die die Übersetzerin bei der Übersetzung des erwähnten Werkes begegnete und die Übersetzungsstrategien, die zur Überwindung dieser Schwierigkeiten verwendet wurden, werden deskriptiv im Lichte der Übersetzungstheorien der Kinderliteratur erforscht. Die Analyse zeigt, dass die Übersetzerin die domestizierende Übersetzungsstrategie bevorzugt.
Der Beitrag von Daniel Weidner stellt anhand dreier kommentierter Bibelübersetzungen im 18. Jahrhundert verschiedene Kommentierungsverfahren als Möglichkeiten kritischer Bibellektüre vor, die sich eben nicht nur an ein Fachpublikum, sondern vor allem auch an die Öffentlichkeit wendet. Seine Untersuchung setzt an der Zäsur in der Aufklärung an. Anhand der Kommentierungsverfahren in der Wertheimer Bibel (1702-1749), in Michaelis' kommentierender Bibelübersetzung "mit Anmerkungen für Ungelehrte" (1769-1792) und in Herders Liedern der Liebe (1778) zeigen sich durchaus verschiedene Strategien der Übertragung, Aktualisierung und Anpassung: Die Wertheimer Bibel 'übersetzt' die Wörter der Bibel in die Sprache der kritischen Vernunft, Michaelis will popularisieren, nutzt aber die Historisierung auch zur Apologetik gegen etwa deistische Kritik, und Herder zerlegt den Text kritisch, um ihn poetisch lesen zu können und den Leser zu erreichen. Indem die verschiedenen Kommentare dabei auch ihre eigenen Spannungen und Paradoxien ausstellen - etwa, indem sie ihrerseits weitere Kommentare fordern oder sich unlösbare Aufgaben stellen -, wird deutlich, wie schwer auf einen Nenner zu bringen der Übergang zur Moderne ist.
Le présent article est consacré à la controverse sur la composition des pantoufles dans le conte Cendrillon ou la petite pantoufle de verre de Charles Perrault. A l'origine de cette controverse, Balzac fait parler un de ses personnages (un pelletier) qui propose de remplacer "verre" par "vair " (petit-gris, écureuil) et qui pense ainsi corriger ce qui lui semble être une erreur. La présente contribution propose une lecture qui permet de déceler une logique de substitution dans le texte de Perrault, logique qui suit le long des deux chaînes sémantiques "mère (morte) – cendre – vair" et "verre – grâce – marraine".
Le présent volume s'ouvre sur l'article programmatique d'Yvette Sánchez (Saint-Gall), qui se penche ici sur le faux entendu comme forgerie ou tromperie, tel que l’ont pratiqué à tour de rôle Cervantès, Borges et Max Aub en rappelant les liens étroits que le faux entretient avec la notion de fictionalisation. Si la traduction fait depuis plusieurs années l'objet d'une attention accrue de la part des littéraires, Martine Hennard Dutheil de la Rochère (Lausanne) montre dans sa contribution que la poétique traductive d'Angela Carter accorde une place particulièrement riche aux fautes de traduction dans son travail de réécriture des contes de fées de Perrault. Dans une perspective similaire, Angela Daiana Langone (Cagliari) montre que l'émergence du théâtre arabe moderne est jalonnée non seulement de fautes de traduction, mais également d’autres malentendus lorsqu'il s'agit d’adapter les exemples occidentaux, en l'occurrence Molière, à un contexte culturel pour lequel le théâtre est synonyme non seulement de modernité, mais aussi d'émancipation ; un fait que la contribution d'Oliver Kohns (Luxembourg) qui porte sur les enjeux de la modernisation dans la Turquie d'Orhan Pamuk vient illustrer à propos de son célèbre roman Le Musée de l'innocence, qui entretient lui aussi une relation marquée par des malentendus productifs avec la littérature occidentale. Que le contresens n'est pas seulement un moteur de la création, mais aussi un indicateur des aléas auxquels est soumis le savoir dès que l'écriture de création s'en saisit fait l'objet de la contribution de Sophie Jaussi (Fribourg), consacrée à l'écrivain contemporain Philippe Forest. Les malentendus sont en effet susceptibles de devenir les instruments de l'expression d'une résistance à toute forme d'hégémonie, que ce soit de la langue ou du pouvoir : telle est la thèse que défend Vidya Ravi Allemann (Fribourg) à partir d’une lecture croisée de deux nouvellistes postcoloniales, à savoir Nadine Gordimer et Anita Desai. Karl-Werner Modler (Baden) montre dans sa contribution que ce sont souvent des détails d'apparence anodine, comme la pantoufle de verre de la Cendrillon de Perrault qui se mue sous la plume de Balzac en une pantoufle de vair, qui permettent d'observer le travail d'une logique de substitution qui marque le régime de la littérarité. Dans l'article de Dimitri Tokarev (Saint Pétersbourg), ce sont les contacts culturels entre Russes et Français dans les années 1930, en l'occurrence le travail du Studio franco-russe, qui témoignent de la productivité des malentendus lorsqu'il s'agit de réfléchir ensemble sur des notions apparemment aussi universelles que celles d'humanisme ou d'intellectualisme. Le jeu avec des étymologies souvent fantaisistes et parfois même fausses est au centre de la contribution que Stefanie Heine (Zurich) consacre au poète américain Charles Olson et à sa production de projective verse qui est censée capter une langue en action qui crée de nouvelles significations. Que l'erreur peut même constituer un aspect essentiel de toute forme d’apprentissage, dans la mesure où il s'agit de transformer l'erreur en une occasion, pour l'enseignant, d'entrer dans la pensée de l'élève, est la thèse que défend Thomas Vercruysse (Genève) dans son article consacré au kairos en contexte pédagogique. Enfin, le dossier consacré à l'erreur productive se ferme avec la contribution de Sandro Zanetti (Zurich), qui évoque à partir de quelques exemples de Walter Benjamin et de Josef Guggenmos la créativité intrinsèque de l'acte d'entendre, puis de lire, depuis l'enfance jusqu'à l'âge adulte. Dans une seconde section, plus courte, le présent numéro de Colloquium Helveticum accueille, éditées par Sophie Jaussi, des contributions choisies des journées du programme doctoral suisse en littérature générale et comparée, qui ont eu lieu en novembre 2015. Ces contributions, présentées plus en détail en tête de la seconde section, sont dues à Valérie Hantzsche, Lukas Gloor, Joëlle Légeret et Tea Jankovic. La rubrique "Varia" accueille quant à elle un essai de Monika Kasper, consacré à l'un des derniers poèmes de Celan, EINKANTER, qui donne forme à la rencontre entre la peinture de Rembrandt et la poésie de Celan. Enfin, le Colloquium Helveticum accueille Thomas Hunkeler désormais une section consacrée à de nouvelles parutions d'intérêt comparatiste. Cette dernière section, qui est appelée à se développer ces prochaines années, est dirigée par Joëlle Légeret.
Cet article examine le rôle souvent occulté et pourtant essentiel de la traduction comme source d'innovation et de créativité dans l'histoire littéraire et la théorie. Il s'appuie sur plusieurs exemples allant du fameux épisode de la création d'Ève à partir de la "côte d'Adam" dans la Bible de Jérôme, basée sur la traduction fautive du mot hébreu "qaran" en latin et reflétant le biais patriarcal de Jérôme, à la traduction, tronquée du Deuxième Sexe de Simone de Beauvoir (1946) par le zoologiste retraité Howard M. Parshley qui allait néanmoins inspirer des études marquantes de la seconde vague féministe américaine telles que "The Feminine Mystique" (1963) de Betty Friedan et "Sexual Politics" (1970) de Kate Millett. L'exemple le plus développé retrace l'interaction productive de la traduction et de la réécriture dans la fiction d'Angela Carter, de "The Fairy Tales of Charles Perrault" (1977) jusqu'à ses célèbres "stories about fairy stories" recueillies dans "The Bloody Chamber and Other Stories" (1979) et "American Ghosts and Old World Wonders" (1992). Je propose de lire les variations de Carter sur "Aschenputtel" dans "Ashputtle or The Mother's Ghost" comme un correctif à sa traduction de la morale de "Cendrillon ou la Petite Pantoufle de Verre" de Perrault. La poétique traductive (translational poetics) de Carter démontre ainsi l'impact crucial de la traduction – y compris des erreurs – sur la démarche de l'écrivain, qui associe la (re)lecture créative inhérente à l'activité de traduction au travail de (ré)écriture jusqu'à en faire la matrice à partir de laquelle elle a élaboré son oeuvre singulière.
Des critiques et écrivains de nouvelles ont défendu l'idée que la brieveté et un unique moment de clarté sont les éléments essentiels du format court typique de la nouvelle. Cependant, la nouvelle postcoloniale est plurielle, polyphonique et versatile, et elle a tendance à s'appuyer sur le désaccord culturel, social, et linguistique. Ce chapitre examine la traduction et l'échec de celle-ci dans l'oeuvre de deux nouvellistes prolifiques qui viennent des deux différentes traditions postcoloniales : Nadine Gordimer et Anita Desai. La prémisse de mon argument est que les nouvelles de ces écrivains ont pour la plupart lieu dans des espaces périphériques, par exemple des villages et des avant-postes. Elles dramatisent une forme de processus postcolonial de désengagement des centres de pouvoir en explorant et en remettant en question des hiérarchies discursives. Cette renégociation implique la présence de perspectives multiples et de subjectivités plurielles, de même qu'elle insiste sur des traductions problématiques et des malentendus surgissant en leur sein. Par l'étude de textes de Gordimer et Desai, ce chapitre considère plusieurs formes de malentendus – fausses représentations, mécompréhension, traductions erronées et obstructions linguistiques – qui ses présentent dans deux nouvelles. Il ressort de cette analyse que les malentendus sont susceptibles de devenir les instruments de l'expression d'une résistance dans les sites hégémoniques de la langue et du pouvoir.