Afrika südlich der Sahara
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The article consists in a comparative reading of three novels: Um rio chamado tempo by Mia Couto, Le pain des corbeaux by Lhoussain Azergui and Paw królowej by Dorota Masłowska. In spite of the difference of the historical circumstances of Mozambique, Morocco and Poland, these three books meet at an intersecting point: the emergence of an intelligentsia that uses literacy and writing as an instrument to deconstruct the post-colonial concept of nation and to operate a trans-colonial renegotiation of identity. By the notion of trans-colonial, I understand the opposition against new kinds of symbolic violence that emerged after the end of the colonial period; here this new form of oppression is related to the concept of national unity – an artificial construct that leaves no place for a dualism or pluralism of cultural reality (two shores of the Zambezi river, Arab and Berber dualism in Morocco, "small homelands" in Poland).
The young heroes of the novels grasp the pen in order to break through the falseness or the taboos created by the fathers, establishing, at the same time, the relation of solidarity with the world of the grandfathers. The act of writing becomes an actualization of the ancestral universe of magic. The settlement of accounts with the parental generation concerns the vision of nation built upon the resistance against the colonizer (it also refers to the Polish cultural formation, based on the tradition of uprisings and resistance against the Russians).
SOMMAIRE EXERGUE……………………………………………………………………2 DEDICACES…………………………………………………………………3 GRATITUDES……………………………………………………………….4 SOMMAIRE………………………………………………………………… 5 INTRODUCTION………………………………………………………….6 O. HISTORIOGRAPHIE…………………………………………………….7 O.1. FORMULATION ET DELIMITATION DU SUJET…………………..8 O.2. INTERET DU SUJET…………………………………………………..9 O.3. PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESE DE RECHERCHE…………..10 O.4. CADRE METHODOLOGIQUE……………………………………… 11 PREMIERE PARTIE : LA POETIQUE DU MIRAGE……………… 12 CHAPITRE I : LE CONTEXTE RURAL………………………… 13 · LA VIE AU VILLAGE : QUOTIDIEN DIFFICILE…13, 14 CHAPITRE II : L’ IMMIGRATION………………………………….15 2.1. LE RETOUR DE L’IMMIGRE AU PAYS NATAL 15,16 2.2. LE REVE…………………………………………… 16,17 2.3. MADICKE……………………………………………… 17 DEUXIEME PARTIE : ESSAI DE DECONSTRUCTION DU MYTHE DU MIRAGE……………………………………………………………………18 CHAPITRE III : L’IMMIGRATION EN QUESTION…………………19 3.1. LA DEMYSTIFICATION DE L’OCCIDENT…………19,20 3.2. LA SITUATION DE L’IMMIGRE EN FRANCE…20, 21,22 CONCLUSION……………………………………………………………23,24 BIBLIOGRAPHIE…………………………………………………25,26,27,28 -------------------------------------------------------------------------------------------- CRELAF (Cercle de Reflexion des Etudiants en Littératures Africaines), Département de Littératures Africaines, Université Omar Bongo, Gabon
Só me resta dizer que se estivesse diante de meu pai, dir-lhe-ia que o grande mérito de Agostinho Neto não foi o de produzir poesia de qualidade, já que os seus textos não ultrapassam o nível sofrível, mas o facto de ele ter dado à sua mensagem uma estrutura poética a fim de fazer vingar o seu projecto político-ideológico, que culminou com a independência do país aos 11 de Novembro de 1975 e é nesta perspectiva que Neto terá de ser recordado, ou seja, como o Fundador da Nação Angolana, porque os seus poemas estão muito aquém do que se poderia considerar uma verdadeira obra de arte.
Following on the ADEA/APNET study on inter-African Book trade that was commissioned in 1999, ADEA tasked APNET to facilitate the production of national book industry updates in each country. The updates are aimed at encouraging commercial development of inter-African book trade and to make available to the public, total systematic and current situations on the book trade in each country.
L'éveil à la vie politique des larges masses africaines sous domination francaise constitue un des points saillants des bouleversements consécutifs à la seconde guerre mondiale. C'est ce qui fondamentalement nous a conduit à travailler sur ce sujet qui nous a été propose par le professeur Abdoulaye Bathily: Le rassemblement democratique africain et la lutte anticoloniale de 1946 a 1958.
Pour ce qui est de la période précoloniale, l'existence, en Afrique au sud du Sahara, de cette forme de déviance qu'est le banditisme social peut poser problème; pour la période coloniale par contre, la présence de ce phénomène ne peut souffrir aucune contestation, tant les témoignages l'attestant sont à la fois nombreux, divers et concordants. Ainsi, tout au long de cette dernière séquence historique, dans beaucoup de régions du continent, il nous est offert de multiples exemples d'initiatives individuelles et marquantes de protestation sociale. Face à la déficience des structures traditionnelles de riposte, des hommes d'action ont opposé un refus individuel à la mise en place violente de l'ordre colonial. Retranchés dans les zones échappant au contrôle de la nouvelle autorité, ils ont essayé de tenir tête à son action intégratrice, et l'échec de celle-ci - quelle qu'en puisse du reste être la raison - expliquerait certaines carrières de bandit social.
Au nombre de ces littératures d'Afrique subsaharienne, il y a la littérature gabonaise. Cependant, par rapport aux autres littératures d'Afrique subsaharienne francophone qui sont plus connues, la littérature gabonaise souffre encore d'un manque de visibilité et d'auteurs de renommée internationale. Et pourtant, il y a dans ce pays une vie et surtout une pratique de la littérature où les genres littéraires ont réussi à s'imposer. Nous donnerons d'abord un aperçu des premières écritures au Gabon; puis, à partir de cinq genres majeurs de la littérature gabonaise bien identifiés, à savoir le théâtre, l'essai, la nouvelle, le roman et la poésie, nous étudierons leur parcours général et leur évolution, depuis les premières publications jusqu'à celles de nos jours.
L’année académique 2003-2004 a été, s’il faut le dire, celle de la sortie officielle et du lancement des activités scientifiques du Centre d’Études en Littérature Gabonaise (CELIG). La tâche première fut celle de la mise en place d’un Conseil de direction du Centre, conformément aux règles en vigueur à la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de l’Université Omar Bongo de Libreville. Cinq postes furent donc créés, et l’équipe se mit au travail aussitôt. Par cet acte, notre jeune Centre entrait dans le juron des centres de recherches et laboratoires de recherche reconnus par l’Université. ...
La situation de la littérature au Gabon a souvent suscité nombre d’interrogations. Généralement perçue comme une littérature nationale jeune, elle ne fait pas pour autant l’économie des débats scientifiques de l’heure sur la littérature en tant qu’institution. Au niveau national, la critique ne l’a pas épargnée. Par rapport à la qualité d’écriture de certaines de ses œuvres, celle-ci a vite réagi. Luc Ngowet, essayiste et critique gabonais, n’a pas tardé à fustiger ce manquement majeur à travers un titre révélateur : « littérature gabonaise : un renouveau en trompe-l’œil. » Magloire Ambourhouët-Bigmann, universitaire et critique gabonais, traduit à son tour cette situation : « La littérature gabonaise suscite toujours d’embarrassantes interrogations : "Existe-t-elle vraiment ?", "Quels sont ses auteurs ?" - silences embarrassés... Même la petite minorité de Gabonais ne doutant pas de la "réalité" de sa littérature la connaît mal. » Mais au delà du livre qui constitue l’élément de base d’une littérature, se constituent autour de celui-ci un ensemble d’acteurs dont les enjeux politiques sont différents les uns des autres. L’analyse sociocritique de la littérature gabonaise envisagée ici, intéresse autant que faire se peut les questions inhérentes aux politiques des acteurs sociaux non écrivains qui, dans leur interaction, se construisent autour de l’œuvre publiée ; c’est-à-dire en amont et en aval de celle-ci. L’autre intérêt soulevé par cette question est le comment s’institutionnalise la littérature au Gabon. Ce que le qualificatif "sociocritique", adjoint au substantif "analyse", nomme ici, c’est en effet, une des tendances ou visions de la sociocritique. Comme le dit Isabelle Tournier : « L’extension internationale de la ou des sociocritique(s) rassemble sous ce terme plusieurs tendances ou écoles, les unes proches de la sociologie de la littérature (Jacques Dubois), d’autres issues de l’analyse des discours (Marc Angenot, Antonio Gómez-Moriana, Régine Robin), d’autres plus préoccupées des fondements d’une sociologie plus littéraire (Pierre Zima), [...]. » C’est la première tendance, celle théorisée par Jacques Dubois, qui va retenir notre attention dans la présente étude. Pour amorcer notre analyse sociocritique de la littérature gabonaise, nous donnerons d’abord un éclairage sur la question de l’institution littéraire envisagée par Jacques Dubois et Jòzef Kwaterko , auteurs de travaux inauguraux sur la question ; puis nous nous intéresserons aux acteurs institutionnels en présence et aux enjeux politiques.
Dans sa biographie parue dans Anthologie de la littérature gabonaise (1976), les co-auteurs Yvonne Léyimangoye et Blaise Nicolas écriront : « il est très tôt initié à la tradition par son père, réputé pour sa connaissance des Sciences sacrées. […]. il apprend auprès de Zuè-Nguéma, Eko Bikoro et Edou Ada l’art de jouer du Mvett. […]. Ecrire le Mvett a été pour lui une manière d’apporter sa contribution à la culture universelle.» (p. 35). L’oeuvre de Tsira Ndong Ndoutoume ne se circonscrit pas uniquement au Mvett. Passionné d’écriture, c’est lui qui publie en 1944 l’une des premières nouvelles de la littérature gabonaise : Que les pieds voyagent afin que les yeux voient. En 1970, avec le tome 1 du Mvett, il est le deuxième gabonais, après André Raponda-Walker, à publier une oeuvre littéraire dans la prestigieuse maison d’édition Présence Africaine.