SFB 268
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Malgré le nombre assez élevé des écrits relatifs aux BObO, force est d'admettre que leur langue reste encore peu connue chez des spécialistes de la linguistique. Cela est dû au fait que les différents travaux effectués à ce jour restent assez limités quant à leur diffusion. En effet, une grande partie de ces travaux est l'oeuvre d'étudiants de linguistique et, de ce fait, ils ne connaissent pas une diffusion internationale pouvant les mettre à la portée des spécialistes d'autres pays. Parmis les écrits linguistiques portant sur le bObO, un seul a été publié à la SELAF en France. Il s'agit du dictionnaire de Le Bris et Prost (1981). Les autres écrits ne sont que difficilement accessible soit auprès de leurs auteurs, soit auprès des établissements où ils ont été effectués. Notre objectif à travers la présente communication est de camper le bobo en tant que langue d'une communauté linguistique donnée, de le situer dans le contexte géolinguistique du Burkina Faso et, en rapport avec son milieu linguistique ambiant, de tenter une réponse partielle à la question maintes fois posée de savoir s'il ne se trouve pas à la charnière des langues mandé et des langues gur.
Les recherches ethnologiques effectuées jusqu'à ce jour se sont concentrées principalement sur deux grands axes. Elles ont d'une part dressé un inventaire détaillé des forges et de leurs techniques dans les différents groupes ethniques de cette région. D'autre part, elles ont examiné l'histoire des migrations et de la sédentarisation des forgerons. Il serait intéressant de savoir si les résultats des recherches linguistiques concordent avec ceux des travaux d'ethnologie. Jusqu'ici, les recherches ont montré la mobilité des forgerons professionnels. Ces "travailleurs transfrontaliers" de la culture jouent le rôle de médiateurs et favorisent les échanges culturels à l'intérieur de chaque ethnie et entre les différentes ethnies. En raison de cette mobilité, l'inventaire et les produits des forges présentent souvent des caractères identiques, même sur des espaces géographiques de plus grande taille. Par contre, le vocabulaire est souvent influencé par des mots empruntés à d'autres langues. Ce phénomène constituera précisément un des éléments centraux dans la suite de nos recherches sur le thème des artisans.
Située dans l'extrême sud-est de Burkina Faso, la Chaîne grèseuse de Gobnangou se détache du reste du paysage par d'abruptes falaises. Autant les terres au nord que celles au sud sont exceptionnellement densément peuplées. Les Gulmances qui y vivent font de l'agriculture itinérante. Les périodes de cultures varient selon la qualité du sol de 5 à 20 ans. Les périodes de jachères pour la régénération des sols varient énormément selon les types de sols et l'intensité de l'utilisation précédente et peuvent aller jusqu'à 30 ans. Mais ici aussi, l'explosion démographique entraîne une diminution du temps de jachères. L'aspect de la végétation et sa composition diffèrent beaucoup et dépendent de nombreux facteurs. Ils sont surtout influencés par l'homme: outre l'agriculture itinérante, le pâturage, la coupe du bois de chauffage et les feux peuvent être citer. On decrirá ici les communautés de végétations de deux types de sites qui ont pour point commun d'être portées par des sols pauvres. La principale différence entre ces types de sites est la profondeur des sols et donc leur ressources en eau.
The Lake Chad Basin is a major geographical region in the central part of the Sudan zone of Africa. The northern parts, however, extend into the Sahel and the southern parts of the Sahara desert. It consists of an extensive shallow depression of about 1.536.000 km2 (600.000 miles2) of which about 10% lies in Nigeria. The greater part is shared between the three countries of Cameroon, Chad and Niger. Climatically and agriculturally, the Chad Basin lies within the dry or semi-arid zone of Nigeria. It is a marginal area which has experienced severe droughts and considerable environmental changes in recent years. The natural environment, its use and misuse, and the threat of life posed by environmental pollution dominate discussions on environmental change. But in addition to the natural or physical environment, there are other equally important 'environments' which deserve some attention in view of the role that they play in generating economic growth and in ensuring sustainable development which is the central issue in our concern about the environment. These other environments are the cultural environment, the political environment and the economic environment, both internal and external. In the Chad Basin, all these other environments, along with the natural environment have been greatly influenced by its land locked location in the heart of Africa.
The architecture and chemistry of a dug-out : the Dufuna canoe in ethno-archaeological perspective
(1993)
This research work emanated from a joint research project between the Johann-Wolfgang Goethe-University Frankfurt am Main, Germany and the University of Maiduguri, Nigeria; as outlined in the Bilateral Agreement of July 21st 1988.1 The research program is interdisciplinary in nature involving these areas: Archaeology, Geography, Linguistics and Historical Ethnology; all under the general theme of West African Savannah. Considerable research work has already been carried out in these areas by German explorers and scholars dating back to the mid-nineteenth century. The project is funded by the German Research Foundation. The present paper addresses itself purely to one and very important aspect of an archaeological campaign undertaken in the Chad Region of Nigeria in late 1990/1991 season. In consequence to reconnaissance survey and excavation conducted at a site called Gajiganna, abundant lithic materials were noticed and collected. The crucial question one poses to the site which lacks physical outcrops in and within the precinct of the settlement are, what could have been the source of the raw materials at the site? Were they transported from somewhere to the site? If so, why was it necessary for the materials to be brought to this site? These and other related questions posed a serious commodity problem for most sites in Borno with lithic materials.
L'art de soigner par les plantes ou phytothérapie remonte à l'origine des temps. L'Homme a développé trés tôt une relation intime entre lui et le milieu qui l'entoure. Pour subvenir à ses besoins, il a appris à se servir des éléments naturels indispensables à son existence. Si en Europe la phytothérapie, jadis florissante, a connu un déclin à cause de la découverte de molécules chimiques de synthèse, en Afrique les médicaments à base de plantes restent les produits les plus utilisés par l'immense majorité de la population dans des villages comme des villes. C'est le cas du Burkina Faso où la pharmacopée traditionnelle, en temps que système de soins, demeure le système le plus populaire parce que mieux intégré aux réalités socio-culturelles des populations. Pour notre exposé, nous avons retenu dix espèces de plantes qui sont utilisées dans la médecine traditionelle populaire pour traiter les maladies les plus courantes comme les accés fébriles dus au paludisme, la jaunisse ou ictère, les diarrhées, la toux etc.
The craggy and hilly Muri Mountains, which are situated to the north of the Benue Lowlands, are an area with a complex pattern of settlement. This roughly 80 km long and 20 km wide mountainous area is inhabited by about 20 ethnic groups belonging to different language families. The present ethnic and linguistic situation is understood as the result of a complex series of migrations and adaptations to the natural environment. This paper will describe actual movements of settlements and consider certain conditions which may have been relevant in the decision to leave a settlement or choose a new one. The most important conditions will be the accessibility of arable land and/or pasture, accessibility of water, and conditions dependent on the historical and political context such as affording of security and possibility of defence. Therefore an interdisciplinary approach seems to be appropriate to evaluate the natural conditions for settlement and cultivation of the various places from a geographer´s point of view, to interrogate into the historical aspects and motifs of the settlement patterns and migrations with a thorough ethnological background, as well as to gain additional information from a linguistic analysis of toponymes and contact phenomena of the languages spoken in the area.
Le Burkina Faso connaît une urbanisation relativement modérée. En effet, selon le recensement de décembre 1985, le taux d'urbanisation s'élevait à 13,6% et cela en tenant compte des seize centres secondaires de plus de 10.000 habitants. En se basant sur les 119 localités de plus de 5.000 habitants, ce taux dépasse à peine 27%. Or des pays tels que la Côte d'Ivoire, le Ghana et le Sénégal présentaient au même moment des taux de 45 à 50%. Cependant la taille et le nombre des centres urbains ne cessent de croître. Mais jusqu'à présent, le pays ne compte que deux principales villes: Ouagadougou et Bobo Dioulasso avec respectivement 441.514 et 228.668 habitants soit 70% environ de la population urbaine nationale. Les estimations de 1992 donnent à Ouagadougou 842.000 habitants et environ 400.000 à Bobo-Dioulasso. Ouagadougou, la capitale est sans doute le pôle le plus développé avec une armature urbaine assez complète, des activités et des fonctions diversifiées. Le développement urbain est ici plus perceptible qu'ailleurs, il en est autant des problèmes: équipements insuffisants et inadaptés, marginalisation des populations démunies, destruction du patrimoine naturel, forte croissance démographique. Les problèmes environnementaux sont multiples et se manifestent différemment avec plus ou moins d'acuité. C'est cet aspect précis que nous allons analyser.
La métallurgie du fer jouit d'un regain d'intérêt en Afrique depuis une décénnie. Alors que les diffusionistes et les antidiffusionistes se sont affrontés dans les années 1970, on assiste aujourd'hui à une nouvelle fièvre du "fer" où les chercheurs, mettant de côté l'idéologie, travaillent avec acharnement sur les fourneaux de réduction et sur toutes les traces de cette métallurgie. Les résultats obtenus sont déja impressionnants. L'environnement constituent aussi, désormais, une préoccupation majeure des chercheurs. Les recherches en paléométallurgie au Burkina Faso n'échappent pas totalemennt à cette critique. C'est pour attirer plus d'attention sur l'important complément sociologique des investigations archéologiques que nous proposons en ces lignes les quelques informations relatives aux conditions sociales des forgerons, potiers et potières, réunis dans plusieurs nationalités du Burkina Faso par une sorte de communauté de destin: les arts du feu.
Occupation du sol et potentiel de l'environnement chez les Gulmance dans l'est du Burkina Faso
(1993)
Dans l'est de Burkina Faso, dans le pays Gulma, le potentiel naturel, c'est à dire la géologie, le relief, les sols, l'hydrologie, la végétation et l'utilisation par l'homme est l'objet d'un levé scientifique. Les conditions données sont mises en évidence pour rendre claire le modèle de colonisation du peuple dans son cadre naturel. Dans ce sens il est particulièrement important de savoir quelle connaissance exacte les paysans ont de leur environnemt et quels facteurs ils font intervenir dans l'exploitation de cet environnement. Dans l'ensemble il apparait une différenciation selon la répartition de la densité du pays; à côté des zones fortement peuplées, d'autres restent pratiquement vides. De là découle aussi la densité et la nature des savanes.
La notion de plantes sacrées, de bois sacré est liée à la culture d'une société donnée. Le bois sacré est souvent un lieu de culte ou de fétichisme. Une espèce végétale peut faire partie de ce bois mais elle n'est pas considéré comme sacrée. Une plante ou espèce est sacrée parce qu'elle est liée à un rite coutumier bien précis, à une mythologie bien déterminée. Nous présentons dans ce qui suit quelques espèces végétales considérées comme sacrées par les Bobo. Nos informations proviennent de Kotedougou de son vrai nom Kokana. Le village est situé au nord de Bobo-Dioulasso à 25 km de la ville, localisé dans la zone phytogéographique Sud Soudanienne du Burkina Faso. Nous avons restreint nos données ethnobotaniques sur huit espèces les plus connues et qui de par leur usage abusif dans la pharmacopée tendent à disparaître dans la zone présentée ici. Par ailleurs les variations climatiques, particulièrement la baisse de la pluviométrie ont entraîné une grande modification de la flore et de la végétation autour du village de Kokana et à travers tout le Burkina.
Yerwa is the last of the Borno capitals. Although established in the first decade of colonial administration, it cannot be compared with the many other towns like Fort Lamy, Jos, Kaduna, Niamey et al. which all developed about the same time. Colonial interference with the development of Yerwa appears restricted, mainly, to insistence upon wider roads than a Borno town otherwise would have featured and resettlement schemes, e.g. Mafoni, Ari Askeri. The following is based on the premise that as the town - despite time and political circumstances of its emergence - is a distinctive Borno town, also occupational diversification and structure are distinctively related to urban Borno culture.
Le phénomène du cuirassement reste une "curiosité" et une énigme pour le pays de la zone intertropicale. A cause de ses caractéristiques lithologiques et structurales assez particulières de ses roches (roches riches en éléments ferromagnésiens), le Burkina Faso est une véritable zone de prédilection des cuirasses. Malgré l'effort des chercheurs pour élucider le phénomène du cuirassement, force est de reconnaître que de nos jours, certains points d'ombre subsistent toujours; ce qui invite à une analyse plus poussée ... Loin de négliger les problèmes liés à la reconstitution de la génèse de la cuirasse, nous proposons ici une analyse assez originale des cuirasses sur la base des connaissances déjà acquises et de nos multiples observations sur le terrain burkinabé.
Nos travaux dans les villages mosi de la région de Tenkodogo, au centreest du Burkina Faso, portent directement sur le thème central du Projet de Recherche de l'Université de Francfort: Les relations mutuelles entre la culture d'une population et son milieu naturel. Sur la base d'une étude approfondie de l'environnement naturel, on devrait répondre à la question suivante: comment les Hommes conçoivent et estimentils ce milieu, quelles valeurs lui attribueton; en outre, sur la base de quels principes et d'après quels critères de préférence utilisentils leurs sols en tant que cultivateurs; quelles raisons déterminent-elles l'expansion des Mosi méridionaux dans cette aire géographique, la fondation des villages ainsi que leur dévéloppement démographique. Enfin quel est l'impact de tout cela sur l'environnement naturel, c'est-à-dire quelles sont les conséquences écologiques des conceptions et comportements susmentionnés. Nos recherches sur le terrain débutèrent en 1991 sous la forme d'une collaboration interdisciplinaire étroite entre l'ethnologie, la géographie physique et la botanique. L'objectif à long terme est une comparaison entre les Mosi méridionaux, leurs voisins bisa, les Gulmance et enfin un groupe mosi du nord.
The account of Borno's war with Mandara thus recounted above, at least from the point of view of the Mandara Chronicler, and all the other accounts I have given above clearly portray to us the essence of the Mune in that oppression and/or a war of caprice is not enjoined. And the war against Mandara was clearly a war of caprice, as Mandara had clearly recanted on its recalcitrance, when threatened. The essence of the Chronicle itself, however, is that we are here seeing, from accounts of an eye-witness, the portrayal of a polity whose language principles and practice of diplomacy, in war and in peace, are not less developed than any we have seen in the states of Euro-Germanic experience, of comparable times. The basis of this well ordered art is essentially the Mune, even though in its universalist form we may wish to assign it to the Book and the Sunna of Islam. Why not then, should we not regard the Mune as the constitution of the pre-colonial Borno State? Munen - ba (not in the Mune), for the Sayfawa ruler is certainly more binding than most modern constitutions had been binding on leaders of present-day African States!
It is one of the paradoxes of the history of the states of the Central Sudan that Borno, the state with the longest tradition of Islamic literacy should have such an illestablished chronology - especially for the nineteenth century - when compared with its neighbours. No kinglist has been published, no list with regnal years, such as is known from other states. Our problems are compounded by the fact that every known list is presented in the Christian solar calendar and there is no way in which we can be certain that the original material has been correctly converted from the Muslim lunar calendar. In the paper that follows I have attempted to establish a chronology based primarily upon Arabic sources and upon the Muslim calendar. These sources include state seals which usually are engraved with the date of the year of accession; mahrams, charters, or grants of privilege, or rather renewal of such grants by newly appointed leaders. It was the practice for owners of such documents to have them renewed at the beginning of a new reign. When attempting to date events connected with the eclipse of the al-Kanimiyyin and the advent of Rabih I have also made use of evidence relating to the seasons and to various meteorological conditions.
The land use in the Tangale-Waja area is analysed according to the two basic categories of geography: Firstly the manifold interaction between men and environment which form the spatial characteristics of an area, and secondly the decrease of influence with increasing distance. The importance of these two elementary factors is described by indicators as accessibility for the period from the precolonial situation until the time after World War II, when new roads were constructed through the mountainous area. Living in a hilly environment the self contained population (formerly called "hill pagans") had developed special agricultural techniques which can be considered ecologically well adapted. The opening up of the area after the pacification, Christianity and education, led to a considerable increase in population, the expansion of land under cultivation, and the change of settlement structure by down-hill population movement. This resulted in overuse of the fragile natural resources. The size of farm steads became too small for the family unit and the still low accessibility of the hinterland of the main interregional roads as well as inappropriate techniques of agricultural production are shortcomings causing heavy damage to the physical environment and decreasing living standards of the local population.
We wish to emphasize the fact that so far our investigations have concentrated on documenting large bodies of data covering a number of linguistic units in an area which - as we hope to have demonstrated - displays a highly complex linguistic and ethnic structure. Our aim in the above remarks is essentially to throw out a challenge. In order to be able to interpret this situation in terms of the historic development of this zone of compression, further investigations are required, particularly regarding linguistic interference between Chadic and Niger-Congo languages in the south, as well as between Chadic and Nilo-Saharan languages, particularly Kanuri in the north-east and Songhay in the north-west. Ultimately, questions like the following are at stake: To what extent did the numerous Chadic languages preserve their original Hamitosemitic heritage? What is the impact of the Niger-Congo and Nilo-Saharan languages on individual Chadic languages in the respective border areas? In this context, detailed comparative studies between Chadic and Adamawa on the one hand, Chadic and Jukunoid and Chadic and Jarawan Bantu on the other hand as well as Chadic internal research, are urgently required.
Studies on land use in Africa have usually been carried out by ethnologists or human geographers and were rarely concerned with data on the physical conditions of soil. There is hardly any issue, however, where interdependencies between natural and cultural factors are as evident as in the topic of land use. For this project the approach of three ethnologists, Braukämper, Kirscht and Platte, was therefore combined with the analysis of Thiemeyer as physical geographer. The area of research is the Local Government Area of Marte in the Nigerian State of Borno. As part of the Chad Basin this region is mainly characterised by clay sediments which are commonly labelled firgi by its inhabitants. Beside this general term, however, the local peasants clearly distinguish five types of soil (Kanuri: katti), to which different physical conditions and qualities with respect to their cultivation are attributed. The question arose how far can this popular knowledge, accumulated by agricultural experiences over generations, be correlated with scientific data. That is why samples of the mentioned types of soil were collected by the members of our team and analysed in the laboratory of the Frankfurt Institute of Physical Geography. The detailed presentation of this analysis has to be preceded by the classification of the respective soil types in the terminology of the indigenous farmers.
In a recent article dealing with the Tangale Peak or Kilang, as it is called in the local Tangale language, Herrmann JUNGRAITHMAYR presents an account narrated by a Tangale elder about the attempted ascent of that characteristic mountain by a British colonial officer and his subsequent death.1 Kilang mountain is a basaltic cone approximately 1300 m high, about 8 km southwest of Kaltungo, one of the principal settlements of the Tangale people, in southern Bauchi State, northeastern Nigeria. During a research stay at the National Archives in Kaduna in November 1993 I was able to consult a file containing various documents relating to this incident in detail.2 In the following note I present an outline of the events based on the evidence in the colonial records. By doing this I not only intend to shed more light on a tragic event from the very early years of the colonial era. The picture of the circumstances emerging from the investigations of the colonial authorities may serve as a background to the narrative by the Tangale elder presented in JUNGRAITHMAYR's publication.
The tale portrays the unhappy life of a dove. Constantly surrounded by enemies, hunted by human beings and animals, disappointed by friends and separated from her family, the dove despairs of her life. She ponders over her unjust fate in this world and in a monologue she begins to consider, whether it would not be better to end her own life. This tragic theme forms the climax of several episodes, in which the tension between life and death is described. The elaborate development of dramatic acts demonstrates the intertwining of guilt and innocence in human existence.
All over the world meat plays an important role in the nutrition of people. Mostly it is considered to be a special source of strength and health. In many peoples' minds the consumption of animal products, such as muscle, fat, blood, inner organs and bones, is much more associated with vital strength than a vegetarian meal. A reason for this may be the inherent physical similarity between human being and animal, especially mammals. There are other ways of producing meat, such as hunting and fishing, but today the most common method is butchering. The people in Tenkodogo consider beef to be an excellent meat. We will focus our comparative studies on special occasions, specialised butchers, locations, times, technical methods, distribution and ideas connected with the production and consumption of beef. Two fundamental reasons for the butchering of cattle can be identified: firstly, bulls are killed during the rituals of the year and secondly, cattle is slaughtered for daily commercial purposes on the market. In both cases almost the entire carcass of the butchered animal is consumed by people. In Tenkodogo we can actually compare those two different reasons, which have at least one common impact.
Tenkodogo, a township situated in the south-eastern part of Burkina Faso on the road leading from the capital Ouagadougou to the Togo border, has approximately 29,000 inhabitants. It is Burkina's seventh largest town and is the location of the regional government of the Boulgou-Province. This regional government is represented by a high-commissioner and a "préfet" as it is the residence of a traditional ruler, otherwise known as Tenkodogo-naaba. His sphere of influence covers many villages and hamlets in the region: in total he is the sovereign of nearly 120,000 people. The power of the traditional rulers was curtailed first by the arrival and following overrule of the French colonialists and then after independence by Sankara and his revolutionary government. The kings ceased to be the ultimate judges who were able to determine life and death of their subjects. Henceforth they were no longer allowed to recruit subjects for certain work on their fields, and they no longer could claim control over the allocation of resources. Their position was strengthened anew by Sankara's successor in office, Blaise Campaore, who quickly recognized that collaborating with the traditional rulers could only be of advantage: in fact they later proved to be his best supporters in the election campaign.
Die Ergebnisse der Feldforschungen, die hier vorgestellt werden, beruhen auf gemeinsamen Feldaufenthalten der Autoren in dem Untersuchungsgebiet in den Jahren 1990 und 1994. Die ersten Geländebegehungen in diesem Gebiet fanden zusammen mit Günter NAGEL im Februar 1990 statt. Einige seiner Anregungen für interdisziplinäre Arbeiten von Geisteswissenschaftlern und Physischen Geographen zur Landschaftsgenese dieses Raumes, seines Natur- und Nutzungspotentials und der realen aktuellen Inwertsetzung durch die ansässigen Waja wird er, so hoffen die Autoren, in den folgenden Ausführungen wiedererkennen. In dieser Untersuchung wurde vor allem der Frage nachgegangen, welche Beziehungen im südlichen Gongola-Becken zwischen der jüngeren Land-schaftsgenese und dem Natur- und Nutzungspotential bestehen, und wie letzteres von der Bevölkerung in Wert gesetzt wird. Von Interesse sind auch die Auswirkungen der jüngeren Nutzung auf den Naturraum und ihrer Wahrnehmung durch die Bevölkerung.
Toponyme als Zeugen der Vergangenheit : Untersuchungen im nordnigerianischen Bergland der Hausa
(1995)
Toponyme können aufmerksamen Beobachtern wertvolle Hinweise auf Lebensweise und auch auf Identität oder Herkunft von Bewohnern bzw. früheren Siedlern einzelner Landstriche geben. Beispiele hierfür sind die Bezeichnungen für Naturerscheinungen wie Landschaftsformen, Flüsse bzw. Flußbetten und Gebirge, aber auch für vom Menschen geschaffene Gegebenheiten wie Siedlungen, Anbauflächen oder zu anderen Zwecken veränderter und damit genutzter Naturraum. Toponyme lassen sich jedoch nicht immer leicht entschlüsseln. Oftmals ist ein Grundwissen zur Geschichte und Lebensweise der Menschen, in deren Umfeld die Namen gebraucht werden, unerläßlich, um auf Besonderheiten überhaupt aufmerksam werden zu können. Dieser Beitrag beschäftigt sich mit der Bezeichnung von Bergen, einzelnen Steinen, von Steinformationen und vom Menschen angebrachten Veränderungen an Steinen und Felsen. Als Untersuchungsraum dienten die ausschließlich von Hausa besiedelten Gebiete nördlich der Provinzhauptstadt Dutse (Jigawa-State) sowie die Region südlich von Gano, die rund 40 km südöstlich von Kano in Nordnigeria liegt.
Wasserfahrzeuge sind die ersten Verkehrsmittel der Menschheit. Es gibt Überlegungen, ob sie eine zentrale Rolle beim Vordringen der neolithischen Lebensweise nach Mitteleuropa gespielt haben, aber auch zwingende Annahmen, dass sie bereits in weitaus früherer Zeit zur globalen Verbreitung des Menschen beigetragen haben. Im Rahmen des Frankfurter Sonderforschungsbereichs "Westafrikanische Savanne" wurden im nigerianischen Teil des Tschadbeckens Untersuchungen an einem Boot vorgenommen, dessen Alter eine neue Sicht über die Beteiligung Afrikas an der Geschichte der Verkehrsmittel erfordert. Das im Folgenden vorgestellte Boot stammt aus einer Zeit, die im Tschadbecken archäologisch nur außerhalb der damaligen Erstreckung des Mega-Tschads faßbar ist und die der Erfindung der ältesten Fortbewegungsmittel der Menschheit einen originär afrikanischen Ursprung verleiht.
Die Faktoren, die das Gefüge und den Aufbau eines Satzes bestimmen, sind möglicherweise schwerer zu definieren als die die Landschaft bestimmenden Geofaktoren. Verkürzt gesagt, richten sich die verschiedenen Satztypen nach den mannigfaltigen Intentionen, die der Sprecher mit seiner Aussage verbindet. Die Mittel, die die einzelne Sprache zum Ausdruck dieser vielfältigen Intentionen beim Aufbau und bei der materiellen Ausstattung eines Satzes zur Anwendung bringt, müssen etwas mit dem je spezifischen "Geist" einer Sprache zu tun haben; sie bestimmen letztendlich den Charakter einer Sprache. Ob sie im Geiste einer großen Redundanz und Explizität auf den Plan treten und zur Wirkung kommen oder ob äußerste Sparsamkeit, Kargheit und Ökonomie das äußere Bild eines Satzes prägen, dürfte unter anderem von zwei Grundfaktoren abhängen) vom geschichtlichen Schicksal der betreffenden Sprachgemeinschaft, d.h. von ihrer kulturellen Entwicklung, den inneren Prozessen und äußeren Kontakten und Einflüssen, denen sie im Laufe der Jahrhunderte und -tausende unterworfen war, und von dem geistigen Charakter und Format der Sprechergemeinschaft. Zur praktischen Demonstration des hier Gemeinten bietet sich aus mehreren Gründen die Sprache der Tangale im Raume südlich von Gombe an.
Zum Landnutzungswandel in der südlichen Sudanzone am Beispiel des Bauchi State (Nordost-Nigeria)
(1995)
In der südlichen Sudanzone Westafrikas sind die Aktivitäten des wirtschaftenden Menschen seit langer Zeit die Hauptfaktoren der Landschafts- und Vegetationsgestaltung. Die ursprüngliche natürliche Vegetationsdecke - entsprechend der klimatischen Gegebenheiten wahrscheinlich laubabwerfende Trockenwälder - ist durch anthropogene Eingriffe in vielfältiger Weise verändert oder auch gänzlich beseitigt worden. Die Veränderungen bestehen einerseits aus direkten Eingriffen durch Rodung (für Siedlungs- und Anbauflächen), die selektive Nutzung von Pflanzen (Brennholzeinschlag und Holzkohleherstellung, Bauholznutzung, Beweidung, Laubschneiteln und Sammeltätigkeiten) und durch gelegte Buschfeuer (Aufspüren von Jagdwild, Stimulanz neuen Graswachstums und "Öffnen" der Pflanzendecke vor Unterkulturnahme). Andererseits haben die anthropogenen Einwirkungen je nach Art, Intensität und Dauer auch die natürlichen Standortbedingungen (vor allem Boden, Wasserhaushalt und Klima) verändert. Nicht zu vernachlässigen sind des Weiteren die nachhaltigen Eingriffe in den Wildtierbestand. In weiten Teilen Westafrikas wurde der am Anfang des 20. Jahrhundert noch recht arten- und individuenreichen Wildtierbestand fast vollständig verdrängt oder ausgerottet. Im vorliegenden Beitrag sollen am Beispiel des südöstlichen Bauchi State die Veränderungen der allgemeinen sozioökonomischen Rahmenbedingungen und die wichtigsten Maßnahmen zur Entwicklung der Land- und Forstwirtschaft und der dadurch bedingte Landnutzungswandel skizziert werden. Ausgangspunkt ist dabei der Zustand der Landschaft zu Beginn der Kolonialzeit, die hier in der ersten Dekade des 20. Jahrhunderts begann.
Ein ungewöhnlicher Zufall wollte es, daß mir vor einiger Zeit beim Durchblättern eines Buches ein Brief in die Hände fiel, welcher sogleich meine Aufmerksamkeit erregte. Zum einen war es das übergroße Format der Briefbögen, sodann eine klare ebenmäßige Schrift, vor allem aber war es der Absendeort "Kaltungo", der mich veranlaßte, die einzelnen Seiten genauer in Augenschein zu nehmen. Der sechs Seiten lange Brief wurde am 1. August 1961 von Mr. FADA FESON, einem Lehrer der "Junior Primary School Ture", an Herrn ARND RUF in Feldberg, Bärental geschrieben und ist bis auf die Anrede, einige kurze Zitate sowie einen fünfzeiligen Absatz am Ende auf Hausa verfaßt. Der Anlaß des Schreibens ist ganz offensichtlich in mehreren historisch-ethnographischen Fragen des Adressaten zu sehen, um deren Beantwortung sich der Schreiber bemühte. Dieser Brief schien mir allein schon deshalb einer Veröffentlichung wert, weil hier verschiedene kulturgeschichtliche Themenbereiche eines Volkes und eines Gebietes angesprochen werden, die heute kaum mehr bekannt, vielleicht sogar schon vergessen sind.
Anlaß für die exemplarische Untersuchung des Siedlungsmusters der Gulmance-Siedlungen südlich der Chaîne de Gobnangou waren die augenfälligen Siedlungsdisparitäten und die unübersehbaren Kongruenzen zu den naturräumlichen Gegebenheiten in der Region. Schon der Blick auf eine Karte der Bevölkerungsdichten in den einzelnen Provinzen Burkina Fasos zeigt, daß die Siedlungsdichte in den nahezu ausschließlich von Gulmance besiedelten Provinzen Gourma und Tapoa weit unter dem Landesdurchschnitt liegt. Innerhalb der Provinz Tapoa wiederum fällt auf, daß Gebieten mit relativ hoher Bevölkerungsdichte nahezu unbewohnte Regionen gegenüberstehen. So reihen sich die Ortschaften der Gulmance in den Vorländern des Höhenzuges von Gobnangou dicht an dicht, während die Flachlandschaft rund um die Provinzhauptstadt Diapaga äußerst dünn besiedelt ist. Ebenso ist die südlich des Gobnangou-Massivs liegende Pendjari-Ebene, deren überwiegender Flächenanteil von Nationalparks eingenommen wird, nahezu unbesiedelt.
In Tenkodogo, Burkina Faso, bietet sich gegenwärtig noch Gelegenheit, die Schlachtung von Rindern sowohl im sakralen als auch im profanen Kontext beobachten zu können. Diese Situation ist Moment einer Veränderung, nämlich der Verlagerung von der Schlachtung im rituellen zur Schlachtung im gewerblichen Rahmen. Am Hof des traditionellen Herrschers von Tenkodogo werden immer weniger Stiere während der rituellen Feste eines Jahres an den Gräbern der Ahnen geopfert. Immer mehr Rinder werden täglich auf dem modernen Schlachthof von Tenkodogo vermarktet. Sowohl im sakralen (rituellen) als auch im profanen (gewerblichen) Zusammenhang werden die Tiere geschlachtet, d.h. getötet, gehäutet, ausgenommen und grob zerteilt. In beiden Fällen führt dies dazu, daß die Körperteile der geschlachteten Rinder zum größten Teil vom Menschen verbraucht, d.h. klein zerteilt, verteilt, zubereitet und verzehrt werden. Beides, sakrale wie profane Schlachtung, dient der Versorgung der Bevölkerung mit Fleisch (Fleisch verstanden als Sammelbegriff für alle essbaren Bestandteile eines Tierkörpers, d.h. Muskel, Fett, Blut, Organe, Sehnen/Knorpel, Knochen/Knochenmark und Haut). Daneben spielen auch andere Ziele eine Rolle, etwa die Gabe an die Ahnen oder der Lebensunterhalt der gewerblichen Fleischer. Dennoch kann man, aufgrund der fundamentalen Bedeutung der Ernährung für den Menschen, zu Recht davon ausgehen, daß die vorrangige Funktion sakraler und profaner Schlachtung in der Versorgung der Bevölkerung mit Fleisch besteht. Im Folgenden sollen sowohl ideelle Zusammenhänge als auch handwerkliche Methoden sowie die Verteilungssysteme im Rahmen beider Bereiche beschrieben und verglichen werden.
Politik und Sprachverlust : die Rache der Prinzessin Gimbi und der Niedergang des Dorfes Numudara
(1995)
Das Dorf Numudara (Burkina Faso) liegt ca. 25 km südwestlich von Bobo-Dioulasso am Rand der Falaise von Banfora und zählt heute ca. 3000 Einwohner, größtenteils Tyefo, deren "Hauptstadt" Numudara war und ist. Heute umfaßt die Ethnie der Tyefo noch etwa 21000 Personen, die sich zwar ihrer "Identität" als Tyefo durchaus bewußt sind, aber im Gegensatz zu anderen ebenfalls kleinen Ethnien des südwestlichen Burkina Faso "ihre" Sprache, das Tyefo, weitgehend aufgegeben haben und die regionale Verkehrssprache Dyula sprechen. Als Grund dafür wird vermutet (die Tyefo selbst haben zu diesem Thema keine Meinung), daß die Tyefo so sehr unter der Verfolgung Samori Turés, dem nicht eben friedlichen Eroberer vom Ende des letzten Jahrhunderts, gelitten haben, daß sie ihre Sprache aufgaben, um nicht als Tyefo identifiziert zu werden.
Während über Flora und Vegetation der Wälder, Savannen und Äcker Westafrikas zahlreiche Veröffentlichungen vorliegen, hat man sich mit der ruderalen Flora und Vegetation der Siedlungen bisher nur wenig beschäftigt. Im Rahmen der Forschungen des SFB 268 wurde daher in zwei Ortschaften von Burkina Faso eine Bestandsaufnahme der spontan im Siedlungsbereich und in seiner engeren Umgebung an Ruderalstandorten auftretenden Pflanzenarten durchgeführt, wobei, gemäß den Zielen des SFB 268, auf eine interdisziplinäre Relevanz der Ergebnisse Wert gelegt wurde. Daher standen die Fragen nach der Nutzung der Spontanflora durch die Bevölkerung im Vordergrund des Interesses. In der vorliegenden Arbeit wird über die für die menschliche Ernährung genutzten krautigen Wildpflanzen des Siedlungsbereiches berichtet.
Die seit 1990 laufenden archäologischen Forschungen des SFB 268 in NE-Nigeria haben mittlerweile zur Entdeckung zahlreicher Siedlungsstellen geführt, deren Keramik Eckwerte in der endsteinzeitlichen und früheisenzeitlichen Besiedlungsgeschichte des südwestlichen Tschadbeckens aufzeigt. Zu den Plätzen Konduga und Gajiganna A-D wurden in der Kampagne 1993 weitere 11 Fundstellen der beiden letzten vorchristlichen Jahrtausende entdeckt. Sie streuen in einem ca. 48km2 großen Gebiet südöstlich von Gajiganna. Auf vier dieser Stellen wurden Testgrabungen, auf sieben Fundplätzen Begehungen vorgenommen. Dazu kommen über 30 wahrscheinlich eisenzeitliche Fundplätze, die ebenfalls nur begangen wurden. Für den relativ kleinen, exemplarisch ausgewählten Untersuchungsraum besteht somit eine umfangreiche Fundplatzliste, die für die nachfolgenden Betrachtungen eine solide Grundlage bietet.
Einmal im Jahr, einundzwanzig Tage nach dem für Ahnen und Jenseitsmächte zelebrierten Erntedank, würdigen König und Hofstaat mit einem gesonderten Fest, Bugum Yaoge~, den Vorfahren, von dem sich die Tenkodogo-Dynastie in direkter Linie herleitet: Naaba Bugum. Naaba Bugum selbst hat seinen Fuß wahrscheinlich nie nach Ye~le~yan gesetzt, wie Tenkodogo - in Anlehnung an einen nahen Regenzeitfluß - damals noch hieß. Naaba Sigri leitete den Beginn einer Expansion ein, die etwa hundert Jahre später, unter einem seiner Nachfolger, Naaba Bãogo, zur Unterwerfung der südlichen Bisa von Loanga und Bane und damit zur größten territorialen Ausdehnung vor Einzug der französischen Kolonialmacht führen sollte.
Die weidewirtschaftliche Nutzung beeinflußt seit Jahrtausenden den Natur- und Kulturraum der westafrikanischen Savanne. Die Beweidung durch die verschiedenen domestizierten Tierarten hat in diesem Zeitraum einen wesentlichen Einfluß auf die Entwicklung der Vegetationszusammensetzung gehabt und das vor allem in der Krautschicht. Übermäßige Beweidung kann - wie zahlreiche Untersuchungen zeigen - zu einschneidenden Veränderungen in der Pflanzendecke führen, die letztlich in einer völligen Zerstörung der Vegetation gipfeln können. Dieser Prozess wird landläufig als Überweidung bezeichnet und gilt als eine der wesentlichen Ursachen für Landschaftsschäden. Die in den letzten Dekaden ständig anwachsenden Tierbestände in Afrika südlich der Sahara haben die Situation weiter verschärft. Folgerichtig konzentrieren sich Meliorationsvorschläge auf eine Verringerung der Besatzdichte auf ein tragfähiges Maß. Angestrebt wird ein geregeltes Weidemanagement, das eine nachhaltige Bewirtschaftung der natürlichen Ressourcen ermöglicht. Trotz teilweise jahrzehntelanger Bestrebungen konnte dieses Ziel bis dato nicht erreicht werden, so daß in jüngerer Zeit Fachwissenschaftler zu der Überzeugung gekommen sind, daß diese Mißerfolge bereits auf Fehler in den grundlegenden Überlegungen zurückzuführen sind. Die aus diesen neuen Überlegungen resultierenden Modellvorstellungen in der Weideökologie sollen an dieser Stelle vorgestellt werden. Dabei wird vor allem auf die Problematik der Beurteilung und Bewertung des Überweidungsprozesses eingegangen.
Im SW Burkina Fasos (sechs Monate Regenzeit und durchschnittlich über 1000 mm Niederschlag) wurden mehrere Trockenwälder auf ihr Artenspektrum und die Bodenverhältnisse hin untersucht. Die Waldformationen fallen durch die Dichte der Gehölzbedeckung, ihren Lianenreichtum und das fast vollständige Fehlen von Gräsern auf. Typische Gehölzarten sind Anogeissus leiocarpus, Diospyros mespiliformis und die Liane Saba senegalensis. Der dichte Strauchunterwuchs und die fehlende Grasschicht verhindern das regelmäßige Eindringen von Buschfeuern. Wegen der Dichte und des Alters der Bäume belegen diese Waldformationen, daß an den Standorten, zumindest für einen sehr langen Zeitraum, kein Feldbau betrieben wurde. Daher konnten sich, auch auf eher als ungünstig zu bewertenden Böden, Trockenwälder ausbilden, die zumindest in ihrer Physiognomie der potentiellen natürlichen Vegetation entsprechen. Jedoch finden sich in den Wäldern oft Spuren menschlicher Aktivitäten aus der Vergangenheit, so z.B. Steinsetzungen, Siedlungshügel und Gruben. Außerdem lassen sich vielfach Anzeichen einer rezenten Nutzung beobachten, so z.B. für die Entnahme von Werkholz, das Schneiteln mancher Baumarten zur Viehfuttergewinnung, gelegentliche Beweidung und das Sammeln von Wildpflanzen.
Ungeachtet zahlreicher Anstöße aus der jüngeren Ethnizitätsdebatte gehören ethno- bzw. regionalspezifische Zuordnungen im Sprachgebrauch von Ethnologie und Geographie noch immer zur Regel. Im gleichen Zusammenhang bemüht man das Bild von sogenannten autochthonen Bevölkerungsschichten und später angekommenen Zuwanderern. Dies aber bewirkt das Festhalten an Luftschlössern, deren Beschaffenheit sich immer deutlicher als Fehlkonstrukt entpuppt. Generalisierende Feststellungen wie "das Ethnos A besiedelt das Gebiet B und hat die kulturellen Eigenschaften X, Y, Z" fördern lediglich einen essentialistischen Ethnizitätsbegriff. Gerade aber in Westafrika vermitteln Erkenntnisse über soziale Identitäten und das Verhältnis der Bevölkerung zur Vergangenheit oft ein ganz anderes Bild. Diese These wird nachfolgend anhand von Forschungen im zentralen Volta-Gebiet erörtert; im einzelnen liegen dazu Daten von Mamprusi und Kusasi in Nordost-Ghana vor sowie von Nuna im zentralen Süden von Burkina Faso.
Zentrum und Peripherie : Prinzipien der Landverteilung bei den Mosi im Raum Tenkodogo (Burkina Faso)
(1995)
Die Stadt Tenkodogo liegt auf der Siedlungsgrenze zweier Ethnien - der Mosi im Norden und Nordwesten und der Bisa im Süden - und zugleich am nördlichen Rand des Mosistaates Tenkodogo, dessen Hauptstadt sie auch ist. Der südlichste Staat der Mosi liegt somit überwiegend nicht auf Mosi-, sondern auf Bisaterritorium. Die Untersuchungen in diesem Gebiet konzentrierten sich auf zwei Siedlungen, die sich unter unterschiedlichen Aspekten für einen Vergleich besonders gut anboten. Anhand dieser beiden Siedlungen soll den Kriterien der Raumaufteilung und Landverteilung in diesem Gebiet nachgegangen werden. Wichtige Fragen dabei sind: Gibt es Erklärungen für die Lage der beiden Siedlungen im Raum? Wie wird das Land verteilt? Wie gestaltet sich die Landzuteilung und die Arbeitsorganisation innerhalb der einzelnen Familien, bzw. der Bewohner der verschiedenen Gehöfte? Lassen sich aus all dem schließlich übergeordnete Prinzipien und Präferenzen ablesen, die über die konkrete Frage der Landverteilung hinaus Rückschlüsse auf andere gesellschaftliche und politische Bereiche ermöglichen?
Unermüdliche Pflanzer sind die meisten Mosi, die - gemeinsam mit den Bisa - in Tenkodogo, Verwaltungshauptstadt der Provinz Boulgou im Südosten Burkina Fasos, die Bevölkerungsmehrheit stellen. Im Zentrum ihrer agrarisch geprägten Vorstellungswelt stehen die Kulturpflanzen, vor allem die Hirsearten Sorghum bicolor und Pennisetum americanum, von deren gutem Gedeihen das Überleben in jenem Gebiet weitgehend abhängt. Diese in der täglichen Ernährung unentbehrlichen Pflanzen spielen allerdings in unseren Ausführungen keine Rolle. Wir wollen vielmehr zeigen, wonach selten oder nicht genutze Wildpflanzen, vor allem Kräuter und Gräser, ihren Namen erhielten. Ihre Taxonomie stützt sich wesentlich auf Ordnungssysteme des Alltags, basierend auf der "natürlich-sozialen" Organisation und Opposition von Drinnen und Draußen, welche durch die Gegensätze Kulturland und Busch, Nutzpflanze und Unkraut, Haustier und Wildtier, Gruppenoberhäupter und gesellschaftliche Außenseiter, Menschen und Geister repräsentiert werden.
Der ständig steigende Wasserbedarf stellt in den semiariden Tropen ein großes Problem dar, dem man außer durch die Nutzung von fossilem Grundwasser immer wieder durch die Anlage von Staudämmen begegnen will. In diesem Zusammenhang entstanden in den 70er Jahren auch die Pläne für das Alau-Damm-Projekt bei Maiduguri in Nordost-Nigeria. Realisiert wurde das Projekt Mitte der 80er Jahre; 1989 wurde die Anlage in Betneb genommen. Das dort gestaute Wasser sollte zum einen zur Trinkwasserversorgung der schnell wachsenden Großstadt Maiduguri dienen, zum anderen war die Intensivierung des Reisanbaus in einem auch schon traditionell für diese Kultur genutzten regenzeitlichen Überflutungsgebiet, das flußabwärts am selben Fluß liegt, geplant. Der Ausbau eines in diesem semiariden Raum liegenden Flachwassersees zu einem Wasserreservoir stellt einen tiefen Eingriff in das Landnutzungsgefüge dar.
Um die Landnutzungsveränderungen zu erfassen, wurden LANDSAT-TM-Aufnahmen von 1987 und 1992 - also vor und nach Inbetriebnahme des Staudammes - ausgewertet. Geländeerhebungen wurden im Oktober und November 1992 durchgeführt. Heute, im Herbst 1994, erhält das Thema nach Abschluß der Untersuchungen besondere Brisanz dadurch, daß es im Bereich der den Stausee ergänzend abriegelnden Erddämme am Ende der diesjährigen Regenzeit Unterspülungen gegeben hat, wodurch es zu einer starken Flut aus dem Lake Alau in das Flußbett des Ngadda nach Maiduguri gekommen ist. Jedoch sind zu dieser veränderten Situation noch keine Satellitendaten ausgewertet worden.
Bei den hier vorgestellten ethnologischen und geomorphologischen Aspekten von Brunnen und Getreidespeichern in der firgí-Region Musenes wird besonders die "angepaßte Technologie" der hier lebenden Menschen deutlich. Die kulturelle Entwicklung der Region hängt eng mit den besonderen naturräumlichen Bedingungen zusammen. Die Eigenbezeichnung als firgiwú (die Leute des Tons) verweist auf eine Beziehung der Bewohner zum Naturraum, in dem Ton eine besondere Rolle spielt und für den es spezielle Berufszweige gibt. Die Ressource Ton wird, gleichwohl im Bewußtsein, daß es sich hierbei um regionalspezifische Aspekte handelt, als integrierendes Moment über die ethnischen Grenzen hinweg als Teil ihrer firgiwú -Kultur verstanden. Offensichtlich hat diese eine lange Tradition. Interessant wäre, ob in anderen ähnlich ausgestatteten Naturräumen in Westafrika eine vergleichbare Anpassung bzw. Nutzung des Naturraumes zu finden ist, bzw. wie dort die Nutzungsstrategien aussehen.
Lehnwörter dienen als wichtiges linguistisches Indiz für Sprachkontakt, d.h. der Koexistenz mehrerer Sprachen innerhalb einer bestimmten Region, deren Sprecher diese Sprachen alternativ verwenden. Sprachkontakte können im politischen, historischen, geographischen und/oder kulturgeschichtlichen Kontext betrachtet werden. Der folgende Artikel beschäftigt sich mit linguistischen Einflüssen des Kanuri, einer nilosaharanischen Sprache, auf das Gamergu, das zur afroasiatischen Sprachfamilie gehört. Beide Sprachen werden in Nordost-nigeria gesprochen. Anhand von Beispielen aus dem Bereich der Lexik soll ein Zusammenhang von Geschichte und Linguistik deutlich werden. Lehnwörter im Gamergu finden sich in allen Bereichen des Kulturwortschatzes. Die hier aufgeführten Beispiele können dem semantischen Feld "Naturraum" im weiteren Sinne zugeordnet werden, wie z.B. Pflanzen, Bäume, Tiere, Himmelsrichtungen, Mineralien und Körperteile.
Probleme der Nutzung von Weideressourcen bei den Shuwa-Arabern im nigerianischen Tschadbecken
(1995)
Die Weidewirtschaft, wie die Shuwa-Araber des Tschadsee-Gebietes sie betreiben, ist ein Forschungsbereich, in dem sich die Wechselbeziehungen zwischen Mensch und Umwelt in einem Savannen-Habitat besonders deutlich nachvollziehen lassen. Die Weidepflanzen sind von Klima- und Bodenverhältnissen und die Herdentiere in einem nicht unerheblichen Maße von geomedizinischen Faktoren wie der Verbreitung der Tsetse-Fliege abhängig. Der Mensch beeinflußt durch sein wirtschaftliches Management, die Auswahl und Zucht seiner Haustiere, die Frequentierung von Weidearealen und Transhumanzrouten, künstlich angelegte Buschfeuer, Anlage von Forstreserven etc., die naturräumlichen Gegebenheiten. Er wirkt mit diesen Eingriffen auch auf Selektionsmechanismen in der Pflanzenwelt hin und gestaltet die Savanne gewissermaßen zu einer "Kulturlandschaft" um. Die Savanne Westafrikas dient zu einem Großteil als Weideland, und bei dieser Nutzungsart tritt die Interdependenz zwischen dem Menschen und seiner "natürlichen" Umwelt besonders deutlich hervor. Es ergibt sich daraus eine Vielzahl von Fragestellungen, die hier zumeist nur anzusprechen, aber nicht erschöpfend zu beantworten sind. Einige der Grundfragen für diese Thematik können wie folgt formuliert werden: - Wie "natürlich" ist der als Weideland dienende Savannenraum? - Mit welchen naturgegebenen Determinanten werden die Tierhalter konfrontiert? - Über welche kultur- bzw. ethnospezifischen "Pläne" verfügen sie, um sich den Bedingungen ihrer ökologischen Nische anzupassen? - Trägt die viehwirtschaftliche Produktion eher zur Zerstörung oder zur Bewahrung der natürlichen Ressourcen bei?
Depuis plus de deux décennies, l'autosuffisance alimentaire demeure un objectif à atteindre au Burkina Faso, alors que la régression cumulative du développement s'accentue et provoque une détérioration des conditions de vie des populations, détérioration étroitement liée à la dégradation du milieu naturel et aux difficultés économiques. Sur le Plateau central où la situation est très critique, les agriculteurs sont en proie à une crise foncière qui se traduit par des difficultés d'accès à la terre, résultant de la pression démographique et aggravée par un processus d'extensification des surfaces cultivées sous l'effet de la sécheresse. En plus de la pénurie des terres, le raccourcissement de la durée des jachères ou leur abandon, la réduction des parcours et des ressources pastorales disponibles, la saturation foncière et l'inadaptation des systèmes de production agricole entraînent une dégradation des sols et la destruction du couvert végétal, provoquant une insécurité foncière dûe à une utilisation concurrentielle de l'espace, et l'apparition de conflits sociaux. Cette situation est à la base de l'exode rural des jeunes. Diverses mesures sont appliquées, soit par l'État à travers ses structures techniques, soit par les ONG et les projets de développement rural pour inverser la dynamique de destruction en impliquant intensivement les populations pour les aménagements anti-érosifs, les techniques de production de fumier et de compost, l'agroforesterie, les migrations organisées en direction des vallées et des plaines aménagées, en prenant en compte les pratiques traditionnelles.
Les Kassena, une ethnie sédentaire appartenant au groupe linguistique des Gurunsi, habitent dans une région au sud du Burkina Faso et au nord du Ghana. Leur économie est basée sur l’autosubsistance à partir de la culture du mil et l’élevage du bétail. Avec une saison des pluies de six mois et une pluviométrie de plus de 900 mm, la région offre des conditions favorables à la culture du mil. Cette région est caractérisée par une forte inégalité en ce qui concerne la dispersion de l’habitat. Certaines régions, comme les alentours de la montagne de Tiébélé qui, selon les récits de la tradition orale, est l’ancien centre des Kassena de l’est, connaissent une importante population allant jusqu’à 100 habitants par km/carré. D’autres régions, notamment la vallée du Nazinon, étaient plus ou moins inhabitées jusqu’à ces dernières années. Ceci est probablement dû aux maladies endémiques comme l’onchocercose. Pour les régions les plus peuplées, nous avons cherché à connaître les techniques spécifiques qui ont permis à la population de s’installer et de s’alimenter. Les Kassena maîtrisent un système de culture permanente sur des champs terrassés exigeant beaucoup d’entretien. Ces champs sont soumis à un contrôle social et religieux. De plus, les Kassena cultivent des champs de brousse qui se trouvent souvent dans la plaine et à grande distance des villages. Ces champs de brousse sont cultivés d’une façon plus extensive. Le présent exposé décrit les techniques de l’agriculture en respect des conditions de l’environnement. L’objectif est de mieux comprendre les stratégies économiques et culturelles des cultivateurs de cette région.
Le sujet principal des recherches interdisciplinaire G3 est la comparaison des stratégies d’exploitation du sol de deux différentes ethnies, dans un environnement identique ou presque identique. La province de Boulgou au sud-est du Burkina Faso semble être qualifiée pour ce type de recherches. Ici deux représentants des deux groupes linguistiques et culturels les plus importants - les groupes des Gur et Mande - sont directement avoisinants. Il s’agit des Mosi et des Bisa.
L’Afrique, de par la diversité de ses écosystèmes, de la richesse de ses ressources et de par la confrontation de deux conceptions d’aménagement, l’une africaine l’autre externe, offre à la télédétection satellitaire l’un des meilleurs champs d’application. Cependant, une conscience claire des besoins spécifiques en informations par rapport aux objectifs à atteindre manque. Ceci est dû à l’insuffisance d’une politique de développement cohérent, dont la dimension spatiale n’est rien d’autre que l’aménagement du territoire. Tel est le sens de ce travail qui offre deux études de cas: Compiéna dans le département de Pama, province du Gourma et Leo dans le département de Léo province de la Sissili. L’exploitation des données satellitaires concernant les zones d’étude Compiéna et de Léo s’est faite en l’absence ou insuffisance de certaines données de base nécessaires. Cependant, elle complète ces dernières ou pallie en partie à ces défauts, permettant ainsi une bonne connaissance de la réalité spatiale du terrain. Ceci a conduit à l’objectif recherché, consistant à évaluer les besoins en informations pour l’aménagement de Compiéna et de Léo.
The architecture and chemistry of a dug-out: the Dufuna Canoe in ethno-archaeological perspective
(1996)
It is the intention of this paper to highlight the processes involved in the production of a dug-out. Two disciplines appear strikingly clear in the title of this paper; architecture and chemistry. It is deliberate, exhibiting the multifaceted approach to issues in archaeology. The Dufuna canoe, the main subject of the discussion, is entirely an organic material, long used by prehistoric populations, abandoned and covered in a huge deposit of earth, unearthed by the spade in two streams of excavations for the purpose of dating, measurements, documentation, which yielded a date of 8500 years as the oldest canoe in Africa and one of the oldest in the world. Who could have produced such an "artefact"? These and other related questions are fundamental towards the understanding of the history and society that lived in that environment in prehistory. Since we are dealing with a single "artefact" produced by prehistoric populations, long gone and extinct, we would not be in a position to reconstruct the processes of manufacture of the dug-out by any source other than by ethno-archaeological and ethnographic investigation and experiment of the contemporary society which manipulates similar environment with a view to stimulating the past mode of production. The method used in the data collection was by oral interviews and field observation.
The Yobe valley is one of the many refugia that dotted the Chad basin after the commencement of the desiccation of the Sahara. It hypothetically must have been attractive to the population that had to move away from the aridized zone in search of favourable ecotones. As the Mega Chad receded from its Bama ridge shores, new lands were progressively made available for human occupation along the valley. It is one of the principal goals of the Yobe Valley Archaeological project to investigate how and when this new valley was occupied. This paper has been divided into three principal sections. The first section deals with the search for the earliest settlements of the Yobe valley. The excavations conducted at Garingada and Damakarwa were aimed at tackling this problem. The second section deals with the development of complexity. The excavation at Gambaru was directed towards this problem. The third section seeks to discuss on the bases of the excavations at the three sites, manenvironment relationship. The concluding part of the paper focuses attention on the problems and prospects of the Yobe Valley Archaeological Project.