Institut für Ökologie, Evolution und Diversität
Understanding land cover degradation patterns and the effects of geomorphological units on phytodiversity is important for guiding management decisions and restoration strategies in the Sahelian vulnerables zones. This paper describes land cover degradation by combining Landsat TM image analysis and field data measurements in the Gourouol catchment of the Sahelian zone of Burkina Faso. Erdas Imagine 9.2 and Arc-GIS.10 were applied. The change patterns were obtained by superposing land cover maps for 1992 and 2010. The field data were collected by the mean of inventories according to the Braun-Blanquet phytosociological relevés methods. Plot sizes were 50 m x 20 m for woody species and 10 m x 10 m for herbaceous species. Six land cover types were identified and mapped: cultivated lands, bared lands, lowlands, which all spatially increased; and shrub-steppes, grasslands and water bodies, which all spatially decreased. The dynamic patterns based on the geomorphological units were non-degraded lowlands, stable sand dunes and degraded glacis. High plant diversity was found in lowlands, whereas low diversity occurred in glacis. A significant dissimilarity was observed between communities. The Shannon diversity indices in plant communities were approximately close to ln(species richness). The Pielou indices were close to 1, indicating a species fairly good distribution. Our results showed a variation of land cover over time and the effects of geomorphological units on phytodiversity. Furthermore, this variation helps oppose land degradation in the Sahel.
L´analyse de dix groupements ligneux et dix espèces dominantes a été faite du nombre de tiges à l’hectare et des classes de diamètre des populations correspondantes. Il ressort que les groupements les plus denses sont ceux à Combretum nigricans Lepr. ex Guill. & Perr., Anogeissus leiocarpus (DC.) Guill. & Perr., Acacia hockii De Wild. et A. dudgeoni Craib. ex Holland, tandis que les moins denses sont ceux à Gardenia ternifolia Schumach. & Thonn., Vitellaria paradoxa C. F. Gaertn. et Piliostigma thonningii (Schumach.) Milne-Redh. La répartition des individus en classes de diamètre a révélé que tous les groupements sont stables, c’est-à-dire capables de se renouveler par la régénération naturelle. Mais la structure des espèces dominantes présente beaucoup d’irrégularités liées à leurs exigences écologiques, aux feux de brousse et aux attaques d’éléphants. Toutefois, la plasticité écologique et la biologie de certaines espèces leur confèrent assez de structures de populations stables. Mots clés: Aires protégées, Burkina Faso, Groupements ligneux, Structure de population
Les résultats de 227 relevés phytosociologiques selon l’approche phytosociologique effectuées au Parc Urbain Bangr-Wéoogo de Braun-Blanquet (1932) montrent que malgré son contexte de forte pression anthropique avec plus d´un million d’habitants aux alentours, cette forêt urbaine conserve encore de nos jours une diversité floristique appréciable avec 327 espèces inventoriées comprenant 117 espèces ligneuses et 210 espèces herbacées. Cette flore qui est répartie dans 11 groupements individualisés grâce aux espèces différentielles, est constituée essentiellement de phanérophytes et de thérophytes. La répartition phytogéographique des espèces montre leur appartenance à plusieurs empires phytogéographiques dominés par les espèces Soudano-Zambeziennes et Pantropicales. La richesse floristique du parc qui contraste avec son environnement, est le résultat d’une politique d’aménagement et de conservation efficace de la biodiversité initiée par l'État et ses partenaires depuis 1936. Mots clés: Flore, conservation, aménagement, spectre biologique, Parc Urbain, Ouagadougou, Burkina Faso, groupements végétaux