Berichte des Sonderforschungsbereichs 268
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14, 543
Le SIG-BF est destiné comme outil pour la visualisation et l’analyse des informations spatiales pour les scientifiques du «SFB 268 – Histoire des cultures et des langues dans l’espace naturel de la Savane Africaine» à l‘Institut Géographie Physique de la Johann Wolfgang Goethe-Universität à Frankfurt am Main et leurs collèges de l’Université de Ouagadougou. En outre, les données peuvent être utilisées par d'autres dans un but scientifique. La copie et la diffusion des données sont permises si la source est clairement mentionnée. L’usage professionnel et le traitement des données du SIG-BF dans un but commercial, soit sous forme imprimée ou sous forme digitale, nécessite la permission écrite de l’Institut Géographie Physique de l’Université Francfort. Les données spatiales qui sont assorties dans le BF-SIG sont basées sur plusieurs sources. En général, il y sont groupées des informations de l’environnement naturel et anthropique à l’échelle nationale de Burkina Faso. En majorité ce sont les données des cartes topographiques et thématiques du pays et quelques données statistiques. La connaissance des paramètres (p. ex. échelle, age, projection) des sources des données est une condition importante pour l'évaluation du degrée d'exactitude des résultats des analyses SIG. Quant à ca, quelques notes importantes sont démontrées dans la 2ième chapitre de ce texte. Les sources indiquées dans la table de matières (3ième chapitre) sous la forme des ‘numéro de la source’ sont précisées dans la 4ième chapitre.
14, 335
Au nord du Burkina Faso aucune autre époque culturelle, à l'exception des temps modernes, n'a laissé autant de traces sur une aussi grande surface que l’Age de Fer. L'étude de cette période joue alors un rôle important dans la reconstruction de l'histoire culturelle du Sahel. D’après les dates obtenues dans nos fouilles différentes, l’Age de Fer s'étend de la fin du premier millénaire BC jusqu'au milieu du 14e siècle AD. Les recherches du projet multidisciplinaire G4 du SFB 268 visaient les questions suivantes: Quelle est l’apparence physique des collines d’occupation et quelle est leur répartition dans la région ? En quoi consiste la culture matérielle trouvée sur les sites et qu’est-ce qu’elle permet de dire sur la vie quotidienne? Comment l’interaction entre l'homme et l'environnement se présentaitelle à l’époque et quelles étaient les ressources naturelles exploitées? Quelle population occupait les buttes, et quels indices l’étude de l’histoire du peuplement peut fournir comme causes de leur abandon final? Le vaste champs d’études ouvert par ces questions impose une approche multidisciplinaire. Les résultats qui seront présentés cidessous n'ont pu être obtenus qu'en coopération de l'archéologie, l'archéobotanique, l'archéozoologie, l'histoire et la géographie.
14, 237
La coupure que l'on constate dans les forêts denses africaines au niveau du Togo et du Bénin soulève de nombreuses questions sur les rapports forêt/savane au cours des derniers millénaires. Le projet Dahomey Gap vise à y répondre, par une approche pluridisciplinaire intégrant botanique et histoire de la végétation dans le Sud-Bénin et le Sud-Ouest du Nigéria. A partir de travaux déjà avancés sur la végétation du Bénin et des premières prospections palynologiques, quelques aspects du projet sont exposés ici: tels la caractérisation des différentes formations forestières du Bénin, les premiers résultats sur l'histoire holocène de la végétation du Sud-Bénin (mangroves, forêts, savanes) enregistrée depuis près de 7000 ans dans les lagunes.
07, 017
Notre communication porte sur le thème suivant: "Anthropisation du couvert végétal dans la province de Namentenga et ses conséquences socioéconomiques: cas de la région de Tougouri, en zone subsahélienne" (centre-nord du Burkina Faso). A travers cette étude de cas, nous voulons attirer l'attention sur les problèmes environnementaux du Burkina Faso. En effet, les déficits pluviométriques cumulés, depuis quelques décennies, sont à l'origine de la dégradation des écosystèmes. La surexploitation des terres entraîne également l'épuisement des sols et la diminution des ressources végétales. Un telle situation n'est pas sans conséquence sur les activités socioéconomiques des populations. Le plan de notre communication sera donc comme suit: 1. Présentation du degré-carré de Tougouri, sur le plan physique 2. Dynamique du couvert végétal sous l'action anthropique, et les conséquences socioéconomiques 3. Perspectives d'avenir
14, 475
En se concentrant sur le thème „Migration rurale et gestion des ressources naturelles“, cette section du symposium à tiré l’attention sur un aspect très important concernant le changement de l’espace naturel et culturel dans l’air rural de Burkina Faso. A partir de cas régionaux différents au Burkina Faso, les études pluridisciplinaires se concentrent sur des aspects centraux du complexe migratoire: • les types d’appropriation de terre • l’impact de la coexistence des droits fonciers traditionnels et modernes • la dégradation des ressources naturelles
01, 033
Le Burkina Faso connaît une urbanisation relativement modérée. En effet, selon le recensement de décembre 1985, le taux d'urbanisation s'élevait à 13,6% et cela en tenant compte des seize centres secondaires de plus de 10.000 habitants. En se basant sur les 119 localités de plus de 5.000 habitants, ce taux dépasse à peine 27%. Or des pays tels que la Côte d'Ivoire, le Ghana et le Sénégal présentaient au même moment des taux de 45 à 50%. Cependant la taille et le nombre des centres urbains ne cessent de croître. Mais jusqu'à présent, le pays ne compte que deux principales villes: Ouagadougou et Bobo Dioulasso avec respectivement 441.514 et 228.668 habitants soit 70% environ de la population urbaine nationale. Les estimations de 1992 donnent à Ouagadougou 842.000 habitants et environ 400.000 à Bobo-Dioulasso. Ouagadougou, la capitale est sans doute le pôle le plus développé avec une armature urbaine assez complète, des activités et des fonctions diversifiées. Le développement urbain est ici plus perceptible qu'ailleurs, il en est autant des problèmes: équipements insuffisants et inadaptés, marginalisation des populations démunies, destruction du patrimoine naturel, forte croissance démographique. Les problèmes environnementaux sont multiples et se manifestent différemment avec plus ou moins d'acuité. C'est cet aspect précis que nous allons analyser.
07, 049
Les concessions chez les Bisa, dans la Province du Boulgou (sud-est du Burkina Faso), sont des exemples représentatifs de l’architecture traditionnelle soudanienne: un rassemblement de cases rondes de glaise d’un diamètre d’environ 3 mètres, couvert d’un toit de paille. Les concessions sont entourées par un mur de glaise et on ne peut y entrer ou en sortir que par une seule entrée. On ne découvre leur complexité que seulement après y être entré. C’est seulement à ce moment-là que l’on peut voir le dédale de cases et de cours, séparés par de petits murs et des couloirs. La concession du chef de Bangagou, chez qui nous avons habité durant l’automne 1994 pendant quelques mois, compte parmi les plus grandes de la région. Pendant les premières semaines de notre séjour, il nous a fallu comprendre son histoire et sa structure. Notre premier objectif était de dessiner un plan de la concession. Ce projet s’est révélé plus difficile que prévu. Le terrain étant si plat, nous n’avons pu voir la concession d’en haut. L’achèvement de ce plan n’a été possible que parce que les habitants nous ont donné libre-accès à ces lieux. La vérification de l’esquisse fut possible en décembre, lorsque nous avons eu la chance de faire un vol au-dessus du terrain et de prendre des photos aériennes. Parallèlement, nous avons mené une enquête auprès des habitants afin de connaître leurs relations avec les habitants des autres cases, selon leurs descriptions.
14, 307
Dans les sociétés peules, des migrations de toutes dimensions jouent traditionnellement un rôle très important. Elles sont le résultat d’un processus complexe de prise de décision. Notre contribution vise à fournir des informations sur les motifs qui influencent ces décisions, et à partir de quels concepts ces motifs sont générés. Un élément central dans ce processus est l’environnement. S’il y a quelque peu un environnement ou une culture peule homogène, il n’y a cependant pas de conception peule de l’environnement. Leur conception est modifiée lors de chaque intégration des Peuls dans un nouvel environnement. Migrer signifie se rendre dans un nouvel environnement, où les concepts existants doivent par conséquent être adaptés aux nouvelles conditions. Par la suite, nous allons montrer à l’exemple des Peuls agropastoraux de différents milieux naturels et sociaux du Burkina Faso, Bénin et Nigeria dans quelle mesure les connaissances de l’environnement peuvent influencer les décisions migratoires. A l’exemple de la végétation, on examinera à travers quels concepts cet environnement, plus précisément l’environnement physique, est classifié et évalué. Finalement il sera présenté comment les migrations influencent les concepts environnementaux et comment ceux-là se reflètent dans la langue.
14, 379
La langue mandingue est un vaste continuum linguistique recouvrant une zone de l'Afrique Occidentale qui s’étend de l’embouchure de la Gambie à l’Ouest à la frontière occidentale du Ghana à l’Est. Si actuellement on dispose de nombreux travaux sur le bambara, le dioula et le mandinka qui ont permis de mieux connaître le mandingue, il n’en est pas de même en ce qui concerne cette autre variété du mandingue: le marka du Burkina Faso pour lequel des études linguistiques sont pour l’instant rarissimes. L’essentiel des travaux qui lui sont consacrés sont présentés dans la bibliographie. Notre objectif ici est de mettre en évidence quelques traits spécifiques au marka par rapport à d’autres dialectes mandingues sur le plan phonique, tonologique et grammatical. Sur le plan grammatical nous présenterons quelques faits qui rapprochent le marka et le mandinkan de Gambie. Mais avant d’y arriver nous allons procéder à une présentation du marka.
07, 057
L’Afrique, de par la diversité de ses écosystèmes, de la richesse de ses ressources et de par la confrontation de deux conceptions d’aménagement, l’une africaine l’autre externe, offre à la télédétection satellitaire l’un des meilleurs champs d’application. Cependant, une conscience claire des besoins spécifiques en informations par rapport aux objectifs à atteindre manque. Ceci est dû à l’insuffisance d’une politique de développement cohérent, dont la dimension spatiale n’est rien d’autre que l’aménagement du territoire. Tel est le sens de ce travail qui offre deux études de cas: Compiéna dans le département de Pama, province du Gourma et Leo dans le département de Léo province de la Sissili. L’exploitation des données satellitaires concernant les zones d’étude Compiéna et de Léo s’est faite en l’absence ou insuffisance de certaines données de base nécessaires. Cependant, elle complète ces dernières ou pallie en partie à ces défauts, permettant ainsi une bonne connaissance de la réalité spatiale du terrain. Ceci a conduit à l’objectif recherché, consistant à évaluer les besoins en informations pour l’aménagement de Compiéna et de Léo.