Berichte des Sonderforschungsbereichs 268
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02, 255
The Lake Chad Basin is a major geographical region in the central part of the Sudan zone of Africa. The northern parts, however, extend into the Sahel and the southern parts of the Sahara desert. It consists of an extensive shallow depression of about 1.536.000 km2 (600.000 miles2) of which about 10% lies in Nigeria. The greater part is shared between the three countries of Cameroon, Chad and Niger. Climatically and agriculturally, the Chad Basin lies within the dry or semi-arid zone of Nigeria. It is a marginal area which has experienced severe droughts and considerable environmental changes in recent years. The natural environment, its use and misuse, and the threat of life posed by environmental pollution dominate discussions on environmental change. But in addition to the natural or physical environment, there are other equally important 'environments' which deserve some attention in view of the role that they play in generating economic growth and in ensuring sustainable development which is the central issue in our concern about the environment. These other environments are the cultural environment, the political environment and the economic environment, both internal and external. In the Chad Basin, all these other environments, along with the natural environment have been greatly influenced by its land locked location in the heart of Africa.
02, 227
The account of Borno's war with Mandara thus recounted above, at least from the point of view of the Mandara Chronicler, and all the other accounts I have given above clearly portray to us the essence of the Mune in that oppression and/or a war of caprice is not enjoined. And the war against Mandara was clearly a war of caprice, as Mandara had clearly recanted on its recalcitrance, when threatened. The essence of the Chronicle itself, however, is that we are here seeing, from accounts of an eye-witness, the portrayal of a polity whose language principles and practice of diplomacy, in war and in peace, are not less developed than any we have seen in the states of Euro-Germanic experience, of comparable times. The basis of this well ordered art is essentially the Mune, even though in its universalist form we may wish to assign it to the Book and the Sunna of Islam. Why not then, should we not regard the Mune as the constitution of the pre-colonial Borno State? Munen - ba (not in the Mune), for the Sayfawa ruler is certainly more binding than most modern constitutions had been binding on leaders of present-day African States!
02, 197
Yerwa is the last of the Borno capitals. Although established in the first decade of colonial administration, it cannot be compared with the many other towns like Fort Lamy, Jos, Kaduna, Niamey et al. which all developed about the same time. Colonial interference with the development of Yerwa appears restricted, mainly, to insistence upon wider roads than a Borno town otherwise would have featured and resettlement schemes, e.g. Mafoni, Ari Askeri. The following is based on the premise that as the town - despite time and political circumstances of its emergence - is a distinctive Borno town, also occupational diversification and structure are distinctively related to urban Borno culture.
01, 117
Le phénomène du cuirassement reste une "curiosité" et une énigme pour le pays de la zone intertropicale. A cause de ses caractéristiques lithologiques et structurales assez particulières de ses roches (roches riches en éléments ferromagnésiens), le Burkina Faso est une véritable zone de prédilection des cuirasses. Malgré l'effort des chercheurs pour élucider le phénomène du cuirassement, force est de reconnaître que de nos jours, certains points d'ombre subsistent toujours; ce qui invite à une analyse plus poussée ... Loin de négliger les problèmes liés à la reconstitution de la génèse de la cuirasse, nous proposons ici une analyse assez originale des cuirasses sur la base des connaissances déjà acquises et de nos multiples observations sur le terrain burkinabé.
01, 133
Malgré le nombre assez élevé des écrits relatifs aux BObO, force est d'admettre que leur langue reste encore peu connue chez des spécialistes de la linguistique. Cela est dû au fait que les différents travaux effectués à ce jour restent assez limités quant à leur diffusion. En effet, une grande partie de ces travaux est l'oeuvre d'étudiants de linguistique et, de ce fait, ils ne connaissent pas une diffusion internationale pouvant les mettre à la portée des spécialistes d'autres pays. Parmis les écrits linguistiques portant sur le bObO, un seul a été publié à la SELAF en France. Il s'agit du dictionnaire de Le Bris et Prost (1981). Les autres écrits ne sont que difficilement accessible soit auprès de leurs auteurs, soit auprès des établissements où ils ont été effectués. Notre objectif à travers la présente communication est de camper le bobo en tant que langue d'une communauté linguistique donnée, de le situer dans le contexte géolinguistique du Burkina Faso et, en rapport avec son milieu linguistique ambiant, de tenter une réponse partielle à la question maintes fois posée de savoir s'il ne se trouve pas à la charnière des langues mandé et des langues gur.
01, 111
Nos travaux dans les villages mosi de la région de Tenkodogo, au centreest du Burkina Faso, portent directement sur le thème central du Projet de Recherche de l'Université de Francfort: Les relations mutuelles entre la culture d'une population et son milieu naturel. Sur la base d'une étude approfondie de l'environnement naturel, on devrait répondre à la question suivante: comment les Hommes conçoivent et estimentils ce milieu, quelles valeurs lui attribueton; en outre, sur la base de quels principes et d'après quels critères de préférence utilisentils leurs sols en tant que cultivateurs; quelles raisons déterminent-elles l'expansion des Mosi méridionaux dans cette aire géographique, la fondation des villages ainsi que leur dévéloppement démographique. Enfin quel est l'impact de tout cela sur l'environnement naturel, c'est-à-dire quelles sont les conséquences écologiques des conceptions et comportements susmentionnés. Nos recherches sur le terrain débutèrent en 1991 sous la forme d'une collaboration interdisciplinaire étroite entre l'ethnologie, la géographie physique et la botanique. L'objectif à long terme est une comparaison entre les Mosi méridionaux, leurs voisins bisa, les Gulmance et enfin un groupe mosi du nord.
01, 101
Occupation du sol et potentiel de l'environnement chez les Gulmance dans l'est du Burkina Faso
(1993)
Dans l'est de Burkina Faso, dans le pays Gulma, le potentiel naturel, c'est à dire la géologie, le relief, les sols, l'hydrologie, la végétation et l'utilisation par l'homme est l'objet d'un levé scientifique. Les conditions données sont mises en évidence pour rendre claire le modèle de colonisation du peuple dans son cadre naturel. Dans ce sens il est particulièrement important de savoir quelle connaissance exacte les paysans ont de leur environnemt et quels facteurs ils font intervenir dans l'exploitation de cet environnement. Dans l'ensemble il apparait une différenciation selon la répartition de la densité du pays; à côté des zones fortement peuplées, d'autres restent pratiquement vides. De là découle aussi la densité et la nature des savanes.
01, 093
La notion de plantes sacrées, de bois sacré est liée à la culture d'une société donnée. Le bois sacré est souvent un lieu de culte ou de fétichisme. Une espèce végétale peut faire partie de ce bois mais elle n'est pas considéré comme sacrée. Une plante ou espèce est sacrée parce qu'elle est liée à un rite coutumier bien précis, à une mythologie bien déterminée. Nous présentons dans ce qui suit quelques espèces végétales considérées comme sacrées par les Bobo. Nos informations proviennent de Kotedougou de son vrai nom Kokana. Le village est situé au nord de Bobo-Dioulasso à 25 km de la ville, localisé dans la zone phytogéographique Sud Soudanienne du Burkina Faso. Nous avons restreint nos données ethnobotaniques sur huit espèces les plus connues et qui de par leur usage abusif dans la pharmacopée tendent à disparaître dans la zone présentée ici. Par ailleurs les variations climatiques, particulièrement la baisse de la pluviométrie ont entraîné une grande modification de la flore et de la végétation autour du village de Kokana et à travers tout le Burkina.
01, 079
Les recherches ethnologiques effectuées jusqu'à ce jour se sont concentrées principalement sur deux grands axes. Elles ont d'une part dressé un inventaire détaillé des forges et de leurs techniques dans les différents groupes ethniques de cette région. D'autre part, elles ont examiné l'histoire des migrations et de la sédentarisation des forgerons. Il serait intéressant de savoir si les résultats des recherches linguistiques concordent avec ceux des travaux d'ethnologie. Jusqu'ici, les recherches ont montré la mobilité des forgerons professionnels. Ces "travailleurs transfrontaliers" de la culture jouent le rôle de médiateurs et favorisent les échanges culturels à l'intérieur de chaque ethnie et entre les différentes ethnies. En raison de cette mobilité, l'inventaire et les produits des forges présentent souvent des caractères identiques, même sur des espaces géographiques de plus grande taille. Par contre, le vocabulaire est souvent influencé par des mots empruntés à d'autres langues. Ce phénomène constituera précisément un des éléments centraux dans la suite de nos recherches sur le thème des artisans.
02, 179
It is one of the paradoxes of the history of the states of the Central Sudan that Borno, the state with the longest tradition of Islamic literacy should have such an illestablished chronology - especially for the nineteenth century - when compared with its neighbours. No kinglist has been published, no list with regnal years, such as is known from other states. Our problems are compounded by the fact that every known list is presented in the Christian solar calendar and there is no way in which we can be certain that the original material has been correctly converted from the Muslim lunar calendar. In the paper that follows I have attempted to establish a chronology based primarily upon Arabic sources and upon the Muslim calendar. These sources include state seals which usually are engraved with the date of the year of accession; mahrams, charters, or grants of privilege, or rather renewal of such grants by newly appointed leaders. It was the practice for owners of such documents to have them renewed at the beginning of a new reign. When attempting to date events connected with the eclipse of the al-Kanimiyyin and the advent of Rabih I have also made use of evidence relating to the seasons and to various meteorological conditions.