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L’oeuvre poétique de l’écrivain juif de langue allemande Paul Celan (1920-1970) jouit aujourd’hui d’une renommée internationale et d’une considération quasi unanime, qui sont peu habituelles pour un poète contemporain. Rares sont en effet les écrivains dont on est à ce point sûr, dès leur vivant, que leur oeuvre va rester une référence essentielle pour la postérité. Classique « pré-posthume », Paul Celan n’a pas connu le purgatoire littéraire après sa disparition ; presque immédiatement il a été accueilli dans le panthéon de la poésie universelle, où il côtoie des figures telles que Hölderlin, Rilke, Mallarmé, Rimbaud, Shelley, Pessoa. À l’heure actuelle, les articles, livres et colloques qui lui sont consacrés de par le monde entier ne se comptent plus. En même temps, on a pu assister à la création d’un mythe Paul Celan, notion qu’on n’entendra pas dans le sens d’une non-vérité, mais comme la représentation puissante, surdéterminée autant que simplifiée, d’une réalité autrement plus complexe. Comme chaque mythe, celui de Celan comporte plusieurs variantes, pour lesquelles il est néanmoins aisé de trouver un dénominateur commun. Depuis sa mort, Paul Celan a été peu à peu subsumé sous l’image du poète de la Shoah, dans un sens historique, mais aussi philosophique, voire religieux. De la sorte, son oeuvre est aujourd’hui considérée à la fois comme un mémorial pour les six millions de Juifs morts dans les camps nazis, et comme l’entreprise, contre le verdict d’Adorno, de faire renaître des cendres de notre civilisation occidentale la parole poétique et sa vérité. L’investissement passionnel que certains lecteurs de Paul Celan ont pu manifester est à la mesure du rang qui lui a été assigné ; et le conflit des interprétations qui existe au sujet de son oeuvre, reflète dans une large mesure les discussions, controverses et polémiques sur le génocide des Juifs d’Europe et sur la période de la Seconde Guerre mondiale.
The Struggle for Meaning is a landmark publication by one of African philosophy's leading figures, Paulin J. Hountondji, best known for his critique of ethnophilosophy in the late 1960s and early 1970s. In this volume, he responds with autobiographical and philosophical reflection to the dialogue and controversy he has provoked. He discusses the ideas, rooted in the work of such thinkers as Husserl and Hountondji's former teachers Derrida, Althusser, and Ricoeur, that helped shape his critique. Applying his philosophical ideas to the critical issues of democracy, culture, and development in Africa today, he addresses three crucial topics: the nexus between scientific extraversion and economic dependence; the nature of endogenous traditions of thought and their relationship with modern science; and the implications - for political pluralism and democracy - of the emergence of 'philosophies of subject' in Africa. While the book's immediate concern is with Africa, the densely theoretical nature of its analyses, and its bearing on current postmodern theories of the 'other', will make this timely and elegant translation of great interest to many disciplines, especially ethnic, gender, and multicultural studies.