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En général, les recherches sur l’histoire du peuplement en Afrique occidentale sont basées sur des traditions orales et les différents archives. Mais les recherches archéobotaniques montrent que la végétation peut également fournir des informations précieuses. Se servir de la végétation actuelle pour mieux comprendre l’histoire du peuplement d’une région est une nouvelle approche non-narrative. Le sujet de cette présentation sont les populations d'arbres utiles sur des terrains soit actuellement, soit récemment exploités: les parcs agraires ou agroforestiers.
Summary and evaluation
(2000)
The geographical analysis of the Savannah Zones of north-eastern Nigeria revealed a basic insight on the differentiated development at the meso-regional level: The northern districts had a much lower population increase than the average. It was already arid land before the dramatic reduction of precipitation since the late 1960s. The quality of the soil for farming is rather poor despite specific minerals which give grass during the very short growing season a higher nutritional value than further south. Through studies at the local level, it became evident that on one side this is an area of out-migration of the local population but on the other side we have to register the influx of migrants from the even more dryer northern districts including Niger Republic. The rate of urbanisation in Nigeria increased rapidly from 15 to 36 %. Northern capitals like Kano and Maiduguri multiplied their number of inhabitants seven times but were overtaken by Gombe’s growth. In any case they are centres of social and cultural change as the preliminary findings of H. BALZEREK concerning the boom-town Gombe revealed. But social tensions seem to be inevitable as religious movements not only in big towns like Kano but even in Gombe were already analysed by WATTS (1993, 61). The bearer/ carriers of this movement are landless people who did not migrate to new land in the country side, they are hoping for new jobs in an urban environment. The social structure has changed since the time of the old Hausa towns, but their reliance on surplus of labour force appears to have continued.
The aim of our project B6 “Towards a genesis of the ethnolinguistic situation at the southern and western fringes of lake Chad basin” within SFB 268 “West African Savannah” is to analyse the emergence and development of the complex presentday ethnolinguistic patterns in a region which may be historically labelled as southern and western periphery of the Borno empire. For the first time, a model of migratory routes was put forward based on combined research efforts of the disciplines involved in our project. Below we shall attempt to summarise the main points and reflections of our findings. Our specific approach as a whole is based on applying the respective research methods of the individual disciplines represented in our project, namely anthropology, ethnomusicology, history and linguistics and eventually on integrating the results into a systemically coherent picture
Dans la géographie linguistique et culturelle de l’Afrique de l’Ouest le monde mandé est situé dans la partie Ouest du continent avec son point capital au cours supérieur du Niger. Au Burkina Faso, les groupes mandés ne sont qu’une petite minorité. Vu de tous ces deux coté, le Mandé au Burkina Faso semble donc être un sujet marginal: avec le Burkina se trouvant au bord du monde mandé et avec les groupes mandés étant une minorité dans les sociétés burkinabé. Donc, pourquoi est-ce que nous avons quand même posé les groupes mandés du Burkina Faso au milieu d’un projet pluridisciplinaire et pourquoi est-ce que nous tendons à présenter ici nos élaborations sur ces groupes?
Les fouilles archéologiques de Gandefabou effectuées courant Novembre - Décembre 1996 constituent une grande première expérience du Laboratoire d’Archéologie de l’Université de Ouagadougou dans le Sahel burkinabè. Elles ont été exécutées grâce à une subvention financière de l’Ambassade Royale des Pays-Bas à Ouagadougou et au soutien logistique du Programme Sahel Burkinabè - Pays-Bas (PSB/PB) basé à Gorom-Gorom, capitale de la province de l’Oudalan. Ces travaux au double objectif scientifique et touristique s’insèrent dans une politique locale de développement économique avec le maintien in situ et la protection de certains vestiges pour en faire un musée de site.
En se concentrant sur le thème „Migration rurale et gestion des ressources naturelles“, cette section du symposium à tiré l’attention sur un aspect très important concernant le changement de l’espace naturel et culturel dans l’air rural de Burkina Faso. A partir de cas régionaux différents au Burkina Faso, les études pluridisciplinaires se concentrent sur des aspects centraux du complexe migratoire: • les types d’appropriation de terre • l’impact de la coexistence des droits fonciers traditionnels et modernes • la dégradation des ressources naturelles
Les Bisa et les Samo, séparés d’une distance de 300 kms (distance en ligne droite), ne sont pas seulement liés par leur appartenance au monde mandingue, plus une forte parenté de leurs langues, mais aussi par des ressemblances de leurs structures politiques. Tous les deux ethnies appartiennent ni aux groupes étatiques, ni aux groupes segmentaires, mais elles font partie d’un groupe intermédiaire: elles ont, comme caractéristique, une chefferie traditionnelle avec des tendances à une hiérarchisation et à une existence de cantons précoloniaux. En plus, ces deux groupes ont en commun qu’il y a des variations du système politique dans la région qu’ils habitent. Dans la première partie de cet article il est envisagé de faire une esquisse des systèmes politiques dites « traditionnels » des Bisa et des Samo sous l’égard des influences externes: précoloniales, surtout par les Mosi et des Marka, coloniales et postcoloniales. La deuxième partie sera consacrée aux processus actuels et aux perspectives d’avenir: les deux régions sont, présentement, concernées par des immigrations et interventions massives, causées par des actions d’Etat. Ces développements qui peuvent être observés dans la région samo depuis 30 ans, sont, dans la région bisa, seulement à leur début. Cela nous permet de faire une analyse pour la région samo au Sourou et une tentative à donner une perspective pour la région des Bisa.
The search for persistent elements in nature and culture, which comprises language as a constitutive part, is a prerequisite for the definition of any change which is the aim of our common project. When analysing the process of transformation by a number of disciplines we expect to discover significant features of this alteration and the forces dominating it. The current highly complex present linguistic situation in the western and south-western fringe of the Chad Basin will be reconstructed from the historical migrations undertaken by the various linguistic groups from Lake Chad (mainly Chadic languages) to their present settlements. The six authors, the linguists Dr. Dimitr Ibriszimov, Dr. Doris Löhr, Christopher Mtaku, the ethno-musicologist Dr. Raimund Vogels, and the historian Ibrahim Maina Waziri integrated the results of their studies into one paper towards a systemic approach by tracing back the common roots of the languages, the customs and the music of those peoples and give an outline of their tradition concerning their movements. A basic dual model of migration will be put forward.
Pendants les années 1997 et 1998, un groupe des chercheurs de SFB 268 a effectué, dans la région de l’Atakora, des recherches botaniques, ethnologiques et géographiques concernant l’histoire du peuplement. Les travaux étaient concentrés sur la partie ouest de la région, c’est-à-dire le triangle Boukombé, Natitingou, Toucountouna. En résultat, il est possible aujourd’hui de faire une chronologie relative à l’histoire du peuplement dans cette région. En contraire, il manque toujours une chronologie absolue, pour cela il faut encore des recherches approfondies. Pourtant nous allons proposer, dans le cours de cette contribution, des hypothèses montrant le cadre, dans lequel une périodisation peut être possible.
One of the powerful conventional images of pre-colonial Africa is that of a continent of more or less immobile ethnic groups, living since time immemorial on their ancestral lands, steeped in their traditional cultures. In this image, Africa appears like a mosaic, with clearcut ethnic boundaries, each sherd representing a different people cum language cum culture cum territory. Since a number of years, however, historians and anthropologists of Africa have insisted that this image is misleading. Most pre-colonial societies were characterised by mobility, overlapping networks, multiple group membership and the contextdependent drawing of boundaries. Communities could be based on neighbourhood, kinship and common loyalties to a king, but this did not absolutely have to include notions of a common origin, a common language or a common culture. Our own research on the West African savannah has also shown the enormous importance of mobility. Among the societies of southern and southwestern Burkina Faso, for instance, which several projects have studied, there is hardly a single village whose history has not been characterised repeatedly by the arrival and settlement of new groups and the departure of others. In some cases, we can even speak of systematic practices of multilocality.