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The differential charged jet cross sections, jet fragmentation distributions, and jet shapes are measured in minimum bias proton-proton collisions at centre-of-mass energy s√=7 TeV using the ALICE detector at the LHC. Jets are reconstructed from charged particle momenta in the mid-rapidity region using the sequential recombination kT and anti-kT as well as the SISCone jet finding algorithms with several resolution parameters in the range R=0.2 to 0.6. Differential jet production cross sections measured with the three jet finders are in agreement in the transverse momentum (pT) interval 20<pjet,chT<100 GeV/c. They are also consistent with prior measurements carried out at the LHC by the ATLAS collaboration. The jet charged particle multiplicity rises monotonically with increasing jet pT, in qualitative agreement with prior observations at lower energies. The transverse profiles of leading jets are investigated using radial momentum density distributions as well as distributions of the average radius containing 80% (⟨R80⟩) of the reconstructed jet pT. The fragmentation of leading jets with R=0.4 using scaled pT spectra of the jet constituents is studied. The measurements are compared to model calculations from event generators (PYTHIA, PHOJET, HERWIG). The measured radial density distributions and ⟨R80⟩ distributions are well described by the PYTHIA model (tune Perugia-2011). The fragmentation distributions are better described by HERWIG.
Event-by-event fluctuations of the mean transverse momentum of charged particles produced in pp collisions at s√ = 0.9, 2.76 and 7 TeV, and Pb-Pb collisions at sNN−−−−√ = 2.76 TeV are studied as a function of the charged-particle multiplicity using the ALICE detector at the LHC. Dynamical fluctuations indicative of correlated particle emission are observed in all systems. The results in pp collisions show little dependence on collision energy. The Monte Carlo event generators PYTHIA and PHOJET are in qualitative agreement with the data. Peripheral Pb-Pb data exhibit a similar multiplicity dependence as that observed in pp. In central Pb-Pb, the results deviate from this trend, featuring a significant reduction of the fluctuation strength. The results in Pb--Pb are in qualitative agreement with previous measurements in Au-Au at lower collision energies and with expectations from models that incorporate collective phenomena.
The pT-differential production cross section of electrons from semileptonic decays of heavy-flavor hadrons has been measured at mid-rapidity in proton-proton collisions at s√=2.76 TeV in the transverse momentum range 0.5 < pT < 12 GeV/c with the ALICE detector at the LHC. The analysis was performed using minimum bias events and events triggered by the electromagnetic calorimeter. Predictions from perturbative QCD calculations agree with the data within the theoretical and experimental uncertainties.
The differential charged jet cross sections, jet fragmentation distributions, and jet shapes are measured in minimum bias proton-proton collisions at centre-of-mass energy s√=7 TeV using the ALICE detector at the LHC. Jets are reconstructed from charged particle momenta in the mid-rapidity region using the sequential recombination kT and anti-kT as well as the SISCone jet finding algorithms with several resolution parameters in the range R=0.2 to 0.6. Differential jet production cross sections measured with the three jet finders are in agreement in the transverse momentum (pT) interval 20<pjet,chT<100 GeV/c. They are also consistent with prior measurements carried out at the LHC by the ATLAS collaboration. The jet charged particle multiplicity rises monotonically with increasing jet pT, in qualitative agreement with prior observations at lower energies. The transverse profiles of leading jets are investigated using radial momentum density distributions as well as distributions of the average radius containing 80% (⟨R80⟩) of the reconstructed jet pT. The fragmentation of leading jets with R=0.4 using scaled pT spectra of the jet constituents is studied. The measurements are compared to model calculations from event generators (PYTHIA, PHOJET, HERWIG). The measured radial density distributions and ⟨R80⟩ distributions are well described by the PYTHIA model (tune Perugia-2011). The fragmentation distributions are better described by HERWIG.
L’objectif principal de la présente analyse a été de déterminer les similitudes et la concordance idéologiques des poètes Rainer Maria Rilke et René Char. Une comparaison thématique, textuelle et même biographique a alors été possible. En effet, il semble y avoir entre Rainer Maria Rilke et René Char plus de chemins qui secroisent que de voies qui départagent. Le poète de langue allemande et celui de langue française associent une vision du monde et de la poésie profondément analogues. Cecis’explique entre autres pour une très grande partie par le fait que Rilke et Char comptent un même amour et un même intérêt pour des auteurs absolument déterminants. Il a ainsi éte possible de révéler outre Hölderlin et Nietzsche, les noms d’Héraclite, de Baudelaire, de Rimbaud, d’Auguste Rodin, et la liste aurait pu être poursuivie bien au-delà encore… Rilke et Char nourrissent respectivement les mêmes ardeurs pour un art réfléchissant sur lui-même et que l’on peut désormais définir par poésie pensante. L’évocation du philosophe existentialiste Martin Heidegger s’est dans cette perspective doublement imposée, proposant de repenser la poésie notamment rilkéenne sous le signe du Dasein et de l’ontologie du langage, le penseur entretient en parallèle une amitié et un échange spirituels avec René Char. Heidegger voit en la poésie de Char un retour matinal de la présence philosophique et poétique d’Héraclite d’Ephèse. Hölderlin, Rilke et Char rejoignent ainsi le retour de la signification du logos, définitivement moderne. Les oeuvres de Rainer Maria Rilke et de René Char peuvent donc être pensées de la même manière : le Dire profond de leurs poèmes trace un même horizon, il devient site fondamental où le langage de l’être reflète sa propre condition dans sa possibilité de déployer une parole qui témoigne de la relation de l’être avec l’étant. Leurs poèmes offrent ainsi une possibilité méditative au langage, qui désire se découvrir par lui-même, tout en permettant à l’être de retrouver son appartenance originaire au monde alors accueilli dans la dimension de sa parole. La proximité nécessaire au gisement d’une telle parole se trouve ici sans cesse réétablie. La présente étude qui visait ainsi essentiellement à déterminer sous quelle forme et de quelle manière Rainer Maria Rilke et René Char présentent dans leurs oeuvres la source d’un tel dire poétique, expose la nature et les conditions de son jaillissement : les similitudes biographiques des deux poètes sont ici plus qu’évidentes. Rilke et Char partagent effectivement une même approche du monde, leur enfance signifiera origine et puisement d’origine, approche terrienne du verbe et trésor poétique préverbal. L’enfance sera nourriture pour le poème à naître. Mais aussi le péril et la menace auxquels sont exposées la fragilité et la pureté d’une parole qui ne vise jamais à s’établir, sont expérimentés. Les « temps de détresse » hölderliniennes rejoignent ici le « faire sans image »1 de Rilke et « le cycle bas »2 de René Char. Mais le dire poétique est dans son essence un dire multiple et libre, - la parole poétique apporte secours et sens. Le poème naissant, par son combat contre la dépoétisation et le règne d’une parole unidimensionnelle, n’en deviendra que plus déterminé et ciblé encore. Le poème ne réduit pas l’être à la seule fonction d’observer le monde. Le poème chez Rilke et Char va plus loin. Les conditions et la nécessité élucidées et explicités, aussi bien de l’esprit poétique que de l’oeuvre elle-même, nous avons finalement pu nous consacrer à la constellation idéologique et ontologique du verbe poétique, porteur d’un poème par conséquent absolument aérien, libre et profondément réfléchi. Rilke et Char nous proposent alors à travers une même conception de la topologie et de la temporalité du poème, de découvrir un dire matinal, un dire originaire, éternellement vrai par son élan initial que cette parole sait entretenir à la base de son propre gisement et qui lui permet finalement de manifester ce qui demande à apparaître à travers lui. Il a ainsi été possible de démontrer notamment une même philosophie des symboles de la source, du feu et de l’action. L’être poétique se retrouve et se reconnaît dans un chant qui ne l’éloigne jamais de sa source et qui lui permet tout au contraire de s’affirmer à travers lui. Le verbe ne désigne plus le réel, il l’élève à l’espace ouvert de la constellation du poème. Vérité et signification poétique acquièrent une dimension nouvelle. Rainer Maria Rilke et René Char se présentent désormais comme des poètes qui annoncent l’aurore d’un nouvel virement du poétique. À l’image de Friedrich Hölderlin, ils témoignent aujourd’hui de la nuit sacrée que la poésie traverse jusqu’à ce jour encore. Avec Rainer Maria Rilke et René Char, la poésie est sauve. Elle habitera éternellement le site de l’éclosion première du verbe, inscrivant celui-ci dans le cycle matinal de la source,- l’espoir du Dire en poésie semble enfin rétabli.