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The partial faunal reserve of Pama is situated in the province of Kompienga, in the South-East of Burkina Faso, with typical Sudanian savanna vegetation. Adjacent to the Arli National Park and the Pendjari National Park, it is part of the so-called WAP complex, one of the largest wildlife areas in West Africa. Up to now, only little has been known about its flora. The present study aimed at reducing this gap in knowledge, and represents an important tool for conservation and research. The list of species was compiled from the surveys carried out from 2001 to 2004, additional relevé data, and herbarium specimens. We found 450 species, which belong to 244 genera and 73 families. The most species-rich family is Poaceae (83 species), followed by Fabaceae (64), Cyperaceae (24), Rubiaceae (22), Euphor- biaceae (20), Combretaceae (15), Asteraceae (14), Caesalpiniaceae (14), Mimosaceae (12), and Convolvulaceae (11).
Knowledge about useful plants and their various applications in West Africa is scattered over many publications and often in form of grey literature difficult to access. Several online-databases compile large scale information from these sources and provide comprehensive summarized descriptions of plant usages. Our aim is to additionally build up a database (UseDa) for primary ethnobotanical interview data. Thus, quantitative data can be extracted and synthesized and data sets can be treated according to different research questions analyzing for example uses in specific areas, of different ethnic groups or user groups, which is essential for practical applications on a local level. In this article we give an overview on the technical structure and the content of the database and discuss at the end the possible output for practical application. The database was set up in the frame of the EU-funded Project UNDESERT.
Most of the grass savannas on lateritic crusts found in the North-Western of Benin are free of trees and a shrub layer is only sparsely developed. The only constant member of the shrub layer is Terminalia laxiflora. Intermediate constancy show Entada africana and Annona senegalensis. With regard to the herbaceous layer two types can be identified: On very shallow soils (<2 cm) Loudetia togoensis is highly constant and often dominating. The same is true for Andropogon pseudapricus on soils of a little bit more than 2 cm. In those types, Lepidagathis anobrya and Spermacoce filifolia show very high constancy (constancy class V) and Cyanotis lanata and Melliniella micrantha occur with high constancy (IV).
The use of woody species of rural populations in Northern Benin was investigated by semi-structured and open interviews. Of the 129 woody species found in the area, 124 (96%) were mentioned to be used as firewood, for house and furniture construction or preparation of tools, for alimentation, in traditional medicine and/or for other purposes. Our study confirms and underlines the high importance of non timber forest products (NTFPs) for the local population.
Although there is an increasing need for data in ecological studies, many datasets are still lost or not sufficiently visible due to a lack of appropriate data archives. With the West African Data and Metadata Repository, we present a secure long-term archive for a data-poor region allowing detailed documentation by metadata following the EML standard and giving data holders the opportunity to define levels of data access and conditions of use. This article gives an overview of structure, functions and content. The repository is online at the URL http://westafricandata.senckenberg.de.
Le Burkina Faso est situé dans la zone soudano-sahélienne où les cultures sont quelquefois aléatoires; dans ces conditions les plantes ligneuses occupent une place importante dans la vie socio-économique du pays. Pourtant, une sécheresses climatique persistante de ces dernières décennies a entraîné une mortalité massive de ces ligneux surtout dans la zone sahélienne. Cette forte dégradation des ressources naturelles est variable d’une zone géo-graphique à une autre pour des raisons diverses. Si les phénomènes généraux de cette dégradation de la végétation et leurs causes sont souvent décrits par de nombreux auteurs, il existe par contre très peu de connaissances détaillées et spécifiques en fonction des zones géographiques sur la menace qui pèse sur les différentes espèces. Dans l’absence de bases scientifiques fiables sur la végétation du passé pour chacune des régions qui permettrait ainsi d’établir avec précision la liste des espèces disparues, il est donc nécessaire de se baser sur la perception de la population rurale qui se trouve bien placée pour déceler tout changement dans la flore. Dans ce contexte, cette étude menée auprès des gourmantchés, vise surtout à identifier les espèces disparues ou celles en voie de disparition dans les différentes zones écologiques à l’est du Burkina Faso; en outre, elle aborde les raisons évoquées par ces populations pour expliquer cette menace qui pèse sur chacune des espèces. L’enquête a enfin contribué à connaître les solutions envisagées par ces dernières pour anéantir ou réduire la menace.
Interdépendance du potentiel d'exploitation et la structure d'habitat dans la région de l'Atakora
(2000)
Le département de l’Atakora est une région très contrastée et jusqu’à présent très peu explorée. Son élément le plus saillant est la Chaîne de l’Atakora, une des rares élévations montagneuses de cette partie de l’Afrique occidentale. Le haut-plateau de l’Atakora est caractérisé par une densité de la population relativement basse, comparée au reste de la région, et une végétation variée, qui est jusqu’à présent extrêmement mal connu. Il contraste fortement avec son piémont à l’ouest de la chaîne qui est très densément peuplé et exploité de manière intensive. Notre recherche a été consacrée à la question de savoir si ce sont des facteurs dépendant du géopotentiel ou plutôt des données socio-économiques qui sont responsables pour la disparité actuelle de ce paysage. Partant de l’hypothèse que non seulement les conditions socio-économiques mais aussi les conditions naturelles sont beaucoup plus favorables dans le piémont que sur le plateau, nous avons - par une approche interdisciplinaire - effectué une analyse et une évaluation de ces facteurs. Des méthodes de la télédétection, de la pédologie, de la botanique et de la géographie agraire ont été employées.