SFB 268
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Les ferrières sont par définition les amas des déchets de la réduction du fer. De par son origine elles constituent des lithosols qui ont beaucoup évolué dans l’espace et dans le temps. A notre connaissance très peu d’études se sont penchées sur cette végétation qui couvre actuellement les sites de réduction du fer. L’inventaire floristique de plusieurs sites en zone soudanienne montre la fréquence de certaines espèces sur les ferrières. L’étude de la chorologie de toutes les espèces confondues ligneuses et herbacées, montrent que la plupart sont constituées par des espèces zoochores et quelques espèces anémochores. Elles sont disséminées principalement par les animaux d’élevage, par les oiseaux. Cette communication synthétise les données des différentes prospections et les premiers résultats de nos observations et analyses. Elle a deux objectifs : de montrer l’importance des activités anthropiques dans la formation du paysage végétal d’une part, et d’autre part de mettre en évidence le processus de colonisation des sols nus et des ferrières en zone soudanienne.
In the culture of the Pero, Longuda and Tula People in the south-eastern part of Bauchi State, north-eastern Nigeria, terraces are found as traditional means to improve the environmental condition and to secure the survival of the people. To classify those terraces according to their form and function, the techniques and customs of their building and the traditional structures of their development they have to be compared in the context of their own culture. The paper gives a few examples showing that the importance of terraces for the historic and religious concepts of the Pero, Longuda and Tula People is expressed through a tight network of oral traditions, social and religious customs and structures of belief and explanation, which, once they were woven together, eventually build what a malam from Tula called a glue of inheritance, identity, integrity, continuity and security.
Bei den hier vorgestellten ethnologischen und geomorphologischen Aspekten von Brunnen und Getreidespeichern in der firgí-Region Musenes wird besonders die "angepaßte Technologie" der hier lebenden Menschen deutlich. Die kulturelle Entwicklung der Region hängt eng mit den besonderen naturräumlichen Bedingungen zusammen. Die Eigenbezeichnung als firgiwú (die Leute des Tons) verweist auf eine Beziehung der Bewohner zum Naturraum, in dem Ton eine besondere Rolle spielt und für den es spezielle Berufszweige gibt. Die Ressource Ton wird, gleichwohl im Bewußtsein, daß es sich hierbei um regionalspezifische Aspekte handelt, als integrierendes Moment über die ethnischen Grenzen hinweg als Teil ihrer firgiwú -Kultur verstanden. Offensichtlich hat diese eine lange Tradition. Interessant wäre, ob in anderen ähnlich ausgestatteten Naturräumen in Westafrika eine vergleichbare Anpassung bzw. Nutzung des Naturraumes zu finden ist, bzw. wie dort die Nutzungsstrategien aussehen.
The vast distribution of terraces in the geographical Sudan zone of West Africa leads to the question why and under which conditions an agrarian society might apply this particular form of farming. From an anthropologist's point of view it is essential to understand why farmers practise this form of farming and therefore try to explain the reason for it. The best way to gain insight is the description of terrace farming and when taking a closer look, we realize that farming is nowhere only an isolated agricultural activity.
L’histoire du peuplement demeure au Burkina Faso un sujet de préoccupation pour les historiens. Les mouvements migratoires et la mise en place des différents groupes ethniques restent très peu précis même pour les populations les mieux connues (Moose, Peul, Gulmanceba). Les limites des données historiques conduisent à l’utilisation de légendes pour expliquer les origines des formations sociales. La légende de la princesse Yennega fonde l’histoire des Moose; celle de Diaba Lompo, l’ancêtre eponyme descendu du ciel avec son cheval à Lompotangou constitue la base des dynasties du pays gulmance selon encore la légende. La séparation entre les Sana et leurs cousins Bisana serait intervenue pour une tête de chien. L’histoire du peuplement des populations à organisation lignagère comme le groupe dagara est encore plus difficile à établir. Il faut en effet, collecter les données sur les mouvements migratoires de chaque lignage pour espérer cerner les origines des familles respectives.
Les Kassena, une ethnie sédentaire appartenant au groupe linguistique des Gurunsi, habitent dans une région au sud du Burkina Faso et au nord du Ghana. Leur économie est basée sur l’autosubsistance à partir de la culture du mil et l’élevage du bétail. Avec une saison des pluies de six mois et une pluviométrie de plus de 900 mm, la région offre des conditions favorables à la culture du mil. Cette région est caractérisée par une forte inégalité en ce qui concerne la dispersion de l’habitat. Certaines régions, comme les alentours de la montagne de Tiébélé qui, selon les récits de la tradition orale, est l’ancien centre des Kassena de l’est, connaissent une importante population allant jusqu’à 100 habitants par km/carré. D’autres régions, notamment la vallée du Nazinon, étaient plus ou moins inhabitées jusqu’à ces dernières années. Ceci est probablement dû aux maladies endémiques comme l’onchocercose. Pour les régions les plus peuplées, nous avons cherché à connaître les techniques spécifiques qui ont permis à la population de s’installer et de s’alimenter. Les Kassena maîtrisent un système de culture permanente sur des champs terrassés exigeant beaucoup d’entretien. Ces champs sont soumis à un contrôle social et religieux. De plus, les Kassena cultivent des champs de brousse qui se trouvent souvent dans la plaine et à grande distance des villages. Ces champs de brousse sont cultivés d’une façon plus extensive. Le présent exposé décrit les techniques de l’agriculture en respect des conditions de l’environnement. L’objectif est de mieux comprendre les stratégies économiques et culturelles des cultivateurs de cette région.
Die Faktoren, die das Gefüge und den Aufbau eines Satzes bestimmen, sind möglicherweise schwerer zu definieren als die die Landschaft bestimmenden Geofaktoren. Verkürzt gesagt, richten sich die verschiedenen Satztypen nach den mannigfaltigen Intentionen, die der Sprecher mit seiner Aussage verbindet. Die Mittel, die die einzelne Sprache zum Ausdruck dieser vielfältigen Intentionen beim Aufbau und bei der materiellen Ausstattung eines Satzes zur Anwendung bringt, müssen etwas mit dem je spezifischen "Geist" einer Sprache zu tun haben; sie bestimmen letztendlich den Charakter einer Sprache. Ob sie im Geiste einer großen Redundanz und Explizität auf den Plan treten und zur Wirkung kommen oder ob äußerste Sparsamkeit, Kargheit und Ökonomie das äußere Bild eines Satzes prägen, dürfte unter anderem von zwei Grundfaktoren abhängen) vom geschichtlichen Schicksal der betreffenden Sprachgemeinschaft, d.h. von ihrer kulturellen Entwicklung, den inneren Prozessen und äußeren Kontakten und Einflüssen, denen sie im Laufe der Jahrhunderte und -tausende unterworfen war, und von dem geistigen Charakter und Format der Sprechergemeinschaft. Zur praktischen Demonstration des hier Gemeinten bietet sich aus mehreren Gründen die Sprache der Tangale im Raume südlich von Gombe an.
Our dichotomy of ‘nature’ and ‘culture’ is expressed in the Kanuri language with the terms al@ga for ‘creation’ and ‘creature’ which embraces trees, mammals, birds, insects, humans, in short the whole of the natural environment, and ada for ‘custom, habit, way of behaviour, family tradition’ for culture as a whole. There is no genre of oral literature, which would describe al@ga as such, but aspects of it can always be expressed in proverbs, riddles, toponymic praise phrases and songs, of which those performed by the hunters figure most prominently in reflecting upon al@ga. Yet, in these songs (and partly in other genres) ideas about al@ga are not purely descriptive in naturalists’ terms. They are much rather expressions, which centrally combine notions of the social and natural environment.
This paper is concerned with the transition from hunting and gathering to food production in West Africa, based on evidence from the Sahel Zone of Burkina Faso compiled by field research during the last years. Our study intends to enhance the knowledge about the West African versions of this transition, traditionally seen as one of the most fundamental changes in human prehistory. Embedded in an interregional program the Sahel Zone of Burkina Faso has proved to be one of its most unexpected examples.
Depuis plus de deux décennies, l'autosuffisance alimentaire demeure un objectif à atteindre au Burkina Faso, alors que la régression cumulative du développement s'accentue et provoque une détérioration des conditions de vie des populations, détérioration étroitement liée à la dégradation du milieu naturel et aux difficultés économiques. Sur le Plateau central où la situation est très critique, les agriculteurs sont en proie à une crise foncière qui se traduit par des difficultés d'accès à la terre, résultant de la pression démographique et aggravée par un processus d'extensification des surfaces cultivées sous l'effet de la sécheresse. En plus de la pénurie des terres, le raccourcissement de la durée des jachères ou leur abandon, la réduction des parcours et des ressources pastorales disponibles, la saturation foncière et l'inadaptation des systèmes de production agricole entraînent une dégradation des sols et la destruction du couvert végétal, provoquant une insécurité foncière dûe à une utilisation concurrentielle de l'espace, et l'apparition de conflits sociaux. Cette situation est à la base de l'exode rural des jeunes. Diverses mesures sont appliquées, soit par l'État à travers ses structures techniques, soit par les ONG et les projets de développement rural pour inverser la dynamique de destruction en impliquant intensivement les populations pour les aménagements anti-érosifs, les techniques de production de fumier et de compost, l'agroforesterie, les migrations organisées en direction des vallées et des plaines aménagées, en prenant en compte les pratiques traditionnelles.