SFB 268
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We can conclude that the Dughwede calendar lasts for two seasonal years, marked by the bull festival as a culminating and turning point. All ritual and agricultural activities are interlinked and need to be seen comprehensively together with the social and cosmological order to understand the underlying cultural pattern. The year is dramatized throughout the seasons to keep the communication between the natural and spiritual forces, both creatively reflected in the individual person. The traditional world was kept in balance as a functional equilibrium over a period of time not known to us, but is now moving towards a process of transformation initiated by structural historical change. The first step towards change is the change of moral values which affects possibly first individuals and then groups. This encourages them to give up the traditional way of interacting with their environment. This process can be described as secularisation and leads to another quality of relationship between man and his natural environment. The same process can also be described as socio-economic change.
Traditional land rights in Dagara and Sisala societies in Burkina Faso and Ghana which were stateless in pre-colonial times are closely connected with the concept of earth-shrine parishes under the protection of a local land god and ideally under the control of the “first-comers” to the area. The earth priests perform regular sacrifices at the shrine and allocate land to later immigrants as well as the right to build houses and to bury their dead, often in exchange for gifts. The international border between Ghana and Burkina Faso, which was drawn up in 1898 and runs along the 11th parallel, often cuts across earth-shrine parishes. Particularly since the border demarcation exercise in the 1970s, the spatial separation of the Sisala earth priests on one side of the border from the Dagara immigrants on the other side has given rise to intricate conflicts over land rights. The paper will present the history of one such conflict and look at the various landrelated discourses – traditionalist, nationalist, and Christian – which the adversaries put forward in order to substantiate their claims.
Nous nous intéresserons à la question de l'utilisation qui est faite des langues nationales, notamment dans le système éducatif. C'est un fait connu en effet que la langue officielle du Burkina est le français et que tout l'enseignement formel, du premier jour à l'école jusqu'au dernier jour à l'université en passant par le secondaire se fait exclusivement en français (comme d'ailleurs dans beaucoup d'autres pays dits "francophones"). Il s'en suit que la langue française est très valorisée et valorisante, étant la langue du peu d'élus qui sont allés à l'école, la langue des fonctionnaires de l'État et de la classe dirigeante, la langue de l'administration, de la justice, la langue de communication internationale. Se pose alors la question de savoir ce qu'on fait des langues du pays, pour lesquelles on utilise le terme de "langues nationales".
Im SW Burkina Fasos (sechs Monate Regenzeit und durchschnittlich über 1000 mm Niederschlag) wurden mehrere Trockenwälder auf ihr Artenspektrum und die Bodenverhältnisse hin untersucht. Die Waldformationen fallen durch die Dichte der Gehölzbedeckung, ihren Lianenreichtum und das fast vollständige Fehlen von Gräsern auf. Typische Gehölzarten sind Anogeissus leiocarpus, Diospyros mespiliformis und die Liane Saba senegalensis. Der dichte Strauchunterwuchs und die fehlende Grasschicht verhindern das regelmäßige Eindringen von Buschfeuern. Wegen der Dichte und des Alters der Bäume belegen diese Waldformationen, daß an den Standorten, zumindest für einen sehr langen Zeitraum, kein Feldbau betrieben wurde. Daher konnten sich, auch auf eher als ungünstig zu bewertenden Böden, Trockenwälder ausbilden, die zumindest in ihrer Physiognomie der potentiellen natürlichen Vegetation entsprechen. Jedoch finden sich in den Wäldern oft Spuren menschlicher Aktivitäten aus der Vergangenheit, so z.B. Steinsetzungen, Siedlungshügel und Gruben. Außerdem lassen sich vielfach Anzeichen einer rezenten Nutzung beobachten, so z.B. für die Entnahme von Werkholz, das Schneiteln mancher Baumarten zur Viehfuttergewinnung, gelegentliche Beweidung und das Sammeln von Wildpflanzen.
Les sites découverts dans la région d'Absouya constituent les témoins d'un peuplement préhistorique et protohistorique. La majorité est composée de sites de production du fer auxquels s'ajoutent des sites d'habitation et un atelier de taille d'outils lithiques. L'association sur certains sites de vestiges de natures et apparemment d'époques différentes pose le problème de leur appartenance culturelle et de leur position chronologique. Le seul repère actuel est l'épopée «Wubrienne» datée du XVe siècle. Il est probable que certains sites soient antérieurs à cette époque et d'autres postérieurs à cette date. Des fouilles systématiques accompagnées de datations isotopiques permettront de mieux cerner l'évolution de l'environnement géographique, végétal et de situer les sites sur le plan chronologique.
Les fouilles archéologiques de Gandefabou effectuées courant Novembre - Décembre 1996 constituent une grande première expérience du Laboratoire d’Archéologie de l’Université de Ouagadougou dans le Sahel burkinabè. Elles ont été exécutées grâce à une subvention financière de l’Ambassade Royale des Pays-Bas à Ouagadougou et au soutien logistique du Programme Sahel Burkinabè - Pays-Bas (PSB/PB) basé à Gorom-Gorom, capitale de la province de l’Oudalan. Ces travaux au double objectif scientifique et touristique s’insèrent dans une politique locale de développement économique avec le maintien in situ et la protection de certains vestiges pour en faire un musée de site.
Maiduguri, an important city in the Sudano-Sahelian zone of West Africa, experiences both drought and floods. Although droughts are more popular, floods are a seasonal occurrence in parts of the city in the average rainy season. Both hazards exert a heavy toll on their victims. Present response to the hazard problems is characterised by a fire-fighting approach which does little about future occurrence. Much of the perception and response is spiritual and stops short of needed structural and organisational programmes for effective mitigation of hazards. Future occurrences of drought and flood may have more adverse effects as land use in the city becomes more complex and agricultural and water supply system comes to depend heavily on surfacial sources. Future effects will also depend on the socio-economic conditions of the people at risk and the capacity of those who help them. Governments and people need to work together to reduce drought and flood hazards.
Les ferrières sont par définition les amas des déchets de la réduction du fer. De par son origine elles constituent des lithosols qui ont beaucoup évolué dans l’espace et dans le temps. A notre connaissance très peu d’études se sont penchées sur cette végétation qui couvre actuellement les sites de réduction du fer. L’inventaire floristique de plusieurs sites en zone soudanienne montre la fréquence de certaines espèces sur les ferrières. L’étude de la chorologie de toutes les espèces confondues ligneuses et herbacées, montrent que la plupart sont constituées par des espèces zoochores et quelques espèces anémochores. Elles sont disséminées principalement par les animaux d’élevage, par les oiseaux. Cette communication synthétise les données des différentes prospections et les premiers résultats de nos observations et analyses. Elle a deux objectifs : de montrer l’importance des activités anthropiques dans la formation du paysage végétal d’une part, et d’autre part de mettre en évidence le processus de colonisation des sols nus et des ferrières en zone soudanienne.
Depuis plus de deux décennies, l'autosuffisance alimentaire demeure un objectif à atteindre au Burkina Faso, alors que la régression cumulative du développement s'accentue et provoque une détérioration des conditions de vie des populations, détérioration étroitement liée à la dégradation du milieu naturel et aux difficultés économiques. Sur le Plateau central où la situation est très critique, les agriculteurs sont en proie à une crise foncière qui se traduit par des difficultés d'accès à la terre, résultant de la pression démographique et aggravée par un processus d'extensification des surfaces cultivées sous l'effet de la sécheresse. En plus de la pénurie des terres, le raccourcissement de la durée des jachères ou leur abandon, la réduction des parcours et des ressources pastorales disponibles, la saturation foncière et l'inadaptation des systèmes de production agricole entraînent une dégradation des sols et la destruction du couvert végétal, provoquant une insécurité foncière dûe à une utilisation concurrentielle de l'espace, et l'apparition de conflits sociaux. Cette situation est à la base de l'exode rural des jeunes. Diverses mesures sont appliquées, soit par l'État à travers ses structures techniques, soit par les ONG et les projets de développement rural pour inverser la dynamique de destruction en impliquant intensivement les populations pour les aménagements anti-érosifs, les techniques de production de fumier et de compost, l'agroforesterie, les migrations organisées en direction des vallées et des plaines aménagées, en prenant en compte les pratiques traditionnelles.
Anlaß für die exemplarische Untersuchung des Siedlungsmusters der Gulmance-Siedlungen südlich der Chaîne de Gobnangou waren die augenfälligen Siedlungsdisparitäten und die unübersehbaren Kongruenzen zu den naturräumlichen Gegebenheiten in der Region. Schon der Blick auf eine Karte der Bevölkerungsdichten in den einzelnen Provinzen Burkina Fasos zeigt, daß die Siedlungsdichte in den nahezu ausschließlich von Gulmance besiedelten Provinzen Gourma und Tapoa weit unter dem Landesdurchschnitt liegt. Innerhalb der Provinz Tapoa wiederum fällt auf, daß Gebieten mit relativ hoher Bevölkerungsdichte nahezu unbewohnte Regionen gegenüberstehen. So reihen sich die Ortschaften der Gulmance in den Vorländern des Höhenzuges von Gobnangou dicht an dicht, während die Flachlandschaft rund um die Provinzhauptstadt Diapaga äußerst dünn besiedelt ist. Ebenso ist die südlich des Gobnangou-Massivs liegende Pendjari-Ebene, deren überwiegender Flächenanteil von Nationalparks eingenommen wird, nahezu unbesiedelt.
La notion de plantes sacrées, de bois sacré est liée à la culture d'une société donnée. Le bois sacré est souvent un lieu de culte ou de fétichisme. Une espèce végétale peut faire partie de ce bois mais elle n'est pas considéré comme sacrée. Une plante ou espèce est sacrée parce qu'elle est liée à un rite coutumier bien précis, à une mythologie bien déterminée. Nous présentons dans ce qui suit quelques espèces végétales considérées comme sacrées par les Bobo. Nos informations proviennent de Kotedougou de son vrai nom Kokana. Le village est situé au nord de Bobo-Dioulasso à 25 km de la ville, localisé dans la zone phytogéographique Sud Soudanienne du Burkina Faso. Nous avons restreint nos données ethnobotaniques sur huit espèces les plus connues et qui de par leur usage abusif dans la pharmacopée tendent à disparaître dans la zone présentée ici. Par ailleurs les variations climatiques, particulièrement la baisse de la pluviométrie ont entraîné une grande modification de la flore et de la végétation autour du village de Kokana et à travers tout le Burkina.
Bei den hier vorgestellten ethnologischen und geomorphologischen Aspekten von Brunnen und Getreidespeichern in der firgí-Region Musenes wird besonders die "angepaßte Technologie" der hier lebenden Menschen deutlich. Die kulturelle Entwicklung der Region hängt eng mit den besonderen naturräumlichen Bedingungen zusammen. Die Eigenbezeichnung als firgiwú (die Leute des Tons) verweist auf eine Beziehung der Bewohner zum Naturraum, in dem Ton eine besondere Rolle spielt und für den es spezielle Berufszweige gibt. Die Ressource Ton wird, gleichwohl im Bewußtsein, daß es sich hierbei um regionalspezifische Aspekte handelt, als integrierendes Moment über die ethnischen Grenzen hinweg als Teil ihrer firgiwú -Kultur verstanden. Offensichtlich hat diese eine lange Tradition. Interessant wäre, ob in anderen ähnlich ausgestatteten Naturräumen in Westafrika eine vergleichbare Anpassung bzw. Nutzung des Naturraumes zu finden ist, bzw. wie dort die Nutzungsstrategien aussehen.
Ein ungewöhnlicher Zufall wollte es, daß mir vor einiger Zeit beim Durchblättern eines Buches ein Brief in die Hände fiel, welcher sogleich meine Aufmerksamkeit erregte. Zum einen war es das übergroße Format der Briefbögen, sodann eine klare ebenmäßige Schrift, vor allem aber war es der Absendeort "Kaltungo", der mich veranlaßte, die einzelnen Seiten genauer in Augenschein zu nehmen. Der sechs Seiten lange Brief wurde am 1. August 1961 von Mr. FADA FESON, einem Lehrer der "Junior Primary School Ture", an Herrn ARND RUF in Feldberg, Bärental geschrieben und ist bis auf die Anrede, einige kurze Zitate sowie einen fünfzeiligen Absatz am Ende auf Hausa verfaßt. Der Anlaß des Schreibens ist ganz offensichtlich in mehreren historisch-ethnographischen Fragen des Adressaten zu sehen, um deren Beantwortung sich der Schreiber bemühte. Dieser Brief schien mir allein schon deshalb einer Veröffentlichung wert, weil hier verschiedene kulturgeschichtliche Themenbereiche eines Volkes und eines Gebietes angesprochen werden, die heute kaum mehr bekannt, vielleicht sogar schon vergessen sind.
Le rôle de l’action anthropique dans la dégradation des ressources naturelles à Niaogho-Béguédo
(2000)
La détérioration des conditions climatiques dans les pays du Sahel depuis plus de quatre décennies a entraîné la fragilisation de leurs écosystèmes et accéléré la dégradation des ressources naturelles dont les effets se répercutent durement sur les conditions de vie des populations. Mais si le facteur climatique est unanimement mis en cause, il ne faut cependant pas occulter la dimension humaine de la dynamique environnementale. En effet, les représentations de l’espace et la perception que les populations ont de leur environnement, les systèmes de production, le rôle des acteurs sociaux dans la gestion des ressources naturelles sont des facteurs qui déterminent également leur évolution. Au Burkina Faso, la dégradation des ressources naturelles a pris des proportions inquiétantes dans certaines régions. La persistance de la sécheresse a accéléré la dégradation des ressources en eaux, sols et végétation, avec une ampleur particulière dans certaines zones agro-climatiques. La présente étude est la synthèse d’une série de recherches effectuées à Niagho-Béguédo sur les déterminants anthropiques de la dynamique environnementale. Elle met en exergue les interactions entre les systèmes de production traditionnels, la gestion des ressources naturelles et leur conservation durable à travers les aspects suivants: • les facteurs explicatifs des transformations du milieu. • La logique paysanne des changements environnementaux et les réponses face à ces changements. • Les attitudes des populations à l’égard des actions entreprises par l’état pour la sauvegarde de l’environnement.
Lehnwörter dienen als wichtiges linguistisches Indiz für Sprachkontakt, d.h. der Koexistenz mehrerer Sprachen innerhalb einer bestimmten Region, deren Sprecher diese Sprachen alternativ verwenden. Sprachkontakte können im politischen, historischen, geographischen und/oder kulturgeschichtlichen Kontext betrachtet werden. Der folgende Artikel beschäftigt sich mit linguistischen Einflüssen des Kanuri, einer nilosaharanischen Sprache, auf das Gamergu, das zur afroasiatischen Sprachfamilie gehört. Beide Sprachen werden in Nordost-nigeria gesprochen. Anhand von Beispielen aus dem Bereich der Lexik soll ein Zusammenhang von Geschichte und Linguistik deutlich werden. Lehnwörter im Gamergu finden sich in allen Bereichen des Kulturwortschatzes. Die hier aufgeführten Beispiele können dem semantischen Feld "Naturraum" im weiteren Sinne zugeordnet werden, wie z.B. Pflanzen, Bäume, Tiere, Himmelsrichtungen, Mineralien und Körperteile.
The Nigerian agricultural sector deserves to be studied not less for the contribution of such knowledge to our understanding of the past, and present, but more for the usefulness of such knowledge in shaping the sector. The role that agriculture plays in Nigeria’s national economy since her independence may be determined by considering first, the changing structure of the national economy. As the national economy changes, also the role of agriculture. The observed structure at successive periods thus reveals the contribution that agriculture makes to the national economy. A total picture could also be presented through an examination of the contribution of agriculture to the gross domestic product GDP, over the years. It is also possible to add to the above presentation, the annual production of each agricultural crop over the period, or the productivity of the individual farmer as the years pass by. No doubt, the role of agriculture shall not remain static, for as deliberate efforts are made to develop the economy, the agricultural sector is also affected, although several endogenous factors also influence development within the sector. An emperical approach to the understanding of what is happening within the sector is to be prefered and such is documented in small scale studies conducted already by such scolars as FRICKE (1965), TIFFEN (1976) and MALCHAU (1999a+b).
Zentrum und Peripherie : Prinzipien der Landverteilung bei den Mosi im Raum Tenkodogo (Burkina Faso)
(1995)
Die Stadt Tenkodogo liegt auf der Siedlungsgrenze zweier Ethnien - der Mosi im Norden und Nordwesten und der Bisa im Süden - und zugleich am nördlichen Rand des Mosistaates Tenkodogo, dessen Hauptstadt sie auch ist. Der südlichste Staat der Mosi liegt somit überwiegend nicht auf Mosi-, sondern auf Bisaterritorium. Die Untersuchungen in diesem Gebiet konzentrierten sich auf zwei Siedlungen, die sich unter unterschiedlichen Aspekten für einen Vergleich besonders gut anboten. Anhand dieser beiden Siedlungen soll den Kriterien der Raumaufteilung und Landverteilung in diesem Gebiet nachgegangen werden. Wichtige Fragen dabei sind: Gibt es Erklärungen für die Lage der beiden Siedlungen im Raum? Wie wird das Land verteilt? Wie gestaltet sich die Landzuteilung und die Arbeitsorganisation innerhalb der einzelnen Familien, bzw. der Bewohner der verschiedenen Gehöfte? Lassen sich aus all dem schließlich übergeordnete Prinzipien und Präferenzen ablesen, die über die konkrete Frage der Landverteilung hinaus Rückschlüsse auf andere gesellschaftliche und politische Bereiche ermöglichen?
Nos travaux dans les villages mosi de la région de Tenkodogo, au centreest du Burkina Faso, portent directement sur le thème central du Projet de Recherche de l'Université de Francfort: Les relations mutuelles entre la culture d'une population et son milieu naturel. Sur la base d'une étude approfondie de l'environnement naturel, on devrait répondre à la question suivante: comment les Hommes conçoivent et estimentils ce milieu, quelles valeurs lui attribueton; en outre, sur la base de quels principes et d'après quels critères de préférence utilisentils leurs sols en tant que cultivateurs; quelles raisons déterminent-elles l'expansion des Mosi méridionaux dans cette aire géographique, la fondation des villages ainsi que leur dévéloppement démographique. Enfin quel est l'impact de tout cela sur l'environnement naturel, c'est-à-dire quelles sont les conséquences écologiques des conceptions et comportements susmentionnés. Nos recherches sur le terrain débutèrent en 1991 sous la forme d'une collaboration interdisciplinaire étroite entre l'ethnologie, la géographie physique et la botanique. L'objectif à long terme est une comparaison entre les Mosi méridionaux, leurs voisins bisa, les Gulmance et enfin un groupe mosi du nord.
Dans la géographie linguistique et culturelle de l’Afrique de l’Ouest le monde mandé est situé dans la partie Ouest du continent avec son point capital au cours supérieur du Niger. Au Burkina Faso, les groupes mandés ne sont qu’une petite minorité. Vu de tous ces deux coté, le Mandé au Burkina Faso semble donc être un sujet marginal: avec le Burkina se trouvant au bord du monde mandé et avec les groupes mandés étant une minorité dans les sociétés burkinabé. Donc, pourquoi est-ce que nous avons quand même posé les groupes mandés du Burkina Faso au milieu d’un projet pluridisciplinaire et pourquoi est-ce que nous tendons à présenter ici nos élaborations sur ces groupes?
Pendants les années 1997 et 1998, un groupe des chercheurs de SFB 268 a effectué, dans la région de l’Atakora, des recherches botaniques, ethnologiques et géographiques concernant l’histoire du peuplement. Les travaux étaient concentrés sur la partie ouest de la région, c’est-à-dire le triangle Boukombé, Natitingou, Toucountouna. En résultat, il est possible aujourd’hui de faire une chronologie relative à l’histoire du peuplement dans cette région. En contraire, il manque toujours une chronologie absolue, pour cela il faut encore des recherches approfondies. Pourtant nous allons proposer, dans le cours de cette contribution, des hypothèses montrant le cadre, dans lequel une périodisation peut être possible.
La culture Dagara entre la colonisation et le christianisme: quelle "authenticité" aujourd’hui?
(1996)
Au nombre de 500.000 environ les Dagara du Burkina Faso occupent une région relativement importante du sud-ouest du pays. Cette région se trouve encadrée entre le 9°48 et légèrement au-dessus de 11°14 de latitude nord et entre le 2°40 et le 3°12 de longitude ouest. La convention du 14 juin 1898 entre la France et la Grande-Bretagne les a séparés de leurs frères du Nord Ghana (ancienne Gold Coast) d'où ils ont émigré par vagues successives. Ces deux puissances "aux systèmes coloniaux sensiblement différents" ont fait irruption dans la culture et la philosophie de ce peuple de telle sorte qu'il n'est plus tellement possible de lire de façon linéaire et homogène leur histoire; on en vient alors à parler de Dagara du Burkina et de Dagara du Ghana. Et si l'on peut admettre toujours aujourd'hui que la partie ghanéenne de ce peuple conserve relativement encore "l'essentiel d'une certaine authenticité culturelle", l'on doit reconnaître que la partie burkinabé par contre a vu ce fonds culturel s'ébranler et se perturber si profondément que la question "quelle authenticité aujourd'hui?" revêt tout d'un désarroi. Parler d'authenticité d'aujourd'hui suppose une authenticité d'hier. Quelle était-elle et pourquoi et comment a-t-elle été si ébranlée?
On doit se demander si la richesse évidente des morts de Kissi n’était pas le résultat visible d’un commerce d’or. Malheureusement, à Kissi comme ailleurs, nous ne sommes pas en mesure de donner une réponse positive à partir des seules données archéologiques. Mais si l’on admet que les Arabes au Maghreb ont déjà commencé pendant la conquête à frapper des pièces en or dont le matériel venait du sud, on n’échappe que difficilement à la conclusion qu’ils le tiraient d’une structure des relations commerciales existantes. Ces relations peuvent déjà dater de l’époque du 3e/ 4e AD, mais sont assez sûres pour l’époque byzantine, notamment pour le temps sous regard dans cette communication, le 6e et 7e siècle de notre ère.
Au Sahel du Burkina Faso, le diagramme pollinique d'Oursi fournit des évidences sur l'apparition de l'agriculture, il y a environ 3000 ans. A partir de ces faits, le but principal des recherches archéologiques dans le cadre du SFB 268 était de trouver et de fouiller des sites qui seraient à même d'apporter des informations sur cette période décisive autour de 3000 ans avant l'actuel. Pour cela, nous avons concentré notre travail sur les provinces du Séno et plus particulièrement de l'Oudalan. Le paysage de cette région est marqué par des dunes qui s'organisent grossièrement en cordons d'orientation nord-est/sud-ouest à travers notre terrain.
Le système de la parenté, qui est en général la base de l’ordre social, peut être remplacé par un ordre alternatif, c'est-à-dire par un ordre du voisinage (ou bien par l’ordre spatial). Dans le cas du lignage Dambure, c’est la proximité et la distance entre les concessions qui déterminent les obligations mutuelles: On construit de nouveaux concessions toujours très proches les unes des autres et on a aussi construit une place centrale appartenant aux quatre concessions les plus anciennes. En plus, les deux formes peuvent se renforcer mutuellement et de cette manière supporter les prétentions sur le rôle dominant du lignage principal. Le contrôle social pratiqué par le chef d’un lignage maximal peut être exercé de façon plus effective dans un groupe de voisins directs. A la base de ces connaissances, l’analyse de l’ordre de l’espace peut aider à décrire la réalité sociale.
La variation dans l'utilisation des ressources végétales est liée aux changements de mode de vie. Le Burkina Faso fait parti des pays habituellement indiqués comme en voie de développement. Ce qualificatif est vrai si on ne regarde que la croissance technologique. Le pays accuse certes un retard sur ce plan, mais la population sait bel et bien développer son intelligence humaine pour faire face à telle ou telle situation. Ainsi, devant une mauvaise récolte, personne n'acceptera de mourir de faim tant que dans l'environnement naturel existeront tous les éléments nécessaires pour survivre: l'eau, les plantes et les animaux. A ce moment-là, le mode de vie change; il ne s'agit plus de récolter, mais il s'agit de prélever, de cueillir. La cueillette, c'était un mode de vie dans l'époque préhistorique. L'homme se rabat sur tout ce qui peut fournir un aliment substantiel: les gros tubercules, les feuilles les plus tendres, les fruits et les graines. Si les trois dernières catégories d'aliments ne posent pas trop de problèmes, la première et les autres organes souterrains sont en général toxiques. Et là encore, l'homme va développer son intelligence pour éliminer cette toxicité mais après une grande perte en vie humaine. Dans le but de savoir un peu plus sur ces différentes périodes de disette et de famine, nous avons mené une enquête à Ouahigouya (Yatenga) et à Toma (Sourou), deux zones qui appartenaient à un même cercle pendant l'époque coloniale, période de la suppression de la Haute-Volta. Par ailleurs nous voulons vérifier la marge d'erreur qu'on peut avoir lors d'une enquête ethnobotanique en se situant dans le temps et l'espace. Cette communication entre en plus dans le cadre de nos travaux de recherche sur l'histoire de la végétation et de l'utilisation des ressources végétales.
This paper examines Borno's colonial economy with particular reference to the activity of indigenous traders. Stress is laid on trade within Borno and between the province and other markets in Nigeria and the adjoining colonies of Cameroon, Chad and Niger. An analysis of the involvement of traders, ranging from Kanuri, Hausa, Tubu, Fulani, Shuwa Arabs, Yoruba to Igbo, in items such as livestock, indigenous cloths of Hausaland manufacture (especially turkudi), kolanuts, local salt, natron, dried fish, imported cotton materials and salt is also attempted. Although Maiduguri (or Yerwa), Nguru, Potiskum, Bama, Goniri, Monguno, Geidam, Abadam and Biu were the main market centres in the province during much of the period under review, the activity of traders in Maiduguri is chosen for consideration in the paper. Apart from being the provincial and Shehu's capital, the emphasis on Maiduguri is informed by the town's commercial importance, especially in the overland trade between the rest of Nigeria and the neighbouring colonies of Cameroon, Chad and Niger.
One of the powerful conventional images of pre-colonial Africa is that of a continent of more or less immobile ethnic groups, living since time immemorial on their ancestral lands, steeped in their traditional cultures. In this image, Africa appears like a mosaic, with clearcut ethnic boundaries, each sherd representing a different people cum language cum culture cum territory. Since a number of years, however, historians and anthropologists of Africa have insisted that this image is misleading. Most pre-colonial societies were characterised by mobility, overlapping networks, multiple group membership and the contextdependent drawing of boundaries. Communities could be based on neighbourhood, kinship and common loyalties to a king, but this did not absolutely have to include notions of a common origin, a common language or a common culture. Our own research on the West African savannah has also shown the enormous importance of mobility. Among the societies of southern and southwestern Burkina Faso, for instance, which several projects have studied, there is hardly a single village whose history has not been characterised repeatedly by the arrival and settlement of new groups and the departure of others. In some cases, we can even speak of systematic practices of multilocality.
The conflict I refer to happened at the beginning of the 1998 farming season when the distribution of land started. The seasonal migrants went into the village area were they had been farming since many years, they gave their contributions and payments to the respective officials and started to prepare the land. Shortly after they had started to plant the beans – the main cash crop beside fishing – they were harassed by armed people and had to leave the area. Only several weeks later they were able to go back to their prepared fields and proceeded with their farming business. The question I want to concentrate on is related to the topic of the ethnological sub-project – “Community building in newly founded settlements in the Lake Chad area” – and can be specified as “What do conflicts tell us about the community and people involved?”
L'homme vivant de la cueillette existe toujours au Burkina Faso. Les espèces que nous allons exposer par la suite ne font pas l'objet d'une culture. La plupart certes sont des espèces protégées lors des défrichements. Elles caractérisent souvent les différents faciès de savane rencontrés à travers le pays. Certaines ont des usages généralisés en temps normal, d'autres le sont en temps de disette ou de soudure. Ces espèces ligneuses sont à usages culinaires par leurs feuilles, leurs graines et leurs exsudats. Leur composition chimique montre un certain équilibre énergétique à la consommation et permet de comprendre la santé de nos paysans malgré ce qu'on laisse entendre sur la pauvreté et la sous-alimentation. Dans le cadre de nos travaux pour une meilleure connaissance des espèces tant sur le plan taxonomique, biologique qu'ethnobotanique, nous avons mené depuis cinq ans une enquête sur les différentes utilisations des espèces ligneuses. Le présent travail concerne particulièrement les espèces ligneuses dont certains organes sont utilisés dans alimentation humaine. Nous nous sommes limités à ne parler que d'une vingtaine d'espèces.
This paper is concerned with the transition from hunting and gathering to food production in West Africa, based on evidence from the Sahel Zone of Burkina Faso compiled by field research during the last years. Our study intends to enhance the knowledge about the West African versions of this transition, traditionally seen as one of the most fundamental changes in human prehistory. Embedded in an interregional program the Sahel Zone of Burkina Faso has proved to be one of its most unexpected examples.
Tenkodogo, a township situated in the south-eastern part of Burkina Faso on the road leading from the capital Ouagadougou to the Togo border, has approximately 29,000 inhabitants. It is Burkina's seventh largest town and is the location of the regional government of the Boulgou-Province. This regional government is represented by a high-commissioner and a "préfet" as it is the residence of a traditional ruler, otherwise known as Tenkodogo-naaba. His sphere of influence covers many villages and hamlets in the region: in total he is the sovereign of nearly 120,000 people. The power of the traditional rulers was curtailed first by the arrival and following overrule of the French colonialists and then after independence by Sankara and his revolutionary government. The kings ceased to be the ultimate judges who were able to determine life and death of their subjects. Henceforth they were no longer allowed to recruit subjects for certain work on their fields, and they no longer could claim control over the allocation of resources. Their position was strengthened anew by Sankara's successor in office, Blaise Campaore, who quickly recognized that collaborating with the traditional rulers could only be of advantage: in fact they later proved to be his best supporters in the election campaign.
Einmal im Jahr, einundzwanzig Tage nach dem für Ahnen und Jenseitsmächte zelebrierten Erntedank, würdigen König und Hofstaat mit einem gesonderten Fest, Bugum Yaoge~, den Vorfahren, von dem sich die Tenkodogo-Dynastie in direkter Linie herleitet: Naaba Bugum. Naaba Bugum selbst hat seinen Fuß wahrscheinlich nie nach Ye~le~yan gesetzt, wie Tenkodogo - in Anlehnung an einen nahen Regenzeitfluß - damals noch hieß. Naaba Sigri leitete den Beginn einer Expansion ein, die etwa hundert Jahre später, unter einem seiner Nachfolger, Naaba Bãogo, zur Unterwerfung der südlichen Bisa von Loanga und Bane und damit zur größten territorialen Ausdehnung vor Einzug der französischen Kolonialmacht führen sollte.
The paper gives a brief history of the Fulçe people who are found all over West and Central Africa. Since no study of a people is complete without mentioning their language, the paper also gives a very brief account of Fulfulde, the language of the Fulçe people. However, the central focus of the paper is the concept of pulaaku, that unique attribute of the Fulçe that serves as an unwritten code of conduct for all ‘true’ Fulçe. Pulaaku is Fulçe’s guiding principle in their dealings with their fellow Fulçe as well as with all other people. Rather than talk about pulaaku in isolation, however, the paper tries to mirror it through Fulfulde proverbs. Coded or loaded messages called wise-sayings or proverbs are widely used in all languages. Fulfulde is particularly rich in this, which is why the paper explores this reservoir of knowledge in trying to portray the rich culture of the Fulçe people. The corpus of proverbs from which the selected proverbs come, was compiled in and around Gombe with the help of Mallam Bappayo Bappa Yerima Djibril. Since the Fulçe are easily the most dispersed people in Africa, no single study can do real justice to all of them. This is why this study narrows its scope to cover just the Fulçe of Gombe area of the northeastern of Nigeria.
The tale portrays the unhappy life of a dove. Constantly surrounded by enemies, hunted by human beings and animals, disappointed by friends and separated from her family, the dove despairs of her life. She ponders over her unjust fate in this world and in a monologue she begins to consider, whether it would not be better to end her own life. This tragic theme forms the climax of several episodes, in which the tension between life and death is described. The elaborate development of dramatic acts demonstrates the intertwining of guilt and innocence in human existence.
It is one of the paradoxes of the history of the states of the Central Sudan that Borno, the state with the longest tradition of Islamic literacy should have such an illestablished chronology - especially for the nineteenth century - when compared with its neighbours. No kinglist has been published, no list with regnal years, such as is known from other states. Our problems are compounded by the fact that every known list is presented in the Christian solar calendar and there is no way in which we can be certain that the original material has been correctly converted from the Muslim lunar calendar. In the paper that follows I have attempted to establish a chronology based primarily upon Arabic sources and upon the Muslim calendar. These sources include state seals which usually are engraved with the date of the year of accession; mahrams, charters, or grants of privilege, or rather renewal of such grants by newly appointed leaders. It was the practice for owners of such documents to have them renewed at the beginning of a new reign. When attempting to date events connected with the eclipse of the al-Kanimiyyin and the advent of Rabih I have also made use of evidence relating to the seasons and to various meteorological conditions.
Située dans l'extrême sud-est de Burkina Faso, la Chaîne grèseuse de Gobnangou se détache du reste du paysage par d'abruptes falaises. Autant les terres au nord que celles au sud sont exceptionnellement densément peuplées. Les Gulmances qui y vivent font de l'agriculture itinérante. Les périodes de cultures varient selon la qualité du sol de 5 à 20 ans. Les périodes de jachères pour la régénération des sols varient énormément selon les types de sols et l'intensité de l'utilisation précédente et peuvent aller jusqu'à 30 ans. Mais ici aussi, l'explosion démographique entraîne une diminution du temps de jachères. L'aspect de la végétation et sa composition diffèrent beaucoup et dépendent de nombreux facteurs. Ils sont surtout influencés par l'homme: outre l'agriculture itinérante, le pâturage, la coupe du bois de chauffage et les feux peuvent être citer. On decrirá ici les communautés de végétations de deux types de sites qui ont pour point commun d'être portées par des sols pauvres. La principale différence entre ces types de sites est la profondeur des sols et donc leur ressources en eau.
Over approximately the last 200 years, north-west Ghana and large areas of neighbouring southern Burkina Faso were the stage for a highly successful expansion of Dagara-speaking peoples. Probably setting out from an area around Wa, small groups of Dagara migrated towards the north, some of them taking a westward route, crossing the Black Volta river into today’s Burkina Faso. They rarely advanced into nomansland but rather displaced peoples such as Sisala-, Dyan-, Phuie- and Bwamu-speaking groups, who then moved further west and north. Today, the Dagara occupy about 3500 km2 in southern Burkina Faso, where they represent the sixth largest language group. In this paper I wish to explore the history of the north-west frontier of Dagara expansion and the interaction between the “land-owning” Phuo and the incoming Dagara.
Dumba-fishing was invented at Lake Chad about 10 years ago by immigrant fishermen from Mali and Nigerian Hausaland. The new technique brought about a new era of Lake Chad fishery, characterised by social and institutional changes. Titled Kanuri fishery headmen (Kacalla njibe)2 who traditionally controlled the access to the lake's water were unable to cope with the massive influx of immigrant fishermen. The lack of an institution for effective control lead to serious conflicts between local and immigrant fishermen. With the Fishermen Association Marte Local Government a new institution was invented, in which local and immigrant fishermen, regardless of their ethnicity, should control access to the fishing grounds together. The Fishermen Association was modelled after “modern” urban institutions and thus mirrors the transformation of the lake shores from rural backwaters, with local customs and culture to an economic centre, characterised by inmigration, cultural diversity and several other 'urban' traits.
The mountains of the Tangale-Waja Uplands are inhabited by a number of small ethnic groups. They speak different languages which belong to two unrelated linguistic stocks. The Afroasiatic stock is represented by Chadic languages, especially Tangale, but also Pero and Kushi (further to the south along the slopes of the Muri Mountains) of the Bole-Tangale Group. But the majority of the languages belong to the Adamawa branch of the Niger-Congo stock. The study of the vocabulary, technical terms and expressions relating to farming in general and 'farming on terraces' in particular constitutes another important aspect of our multidisciplinary research project providing us with valuable information about the history of the settlements and cultures of the entire region. In this communication we will restrict ourselves to a few general observations which are mainly based on the comparison of selected items of the farming vocabularies of those communities which used to farm the slopes of the mountains in our research area. We want to focus on the various designations for "terraced farms" and "terraces" including any arrangement or setting of stones on farms to enhance and support the production of the staple food: guinea corn (sorghum) and/or millet (pennisetum).
The paper presents two case studies from Nigeria and Burkina Faso, that differ in many respects, but show also some significant similarities. In both cases, previously existing claims on land were not recognised by the national authorities who implemented development projects. But as a contrast, in the Nigerian case people had to move out of the territories that were now claimed by the state, whereas in the Burkina case people were brought into an area that was declared state property. As a result in both cases, this had specific implications for the inter-ethnic relations in the respective regions. In Nigeria, Kanuri farmers moved to new fertile areas that incidentally emerged parallel to the development efforts of the state.
Les débuts de l’exploitation du fer de gisement sont encore mal connus en Afrique en général et au Burkina Faso en particulier. Pourtant, pendant la colonisation française, plusieurs auteurs ont dit leur émerveillement en découvrant l’industrie métallurgique de certains peuples des pays du Burkina Faso, celle des Moose, Bwaba et Sénoufo par exemple. Selon ces auteurs, les peuples ci-dessus ont développé des technologies qui leur assuraient une bonne production de fer métal. Pour en savoir plus, nous conduisons depuis 1983 un programme sur la métallurgie du fer au Burkina Faso. L’accent a été particulièrement mis sur les aspects relatifs à la métallurgie lourde du fer. C’est pourquoi l’étude des anciennes mines présente pour nous un intérêt très spécial. Notre propos ici est de rapporter rapidement certaines informations rassemblées concernant le site et la situation des mines, les modes d’extraction, les types de minerai et les questions relatives à l’appropriation et aux conditions d’exploitation de ces mines.
La métallurgie du fer jouit d'un regain d'intérêt en Afrique depuis une décénnie. Alors que les diffusionistes et les antidiffusionistes se sont affrontés dans les années 1970, on assiste aujourd'hui à une nouvelle fièvre du "fer" où les chercheurs, mettant de côté l'idéologie, travaillent avec acharnement sur les fourneaux de réduction et sur toutes les traces de cette métallurgie. Les résultats obtenus sont déja impressionnants. L'environnement constituent aussi, désormais, une préoccupation majeure des chercheurs. Les recherches en paléométallurgie au Burkina Faso n'échappent pas totalemennt à cette critique. C'est pour attirer plus d'attention sur l'important complément sociologique des investigations archéologiques que nous proposons en ces lignes les quelques informations relatives aux conditions sociales des forgerons, potiers et potières, réunis dans plusieurs nationalités du Burkina Faso par une sorte de communauté de destin: les arts du feu.
Unermüdliche Pflanzer sind die meisten Mosi, die - gemeinsam mit den Bisa - in Tenkodogo, Verwaltungshauptstadt der Provinz Boulgou im Südosten Burkina Fasos, die Bevölkerungsmehrheit stellen. Im Zentrum ihrer agrarisch geprägten Vorstellungswelt stehen die Kulturpflanzen, vor allem die Hirsearten Sorghum bicolor und Pennisetum americanum, von deren gutem Gedeihen das Überleben in jenem Gebiet weitgehend abhängt. Diese in der täglichen Ernährung unentbehrlichen Pflanzen spielen allerdings in unseren Ausführungen keine Rolle. Wir wollen vielmehr zeigen, wonach selten oder nicht genutze Wildpflanzen, vor allem Kräuter und Gräser, ihren Namen erhielten. Ihre Taxonomie stützt sich wesentlich auf Ordnungssysteme des Alltags, basierend auf der "natürlich-sozialen" Organisation und Opposition von Drinnen und Draußen, welche durch die Gegensätze Kulturland und Busch, Nutzpflanze und Unkraut, Haustier und Wildtier, Gruppenoberhäupter und gesellschaftliche Außenseiter, Menschen und Geister repräsentiert werden.
Le sujet principal des recherches interdisciplinaire G3 est la comparaison des stratégies d’exploitation du sol de deux différentes ethnies, dans un environnement identique ou presque identique. La province de Boulgou au sud-est du Burkina Faso semble être qualifiée pour ce type de recherches. Ici deux représentants des deux groupes linguistiques et culturels les plus importants - les groupes des Gur et Mande - sont directement avoisinants. Il s’agit des Mosi et des Bisa.
Die Faktoren, die das Gefüge und den Aufbau eines Satzes bestimmen, sind möglicherweise schwerer zu definieren als die die Landschaft bestimmenden Geofaktoren. Verkürzt gesagt, richten sich die verschiedenen Satztypen nach den mannigfaltigen Intentionen, die der Sprecher mit seiner Aussage verbindet. Die Mittel, die die einzelne Sprache zum Ausdruck dieser vielfältigen Intentionen beim Aufbau und bei der materiellen Ausstattung eines Satzes zur Anwendung bringt, müssen etwas mit dem je spezifischen "Geist" einer Sprache zu tun haben; sie bestimmen letztendlich den Charakter einer Sprache. Ob sie im Geiste einer großen Redundanz und Explizität auf den Plan treten und zur Wirkung kommen oder ob äußerste Sparsamkeit, Kargheit und Ökonomie das äußere Bild eines Satzes prägen, dürfte unter anderem von zwei Grundfaktoren abhängen) vom geschichtlichen Schicksal der betreffenden Sprachgemeinschaft, d.h. von ihrer kulturellen Entwicklung, den inneren Prozessen und äußeren Kontakten und Einflüssen, denen sie im Laufe der Jahrhunderte und -tausende unterworfen war, und von dem geistigen Charakter und Format der Sprechergemeinschaft. Zur praktischen Demonstration des hier Gemeinten bietet sich aus mehreren Gründen die Sprache der Tangale im Raume südlich von Gombe an.
We wish to emphasize the fact that so far our investigations have concentrated on documenting large bodies of data covering a number of linguistic units in an area which - as we hope to have demonstrated - displays a highly complex linguistic and ethnic structure. Our aim in the above remarks is essentially to throw out a challenge. In order to be able to interpret this situation in terms of the historic development of this zone of compression, further investigations are required, particularly regarding linguistic interference between Chadic and Niger-Congo languages in the south, as well as between Chadic and Nilo-Saharan languages, particularly Kanuri in the north-east and Songhay in the north-west. Ultimately, questions like the following are at stake: To what extent did the numerous Chadic languages preserve their original Hamitosemitic heritage? What is the impact of the Niger-Congo and Nilo-Saharan languages on individual Chadic languages in the respective border areas? In this context, detailed comparative studies between Chadic and Adamawa on the one hand, Chadic and Jukunoid and Chadic and Jarawan Bantu on the other hand as well as Chadic internal research, are urgently required.
The aim of our project B6 “Towards a genesis of the ethnolinguistic situation at the southern and western fringes of lake Chad basin” within SFB 268 “West African Savannah” is to analyse the emergence and development of the complex presentday ethnolinguistic patterns in a region which may be historically labelled as southern and western periphery of the Borno empire. For the first time, a model of migratory routes was put forward based on combined research efforts of the disciplines involved in our project. Below we shall attempt to summarise the main points and reflections of our findings. Our specific approach as a whole is based on applying the respective research methods of the individual disciplines represented in our project, namely anthropology, ethnomusicology, history and linguistics and eventually on integrating the results into a systemically coherent picture
La présente esquisse vise à montrer l'importance des frontières et des conflits chez les Dagara et leurs voisins du Burkina Faso précolonial. En partant des écrits disponibles et de nos propres enquêtes dans le sud-ouest burkinabè, elle en est arrivée à dégager deux périodes historiques bien distinctes. La première, allant de la fin du XVIIIème siècle à la seconde moitié du XIXè siècle en gros, fut dominée par le dynamisme du front pionnier. L'appropriation de l'espace y engendrait quelques heurts interethniques, voire intra-ethniques, fussentils latents ou ouverts. La deuxième période identifiée, elle, s'étend de la seconde moitié du siècle dernier à la conquête française du sud-ouest burkinabè en 1897-1898. Les Dagara, à l'instar des autres ethnies du sud-ouest sont directement ou indirectement confrontés à des conquérants islamisés parmi lesquels les Zaberma, les troupes samoriennes, et surtout Moctar Karantao de Wahabou. Ce nouveau contexte géopolitique différemment accueilli par les ethnies en place aurait été à l'origine d'une guerre dite de sept ans durant laquelle on note des alliances et pactes interethniques. L'analyse des tactiques et stratégies de ces regroupements ponctuels en temps de crises permet de mieux cerner le comportement des Dagara et des ethnies circonvoisines face à la conquête coloniale.
The paper presents a short introduction to the environmental factors, e.g. climate, geology, relief forms and soils of the study area in the southern parts of the Gongola Basin. The study area covers the high mountain range of the Tangale-Waja Uplands and the adjacent pediplain, following in the north. It is asked if the natural factors enforced former inhabitants of the area to develop special land use techniques like field terracing to ensure the essential crop production under insufficient geoecological conditions.
Die Ergebnisse der Feldforschungen, die hier vorgestellt werden, beruhen auf gemeinsamen Feldaufenthalten der Autoren in dem Untersuchungsgebiet in den Jahren 1990 und 1994. Die ersten Geländebegehungen in diesem Gebiet fanden zusammen mit Günter NAGEL im Februar 1990 statt. Einige seiner Anregungen für interdisziplinäre Arbeiten von Geisteswissenschaftlern und Physischen Geographen zur Landschaftsgenese dieses Raumes, seines Natur- und Nutzungspotentials und der realen aktuellen Inwertsetzung durch die ansässigen Waja wird er, so hoffen die Autoren, in den folgenden Ausführungen wiedererkennen. In dieser Untersuchung wurde vor allem der Frage nachgegangen, welche Beziehungen im südlichen Gongola-Becken zwischen der jüngeren Land-schaftsgenese und dem Natur- und Nutzungspotential bestehen, und wie letzteres von der Bevölkerung in Wert gesetzt wird. Von Interesse sind auch die Auswirkungen der jüngeren Nutzung auf den Naturraum und ihrer Wahrnehmung durch die Bevölkerung.