390 Bräuche, Etikette, Folklore
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La Journée Internationale des Musées dont le thème cette année est : « Les musées et les jeunes », nous offre l’agréable occasion d’échanger avec de jeunes scolaires sur la question de la valorisation du patrimoine culturel immatériel. Cette initiative du Musée de la Musique est à saluer ; car si je ne m’abuse, c’est l’une des rares occasions que le service chargé de la protection et de la valorisation du patrimoine culturel a pour s’entretenir de cette question avec les scolaires. Que toute l’équipe du Musée de la Musique en soit remerciée ! Les remerciements vont également à l’endroit de toutes celles et de tous ceux qui ont fait le déplacement de ce soir. La jeunesse, comme on a coutume de le dire « constitue l’avenir de la nation. » C’est à elle que reviendra le témoin de conduire, dans un futur proche, le destin de la nation. Dès lors se pose la question de savoir quelle éducation inculquer à cette jeunesse dans un monde globalisé. Comme l’a dit un célèbre historien burkinabé, en l’occurrence le Pr. Joseph KI-ZERBO, « Pour savoir où l’on va, il faut d’abord savoir d’où l’on vient. » Cette affirmation pour dire que le passé et tout ce qui lui est rattaché est fondamental dans la connaissance du présent et dans la projection de l’avenir. Pour cela, la jeunesse doit être éduquée aux valeurs fondamentales et cardinales de nos sociétés. C’est pourquoi, la jeunesse doit connaître son patrimoine culturel.Qu’est-ce que le patrimoine culturel et comment les jeunes peuvent-ils s’impliquer dans sa préservation ? Voici les questions autours desquelles s’articulera notre intervention.
Physiologie de la Parisienne
(1841)
Dans sa biographie parue dans Anthologie de la littérature gabonaise (1976), les co-auteurs Yvonne Léyimangoye et Blaise Nicolas écriront : « il est très tôt initié à la tradition par son père, réputé pour sa connaissance des Sciences sacrées. […]. il apprend auprès de Zuè-Nguéma, Eko Bikoro et Edou Ada l’art de jouer du Mvett. […]. Ecrire le Mvett a été pour lui une manière d’apporter sa contribution à la culture universelle.» (p. 35). L’oeuvre de Tsira Ndong Ndoutoume ne se circonscrit pas uniquement au Mvett. Passionné d’écriture, c’est lui qui publie en 1944 l’une des premières nouvelles de la littérature gabonaise : Que les pieds voyagent afin que les yeux voient. En 1970, avec le tome 1 du Mvett, il est le deuxième gabonais, après André Raponda-Walker, à publier une oeuvre littéraire dans la prestigieuse maison d’édition Présence Africaine.
La fête peut être décrite comme un mode spécifique d’inclusion sociale qui se distingue par une occasion spécifique, sa mise en relief démonstrative par rapport au quotidien tout comme le caractère collectif et la dimension de représentation ostentatoire qui lui sont propres. Dans la fête se constituent des cadres d’actions tels que la cour princière, la ville, la commune ou la paroisse en tant que structures sociales et politiques. Les fêtes sont des événements de communication dont des actes symboliques définissent clairement la durée, pendant laquelle les activités habituelles du quotidien sont en sommeil. Par l’action commune des participants, des appartenances sont définies, des hiérarchies établies et des valeurs transmises. Mais les fêtes peuvent également servir à se libérer de contraintes, à surmonter des menaces ou à se régénérer après des défis particuliers. Leur caractère extraordinaire est souligné par une mise en scène originale qui doit agir en retour sur le comportement et la disposition mentale des acteurs concernés. Car chaque fête suppose une disposition d’esprit précise des participants, tout comme elle tente de créer une disposition d’esprit spécifique. À la différence des cérémonies, les fêtes sont en général connotées positivement – en particulier parce qu’elles sont associées à des actes de sustentation et d’échange de cadeaux. ...
La notion de plantes sacrées, de bois sacré est liée à la culture d'une société donnée. Le bois sacré est souvent un lieu de culte ou de fétichisme. Une espèce végétale peut faire partie de ce bois mais elle n'est pas considéré comme sacrée. Une plante ou espèce est sacrée parce qu'elle est liée à un rite coutumier bien précis, à une mythologie bien déterminée. Nous présentons dans ce qui suit quelques espèces végétales considérées comme sacrées par les Bobo. Nos informations proviennent de Kotedougou de son vrai nom Kokana. Le village est situé au nord de Bobo-Dioulasso à 25 km de la ville, localisé dans la zone phytogéographique Sud Soudanienne du Burkina Faso. Nous avons restreint nos données ethnobotaniques sur huit espèces les plus connues et qui de par leur usage abusif dans la pharmacopée tendent à disparaître dans la zone présentée ici. Par ailleurs les variations climatiques, particulièrement la baisse de la pluviométrie ont entraîné une grande modification de la flore et de la végétation autour du village de Kokana et à travers tout le Burkina.
L'art de soigner par les plantes ou phytothérapie remonte à l'origine des temps. L'Homme a développé trés tôt une relation intime entre lui et le milieu qui l'entoure. Pour subvenir à ses besoins, il a appris à se servir des éléments naturels indispensables à son existence. Si en Europe la phytothérapie, jadis florissante, a connu un déclin à cause de la découverte de molécules chimiques de synthèse, en Afrique les médicaments à base de plantes restent les produits les plus utilisés par l'immense majorité de la population dans des villages comme des villes. C'est le cas du Burkina Faso où la pharmacopée traditionnelle, en temps que système de soins, demeure le système le plus populaire parce que mieux intégré aux réalités socio-culturelles des populations. Pour notre exposé, nous avons retenu dix espèces de plantes qui sont utilisées dans la médecine traditionelle populaire pour traiter les maladies les plus courantes comme les accés fébriles dus au paludisme, la jaunisse ou ictère, les diarrhées, la toux etc.
Le système de la parenté, qui est en général la base de l’ordre social, peut être remplacé par un ordre alternatif, c'est-à-dire par un ordre du voisinage (ou bien par l’ordre spatial). Dans le cas du lignage Dambure, c’est la proximité et la distance entre les concessions qui déterminent les obligations mutuelles: On construit de nouveaux concessions toujours très proches les unes des autres et on a aussi construit une place centrale appartenant aux quatre concessions les plus anciennes. En plus, les deux formes peuvent se renforcer mutuellement et de cette manière supporter les prétentions sur le rôle dominant du lignage principal. Le contrôle social pratiqué par le chef d’un lignage maximal peut être exercé de façon plus effective dans un groupe de voisins directs. A la base de ces connaissances, l’analyse de l’ordre de l’espace peut aider à décrire la réalité sociale.