780 Musik
Refine
Document Type
- Article (2)
- Part of a Book (1)
Language
- English (3) (remove)
Has Fulltext
- yes (3)
Is part of the Bibliography
- no (3)
Keywords
- Musik (3) (remove)
Die in diesem Essay erarbeitete Fragestellung fusst auf einem musikontologischen Problem: Welche Art von Gegenstand ist ein Musikwerk? Eine wichtige Aufgabe der Ontologie der Musik ist es, die Konsequenzen der Einführung der Notation in eine musikalische Praxis zu bewerten. Zur Klärung muss unter anderem die Rolle verstanden werden, die der Partitur zugeschrieben wird. Mit diesem Essay möchte ich auf das, was ich als ernsthaftes Missverständnis der Rolle der Partitur betrachte, insbesondere in Bezug auf die klassische Musik, hinweisen. Das Verständnis der Partitur als Spielanleitung, wie es in den letzten Jahrzehnten sowohl in der musikwissenschaftlichen als auch in der musikontologischen Literatur zu finden war, gilt es zu hinterfragen. In diesem Beitrag werde ich nach einem einleitenden Abschnitt zunächst sechs Argumente gegen die Vorstellung der Partitur als Spielanweisung formulieren; es folgen Kommentare zu einigen Passagen von Robert Schumann, Hermann Hesse und Peter Shaffer, um im weiteren Verlauf einen aktuellen Diskussionsbeitrag über die Rolle der Partitur in der klassischen Musik zu liefern.
Contrairement à sa contrepartie visuelle, qui est ancienne, l’ekphrasis acoustique - la description littéraire d'un son - ne date que de la fin du XVIIIe siècle, moment où l'ekphrasis spécifiquement musicale commence à apparaître comme base pour l'analyse et le jugement esthétique. Son émergence est liée au développement du concept de média. De nombreux cas d'ekphrasis acoustiques dépendent de la possibilité de rendre perceptible le medium par lequel le son, et en particulier le son musical, parvient à l'auditeur. Ces mêmes descriptions ekphrastiques tendent fortement à répéter le processus qu'elles décrivent. Ce qui signifie qu'elles rendent également perceptible le medium par lequel la littérature parvient au lecteur. Ce médium littéraire, cependant, n'est pas l'écriture, du moins pas en premier lieu : il s'agit plutôt d'une condition de résonance que l'écriture partage avec le son qu'elle décrit - une condition à la fois matérielle et émotive. Le mouvement de perception conduisant des phénomènes auditifs et littéraires vers leurs médias permet d'attribuer une signification ontologique à l'esthétique du son et de sa représentation. Deux poèmes issus de mondes culturels différents, de même que leurs mises en musique, serviront à illustrer les dimensions formelles et affectives de ces relations : "Meeresstille", poème de Goethe (1787) et sa mise en musique par Schubert (1815), puis "Far--Far--Away", poème de Tennyson (1893) et sa mise en musique par Ned Rorem (1963).
The article offers a philosophical reading of Mazen Kerbaj's sound piece "Starry Night". Recorded in 2006 during the bombing of Beirut by the Israeli Air Force, the piece stages an acoustic encounter between the improvised sounds of the trumpet and live bomb explosions. Arguing for a formal examination of the ways in which Kerbaj stages the problem of the genesis of musical order in the exchange between trumpet and bombs, the article draws parallels with explorations of the problems of the State and of political contradiction in the Marxist tradition. Three common points are identified: the contingency of the appearance of order, its inseparability from an excess of violence, and its spatializing function. The last part delineates parallels between Kerbaj's subversive aesthetic strategies and Badiou's elaboration of the concept of the subject as the interruption of a repetitive logic of placement.