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Conclusions Le Colpomenia simlosa que les auteurs américains appellent typica ne mérite pas ce nom, car il ne correspond pas à la plante méditerranéenne. La plante récemment immigrée sur les côtes atlantiques d' Europe, ou var. peregrina Nob., diffère du type méditerranéen par son thalle moins sinueux, pIns mince et plus souple, par ses sores moins limités, largement étendus, ses sporanges moins hauts; les cryptes pilifères y naissent par un processus différent de celui que MITCHELL a décrit. Elle paraît voisine de celle que les auteurs américains appellent var. typica; elle n'est vraisemblahlement pas originaire cles mers plus chaudes que les nôtres et il est possible qu'elle soit originaire de la côte pacifique de l'Amérique septentrionale; ceci nous laisse mieux comprendre sa naturalisation chez nous. Les zoospores des sporanges pluriloculaires (les seuls connus) du Colpomenia de la Méditerranée, et de sa variété peregrina, germent sans copulation. Elles fournissent un protonéma monosiphonié, simple ou ramifié qui, par le cloisonnement localisé de certaines cellules, engendre un glomérule d'abord mûriforme; en uniformisant sa surface, celui-ci devient vite un Colpomenia d'abord massif. Un même protonéma produit un seul, ou plusieurs, ou de nombreux Colpomenia. Les jeunes individus ainsi obtenus en culture n'ont. pu être conservés assez longtemps pour fructifier. Mais de vieux protonémas de la var. peregrina produisirent des sporanges pluriloculaires (interpétés ici comme des amorces gleglomérules aussitôt évoluées en sporanges) dont les zoospores fournirent des protonémas très ramifiés de seconde génération. Bien que restés en culture durant plusieurs mois, ces derniers n'ont produit ni glomérules ni sporanges; cette longue stérilité pourrait expliquer, au moins en partie, les irrégularités de la présence du Colpomenia dans la nature. Si l'on s'en rapporte aux dessins de KUCKUCK, publiés par OLTMANNS, les zoospores du Phyllitis et du Scytosiphon fournissent un protonéma qui rappelle celui du Colpomenia ; ceci confirme l'interprétation de BORNET, de FALKENBERG et de KJELLMAN qui rapprochaient ces trois genres dans un même groupe.
Beethovens Gehörleiden
(1927)
Grâce à l'amabilité de M. le Dr. H. SCHOUTEDEN, il m'a été permis d'examiner plusieurs exemplaires et un nid d'une curieuse Araignée sociale de la région du Kasai, faisant partie des collections du Musée du Congo, à Tervueren (Belgique). M.le Lt. J. GHESQUIÈRE, qui avait recueilli cet intéressant matériel, a bien voulu me communiquer les observations éthologiques qu'il avait pu faire à son sujet. Je tiens à remercier bien vivement ces deux naturalistes pour les renseignements et les facilités qu'ils m'ont donnés dans la confection de ce travail. Le regretté arachnologue francais, EUGÈNE SIMON, avait eu en communication une partie du matériel qui m'a été remis dans la suite. Il en avait fait une première détermination générique (in litt. 15-XII-1922) et avait cru y reconnaître une espèce nouvelle. La mort l'a empêché de poursuivre son étude. Je dédie, respectueusement, à sa mémoire, l'espèce que j t ai le plaisir de décrire ici.