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This paper deals with the possessive constructions — either connective or relative — in Mbochi (C25), a Bantu language spoken in Congo-Brazzaville. In Mbochi, as in most languages of the same group (C20), the underlying /CV-/ form of nominal prefixes never surfaces as such but is targeted by two main processes: consonantal dissimilation and vowel elision. Both processes are in complementary distribution and the alternations triggered by them may explain the surface forms of both connective and relative constructions. In order to provide the necessary background for the study of Mbochi relative clauses, the three subject markers of Mbochi are introduced and the main verbal suffixes are also discussed. Thereafter, a detailed presentation and analysis of the relative constructions is given. Finally, we discuss the prosody of these constructions, showing that relative clauses in Mbochi have no particular tonal markers and we propose a model involving superimposed boundary tones to account for their intonation.
Personne, à ma connaissance, ne s'est encore intéressé aux rapports que Rainer Maria Rilke a entretenus avec la revue 'Commerce' qui, à la fin de 1924, fut la première à publier quelquesuns de ses poèmes français. Les nombreuses études consacrées à cet auteur ne s'étendent pas sur cette question et par conséquent, les données qui figurent dans les lettres et les notes des textes édités n’ont pas encore été présentées dans un ensemble cohérent. Dans cet article, je me propose de mettre en lumière les rapports entre Rilke et 'Commerce' en me basant sur seize lettres inédites de Rilke à Marguerite Caetani, la mécène de la revue, conservées dans des archives privées, à Rome. Ceci me permettra d'ajouter quelques éléments à l'image existante de la vie et de l'oeuvre de Rilke à Paris, qui, quoique minutieusement documentée, ne cesse de s'affiner. Pour cela, il faut d'abord que je réponde à la question de savoir quelle est la stratégie suivie par 'Commerce' dans ses rapports avec les auteurs et leurs contributions.
Cet article propose une réflexion sur la manière dont la langue bàsàa (Bantu A 43 parlée au Cameroun) exprime la relativisation. En l’absence d’une classe grammaticale de pronoms relatifs la langue utilise la classe des démonstratifs. La stratégie démonstrative mise en place peut selon les cas, associer la classe des locatifs pour déterminer les degrés de définitude. La langue distingue également les relatives restrictives des relatives non-restrictives qui sont soit descriptives, soit emphatiques. Du point de vue prosodique, la fin de la relative en bàsàa coïncide avec une finale de Groupe Intonatif.
Une atmosphère toute de silence et d'éclat, de frisson et de plus haute tension, telle est l'oeuvre de Rainer Maria Rilke. Il n'est pas vain de noter que, dans son expression, elle recourt à une double voix, de préciser le sens d'un écart à l'intérieur d'une oeuvre grande et douloureuse dans sa construction, de montrer la nécessité de ce qui est pour finir mieux qu'un écart ; pour cela, il faut aussi, chemin faisant, embrasser la destinée poétique de Rilke dans sa globalité. Ce qu'il importe alors de considérer, c'est à la fois cette étrangeté et ce paradoxe que sont les poèmes français de Rilke. De temps en temps, à intervalles réguliers, tel ou tel esprit revient sur cette question, tourne autour d'elle, évoquant l'un de ses aspects, parfois plusieurs, sans jamais pouvoir totalement se soustraire à l'énigme qui se déploie dans la modestie d'une apparente récréation. Avec sa rectitude et son sens de la pondération nuancée, Philippe Jaccottet s'est approché mieux que tout autre du foyer de cette question, ce n'en est pas moins resté pour lui comme pour tous une réflexion ouverte et ce n'est pas moi qui mettrai un point final à ce mystère qui ne demande qu'à se prolonger comme tel et doit simplement être aperçu pour briller dans la lumière qui lui est due.