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Rezension zu Bernhard F. Scholz: Emblem und Emblempoetik. Historische und Systematische Studien, Berlin (Erich Schmidt) 2002 (= Wuppertaler Schriften; Bd. 3). 421 Seiten.
Der Titel der Arbeit verbirgt, was der Autor seinen Lesern sogleich offenherzig eingesteht: Bei der Studie des ausgewiesenen Emblematik-Kenners Bernhard F. Scholz handelt es sich um eine Zusammenstellung von "Arbeiten zur Poetik des Emblems", die "während der letzten drei Jahrzehnte geschrieben" wurden (11). Manches ist an dieser Stelle erstmals veröffentlicht, manches erstmals übersetzt, vieles überarbeitet oder wiederveröffentlicht, und dies alles in einer Form, die auf das Verhältnis zwischen der vorliegenden Textfassung und den teils älteren, teils unveröffentlichten Überlegungen nicht transparent ist; was von ihnen an welcher Stelle Eingang in den Band gefunden hat, bleibt jedenfalls einigermaßen im Dunkel, sieht man davon ab, dass die Bibliographie rund 35 Arbeiten aus der Feder des Autors verzeichnet (403-406), deren früheste auf das Jahr 1982 datiert. Dass die ambitionierte Arbeit auf diesem Weg die Hypothek mitführt, nicht nur punktuell auch die aktuellere Forschung berücksichtigen zu müssen, liegt auf der Hand.
Im Folgenden soll die Interferenz von Kunst und Mode, von Poesie und Publizistik, von Dichtung und sozialer Gestik thematisiert werden. Zu Hilfe kommt dabei eine Eigenart ästhetischen Begriffsgebrauchs, die, recht genutzt, den Nachteil der wissenssoziologischen Trennung zwischen einer ästhetischen und soziologischen Begriffsreihe behebt. Der Gebrauch ästhetischer Begriffe geht sprachgeschichtlich zum Teil weit über den ästhetisch definiten, engen Bereich des schönen und der Kunst hinaus in außerästhetische Felder des Anthropologischen, Medizinischen, Psychologischen und Sozialen. So lebt z.B. das Poesieideal von Anmut und Grazie begrifflich fort in den sozialen Bereichen der Mode und des Benehmens; so dient die Unterscheidung von Lächerlichem und Häßlichem gleichermaßen der Artikulation von Grenz- und Tabuverletzungen in polemischer Poesie einerseits und in Psychologien und Psychopathologien andererseits. Die Konzentration auf die Vielstimmigkeit eines poetischen Werkes schließt die Untersuchung nur eines für das Sozialverhalten relevanten Bereichs, etwa der Anstandsbücher, der Modejournale, der Diätetiken, der Psychopathologien, der Mentalitäts- und Sprachgeschichte zugunsten eines Interferenzspiels aller dieser
Spezialdiskurse aus.
Die zunehmende Bedeutung der Anthropologie zeigt sich [...] in der poetologischen Diskussion des Verses, der Metrik und Prosodie. Während zu Beginn des 18. Jahrhunderts der Vers in der Rhetorik seine Begründung fand, führte die Ausdifferenzierung der Poesie aus der Rhetorik zu einer Grundlagenreflexion, in deren Verlauf in Moritz Versuch einer deutschen Prosodie ein "wesentliche[r] Fortschritt" in der prosodischen Schätzung der Silben erreicht wurde. Die an der Diskussion beteiligten Theoretiker rekurrierten zunehmend auf anthropologische Konzeptionen. Dieser Prozeß ist im folgenden zu rekonstruieren. Einen Überblick über die Ausgangslage bietet Gottscheds Versuch einer Critischen Dichtkunst. Die Diskussion um den Hexameter als Leitfrage der Verslehre des 18. Jahrhunderts bündelte die wesentlichen Argumente und warf Anschlußprobleme auf: die Frage nach der Differenz der Einzelsprachen, die Anreicherung der Verstheorie mit geschichtsphilosophischen Deutungsmustern, d.h. die Verortung von Metrik und Prosodie in einer Theorie des Zivilisationsprozesses, schließlich die Verwissenschaftlichung bis zur Jahrhundertwende.
L’objectif principal de la présente analyse a été de déterminer les similitudes et la concordance idéologiques des poètes Rainer Maria Rilke et René Char. Une comparaison thématique, textuelle et même biographique a alors été possible. En effet, il semble y avoir entre Rainer Maria Rilke et René Char plus de chemins qui secroisent que de voies qui départagent. Le poète de langue allemande et celui de langue française associent une vision du monde et de la poésie profondément analogues. Cecis’explique entre autres pour une très grande partie par le fait que Rilke et Char comptent un même amour et un même intérêt pour des auteurs absolument déterminants. Il a ainsi éte possible de révéler outre Hölderlin et Nietzsche, les noms d’Héraclite, de Baudelaire, de Rimbaud, d’Auguste Rodin, et la liste aurait pu être poursuivie bien au-delà encore… Rilke et Char nourrissent respectivement les mêmes ardeurs pour un art réfléchissant sur lui-même et que l’on peut désormais définir par poésie pensante. L’évocation du philosophe existentialiste Martin Heidegger s’est dans cette perspective doublement imposée, proposant de repenser la poésie notamment rilkéenne sous le signe du Dasein et de l’ontologie du langage, le penseur entretient en parallèle une amitié et un échange spirituels avec René Char. Heidegger voit en la poésie de Char un retour matinal de la présence philosophique et poétique d’Héraclite d’Ephèse. Hölderlin, Rilke et Char rejoignent ainsi le retour de la signification du logos, définitivement moderne. Les oeuvres de Rainer Maria Rilke et de René Char peuvent donc être pensées de la même manière : le Dire profond de leurs poèmes trace un même horizon, il devient site fondamental où le langage de l’être reflète sa propre condition dans sa possibilité de déployer une parole qui témoigne de la relation de l’être avec l’étant. Leurs poèmes offrent ainsi une possibilité méditative au langage, qui désire se découvrir par lui-même, tout en permettant à l’être de retrouver son appartenance originaire au monde alors accueilli dans la dimension de sa parole. La proximité nécessaire au gisement d’une telle parole se trouve ici sans cesse réétablie. La présente étude qui visait ainsi essentiellement à déterminer sous quelle forme et de quelle manière Rainer Maria Rilke et René Char présentent dans leurs oeuvres la source d’un tel dire poétique, expose la nature et les conditions de son jaillissement : les similitudes biographiques des deux poètes sont ici plus qu’évidentes. Rilke et Char partagent effectivement une même approche du monde, leur enfance signifiera origine et puisement d’origine, approche terrienne du verbe et trésor poétique préverbal. L’enfance sera nourriture pour le poème à naître. Mais aussi le péril et la menace auxquels sont exposées la fragilité et la pureté d’une parole qui ne vise jamais à s’établir, sont expérimentés. Les « temps de détresse » hölderliniennes rejoignent ici le « faire sans image »1 de Rilke et « le cycle bas »2 de René Char. Mais le dire poétique est dans son essence un dire multiple et libre, - la parole poétique apporte secours et sens. Le poème naissant, par son combat contre la dépoétisation et le règne d’une parole unidimensionnelle, n’en deviendra que plus déterminé et ciblé encore. Le poème ne réduit pas l’être à la seule fonction d’observer le monde. Le poème chez Rilke et Char va plus loin. Les conditions et la nécessité élucidées et explicités, aussi bien de l’esprit poétique que de l’oeuvre elle-même, nous avons finalement pu nous consacrer à la constellation idéologique et ontologique du verbe poétique, porteur d’un poème par conséquent absolument aérien, libre et profondément réfléchi. Rilke et Char nous proposent alors à travers une même conception de la topologie et de la temporalité du poème, de découvrir un dire matinal, un dire originaire, éternellement vrai par son élan initial que cette parole sait entretenir à la base de son propre gisement et qui lui permet finalement de manifester ce qui demande à apparaître à travers lui. Il a ainsi été possible de démontrer notamment une même philosophie des symboles de la source, du feu et de l’action. L’être poétique se retrouve et se reconnaît dans un chant qui ne l’éloigne jamais de sa source et qui lui permet tout au contraire de s’affirmer à travers lui. Le verbe ne désigne plus le réel, il l’élève à l’espace ouvert de la constellation du poème. Vérité et signification poétique acquièrent une dimension nouvelle. Rainer Maria Rilke et René Char se présentent désormais comme des poètes qui annoncent l’aurore d’un nouvel virement du poétique. À l’image de Friedrich Hölderlin, ils témoignent aujourd’hui de la nuit sacrée que la poésie traverse jusqu’à ce jour encore. Avec Rainer Maria Rilke et René Char, la poésie est sauve. Elle habitera éternellement le site de l’éclosion première du verbe, inscrivant celui-ci dans le cycle matinal de la source,- l’espoir du Dire en poésie semble enfin rétabli.
„Warnung“, schreibt Ewa Lipska, „Ostrzeżenie“. Natürlich warnt sie, die Poetin der modernen Mobilität und ihrer Komplikationen, nicht vor irgendwelchen Flugzeugabstürzen oder dem Bankrott einer Fluglinie. Sondern: »Ich warne dich vor dir«. Du könntest dir selbst davonlaufen, könntest dich zum Tode verurteilen. [...] Es geht rau zu in ihren Gedichten, wie in vielen Gedichten der 60er, 70er, 80er Jahre. Es kratzt und piekt, wo immer man hinfassen möchte. Faszinierend allerdings sind nur diejenigen Partien darin, die uns anziehen und zugleich im Stich lassen, uns einer unbestimmten, der eigenen Vorstellungskraft überlassenen Gefahr aussetzen. Die Warnung arbeitet dem Zauber entgegen, und einzelne Zauberkunststücke untergraben jedes Sicherheitsdenken.