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We present a preliminary discussion about cauliflory, sexual dimorphism and biogeographic patterns in Drypetes Vahl (Putranjivaceae Endl.), focused on Africa. We also present a taxonomic treatment for two new species of cauliflorous trees of this genus from the rainforests of western Central Africa, one endemic to Gabon and known from six gatherings, D. aphanes Quintanar, D.J.Harris & Barberá sp. nov., and the other distributed in Gabon and the Republic of the Congo, D. cauta D.J.Harris, Barberá & Quintanar sp. nov., also known from another six gatherings. They are presented along with D. gabonensis Pierre ex Hutch., known from 25 gatherings made throughout western Central Africa, a species with markedly dimorphic flowers between sexes compared to the rest of the species in the genus. Specimens of these two new species have been confused with D. gabonensis due to some morphological resemblances. This treatment includes the detailed descriptions of these three species, the typification of their names, a comparative table summarizing their main morphological differences, an identification key, an illustration and information about their habitat and distribution. A provisional IUCN Red List assessment shows that D. gabonensis and D. cauta sp. nov. are ‘Vulnerable’ species, and D. aphanes sp. nov. is ‘Endangered’. After the publication of these new species, Drypetes consists of 86 species in continental Africa and the Malagasy Region and 219 species for the whole world.
Six new species of Amblypsilopus Bigot, 1888 from the Afrotropical region are described and illustrated: A. gabonensis sp. nov. from Gabon, A. martini sp. nov., A. mufindiensis sp. nov. and A. udzungwensis sp. nov. from Tanzania, A. milleri sp. nov. from South Africa, and A. spiniscapus sp. nov. from Ivory Coast. Amblypsilopus gabonensis sp. nov. and A. spiniscapus sp. nov. are remarkable in having a setose antennal scape. Amblypsilopus martini sp. nov. and A. mufindiensis sp. nov. are peculiar in bearing very long setae on the antennal pedicel, mesonotum and scutellum. Amblypsilopus milleri sp. nov. is considered a member of the South African A. fasciatus species group despite its unmodified wing venation. The new species differ also from other similar representatives of the genus in the morphology of the male cercus and the male secondary sexual characters on the legs. The male of A. bevisi (Curran, 1927) is described for the first time. The following species described from females are considered doubtful (nomina dubia): A. flavicollis (Becker, 1923), A. rectangularis (Parent, 1937), A. sudanensis (Parent, 1939) and A. tropicalis (Parent, 1933). Amblypsilopus subfascipennis (Curran, 1926) has a strongly sinuate wing vein dm-m and is transferred to Chrysosoma Guérin-Méneville, 1831 (comb. nov.). Chrysosoma ungulatum Parent, 1941 from Príncipe with an almost straight vein dm-m is transferred to Amblypsilopus (comb. nov.). Chrysosoma centrale Becker, 1923 from Tanzania also has a straight wing vein dm-m and modified fore tarsus, being very close in habitus to A. steelei Grichanov, 1996, and is also transferred to Amblypsilopus (comb. nov.). Chrysosoma asperum Parent, 1933 from South Africa has the same characters, is almost identical to South African A. bevisi and is also transferred here to Amblypsilopus (comb. nov.) and newly synonymized with A. bevisi (syn. nov.). Presently, 66 reliable species of Amblypsilopus are known from the Afrotropical region, including 37 from the Afrotropical mainland. A revised identification key to males of species of the Afrotropical mainland is provided. New records are given for some known species. The species diversity of the Afrotropical fauna and variability of morphological characters in the genus Amblypsilopus are briefly discussed.
As part of the classification of Membracidae from Gabon and Equatorial Guinea, a new species group of the genus Hamma Buckton, 1905 is proposed, and three new species are described: Hamma nigrum sp. nov., Hamma spinellii sp. nov. and Hamma caneparii sp. nov. An updated checklist and key to the genus Hamma are provided.
Two new forest species, Eugenia sapoensis sp. nov. and Eugenia breteleri sp. nov., from Liberia and Gabon respectively, are described and illustrated here. Both are shrubs with comparatively large red fruits. They resemble each other, but E. breteleri differs from E. sapoensis in having twigs with conspicuously peeling bark, 6–8 pairs of main lateral nerves, versus 4–6 pairs, and fruits with a peduncle of 3–5 mm rather than 1– 2 mm long. Eugenia breteleri grows up to 3 m high while E. sapoensis does not grow higher than 1.4 m.
Au moment où l’Afrique en général, et le Ghana, en particulier, s’apprêtent à célébrer le centenaire de la naissance d’un des grands hommes politiques de l’Afrique contemporaine, je voudrais, en réponse à mon fils, examiner ces questions : quelle réception peut-on faire aujourd’hui du panafricanisme ? Que sont devenus les grands idéologues de ce mouvement ? L’Afrique a-t-elle encore une chance de rayonner un jour ? Chacun peut continuer la liste des questions. Comme chacun sait, du moins, je suppose, Kwame Nkrumah est né le 21 septembre 1909 et est incontestablement une des figures centrales du panafricanisme. Pendant que j’étais en train de parcourir un journal, mon fils me demande après avoir lu le mot « panafricanisme » : « Qu’est-ce que le panafricanisme ? » Ce terme échappe à toute définition évidente, je veux dire claire, nette et précise. Lors du 7ème congrès de ce mouvement panafricain réuni à Kampala, en Ouganda en 1994, les congressistes n’ont pu livrer une définition univoque. « Deux tendances [se sont affrontées] : celle inspirée de Kwame Nkrumah et des luttes de libération anti-impérialistes, l’autre, plus modérée, prônant une relation ‘’amicale’’ avec l’Occident ». Pour ma part, ne laissant place à aucune ambiguïté je choisirai naturellement la première, non sans relativiser l’importance accordée à l’anti- impérialisme. L’Afrique ne souffre plus du colonialisme mais de ses propres fils. (...) Le panafricanisme de Nkrumah et ses amis est « mort » et notre Afrique contemporaine continue de le tuer. Pour mieux te faire comprendre ce que je veux te dire, je voudrais que tu suives avec moi 3 idées fortes qui vont peut-être te convaincre ou te dégoûter, peu importe. -------------------------------------------------------------------------------------------------- CRELAF (Cercle de Reflexion des Etudiants en Littératures Africaines), Département de Littératures Africaines, Université Omar Bongo, Gabon
Dès 1980, on assiste à des publications qui séduisent par l'esthétique du verbe, le charme surréaliste de la description des unités de temps, de lieux, de personnages, d'intérêts et une certaine charge évocatrice de l'histoire et de la philosophie des peuples du Gabon. C'est le début d'un certain éveil de la conscience littéraire.
Sans qu'il soit besoin de faire la ronde des romans de la dernière période, force est de constater qu'aucun auteur ne prend le risque d'aller au-devant de ce qu'ils semblent tous considérer comme des «sujets de danger», de ces sujets qui touchent à la politique et à la vie de leurs acteurs. La problématique des romans gabonais se construit alors sur la base du consensus de la peur. Écrire sur les politiques crée une névrose dont aucun écrivain ne voudrait payer les frais. À noter pour conclure que le silence du romancier gabonais pourrait bien sourdre du « prince », lui-même écrivain et capable comme tel d'influencer le monde de l'écriture. Dire le politique dans le roman pourrait porter à contredire les publications dithyrambiques qui font l'apologie de ce que les poètes souhaitent voir se concrétiser en vain. Alors, qui prendra le risque de faire le démenti?
Un moment de ma vie
(2008)
Pour Eric Joël Békalé, la chasse illustre « le parcours de l’homme sur terre ». Ce parcours vise la réalisation de l’homme véritable. L’homme véritable, se conçoit comme « un être pas comme les autres1 ». A la base, il prend conscience que l’homme est un état qui se construit. Au final il n’a plus rien de commun car il devient « le début et la fin de toute chose». La chasse comme processus de réalisation de l’humain dans sa propriété, est aussi l’opération par laquelle l’homme quête son bonheur par le plaisir, le savoir et le pouvoir. Il doit pour se faire réduire la peur et trouver sa place. Car celui qui a peur n’est pas un homme et celui qui n’est pas un homme se prive l’accès au bonheur. « La chasse est une affaire d'homme. Que celui qui a peur de mourir mange les feuilles de manioc ».