Refine
Year of publication
Document Type
- Review (34) (remove)
Has Fulltext
- yes (34)
Is part of the Bibliography
- no (34)
Keywords
- Europa (34) (remove)
Institute
- Geschichtswissenschaften (34) (remove)
Andreas Fahrmeir’s history of the first half of the "long nineteenth century" begins with a disdainful Arthur Young travelling through France at the beginning of 1790 and ends with London’s Great Exhibition of 1851. The contrasting fortunes of France and Great Britain exemplify the contrasting concepts of the title. While the former experienced at least eleven contested regime changes – 1789, 1792, 1793, 1794, 1799, 1814, 1815 (twice), 1830, 1848 and 1850 – the British political system endured, albeit modified by reforms. Moreover, revolutionary-Napoleonic France was responsible for numerous revolutions from above elsewhere, uprooting old regimes and creating satellite states right across the continent, from the Batavian Republic to the Grand Duchy of Warsaw. Old Europe was not restored in 1815. With the Holy Roman Empire gone for good, the Low Countries combined in a single kingdom, Poland expunged from the map once again and the Habsburg Empire much more of an Italian and Balkan power than in the past, quite a new order had emerged. The shallow roots of the new creations ensured their future fragility. ...
Die Habilitationsschrift des Frankfurter Historikers Gregor Rohmann will keine Ideengeschichte des krankhaften Tanzens präsentieren, sondern wählt einen diskursiven, semiotischen Ansatz zur Deutung und Bewertung eines mittelalterlichen Phänomens, das unter dem Begriff der »Tanzwut« in der interdisziplinären Forschung sehr unterschiedliche Bewertungen erfahren hat. Galt die Tanzwut in der Wissenschaft des 19. Jahrhunderts vorwiegend als physisch bedingte Krankheit (Chorea Huntington, Veitstanz) bzw. psychische Epidemie, wird die Tanzwut unter der Prämisse einer diskursiven Körpergeschichte zunehmend als kulturell beeinflusstes, dynamisches Krankheitskonzept interpretiert, das sich durch Einbettung in verschiedene Beziehungsgeflechte in einem stetigen Deutungswandel befindet. Daran anknüpfend zielt Rohmanns Studie auf ein neues Verständnis der Tanzwut auf der Basis umfangreicher epochenübergreifender Quellenbelege. ...
Le présent volume vient combler la série des ouvrages qui, dans cette collection encyclopédique de l’Histoire de l’Allemagne, traitent du Moyen Âge en matière d’histoire politique et institutionnelle (rubrique »Politik, Staat, Verfassung«). Conformément à la structure de la collection, le livre est divisé en trois parties: un exposé général, une présentation des tendances actuelles de la recherche et une bibliographie raisonnée. L’auteur a intitulé son ouvrage d’une manière peu ordinaire, destinée à souligner ce qui lui semble un trait essentiel des structures politiques du haut Moyen Âge, à savoir qu’à chaque génération il faudrait reconstituer le réseau des relations personnelles permettant au roi de régner et à la société politique de maintenir sa cohérence, en raison du caractère fluctuant de ces liens. (Or les fidèles sont absents de cet ouvrage, qui s’avère essentiellement une trame événementielle rythmée par les divers règnes.) ...
Les rapports du politique et de la religion et leur transformation au temps de et par la Réforme, dans le Saint Empire, la France et l’Angleterre, tels sont les objets des six articles de ce recueil. La Réforme fut-elle un mouvement populaire ou une initiative des princes, et dans ce dernier cas, comment le souverain parvint-il à vaincre les résistances, d’autant plus que l’espace du politique ne se bornait pas à l’État, les élites intellectuelles et sociales, théologiens et juristes de la bourgeoisie citadine allemande, gentry anglaise, nobles et bourgeois en France étant elles aussi des acteurs très présents? Si, d’un côté, il y eut désacralisation du monde et une relative autonomisation du politique, de l’autre la théologie politique fut renouvelée par les spirituels réformés qui reposèrent, entre tradition et innovation, la question de la légitimité du pouvoir et du partage de la souveraineté dans le cadre de la théorie des trois états, qui parfois allèrent même jusqu’à revendiquer, comme en Angleterre, un droit d’examen du politique, et justifier le droit de résistance. La circulation des idées dans l’Europe de la Renaissance, servie par l’universalité du latin, créa un univers intellectuel commun, mais néanmoins la diversité de destin des États fut patente: dans ce XVI e siècle des réformes, l’Allemagne et l’Angleterre parvinrent à des compromis, certes très différents, la paix d’Augsbourg (1555) et l’anglicanisme d’Élisabeth, tandis que la France fut déchirée par les guerres de religion. ...