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En 1999, un roman vient révolutionner la pratique littéraire au Gabon : Le jeune officier. OEuvre dédiée à Martin Heidegger, elle développe à sa manière les préoccupations du philosophe concernant l’être, l’oubli de l’être et le caractère aléthéique de la vérité. Les pages qui suivent sont consacrées à ce roman d’un style particulier qui insère le roman gabonais entre modernité et post-modernité. A travers un résumé, un commentaire du discours du jeune officier et la lecture du discours de soutenance de Brice levy Koumba1, nous tenterons de découvrir l’oeuvre. Le résumé est à la première personne, fait par le jeune officier lui-même. -------------------------------------------------------------------------------------------- CRELAF (Cercle de Reflexion des Etudiants en Littératures Africaines), Département de Littératures Africaines, Université Omar Bongo, Gabon
Fespaco Newsletter N°22
(2004)
Avec 2004 que nous venons d'amorcer, c'est aussi un nouveau vieux défi que les comédiens africains se sont donnés et doivent remporter. Ils le feront, si tant est qu'ils soient de puissants vecteurs de sensibilisation et de puissants catalyseurs, pouvant contribuer à asseoir des cinématographies capables de contribuer au développement des économies de leurs pays. Ce défi est celui de la professionnalisation du métier de comédien mais aussi celui de la promotion des différentes carrières des acteurs africains. Réaliser ce challenge passe par la création de structures et de cadres professionnels adéquats, mais aussi la création d'une structure permanente de réflexion sur les contours sociaux, artistiques et juridiques du métier de comédien. Réaliser ce challenge nécessite l'engagement de tous les comédiens africains. Ils l'ont fait lors du dernier festival du cinéma et de la télévision de Ouagadougou. Cela ne sera sûrement pas chose aisée, mais nous avons confiance en nos cinéastes.
Fespaco Newsletter N°23
(2004)
Point n'est besoin d'être devin pour dire qu'une excellente formation aux métiers de l'image et du son, en somme du cinéma, est plus qu'une nécessité de nos jours. Une formation adéquate qui permettrait aux professionnels du cinéma, de maîtriser les nouvelles normes de production et de distribution est capitale et d'actualité, compte tenu de la rapidité de l'évolution technologique dans ce domaine. Cela est réel aussi bien en Afrique que sous d'autres cieux. De ce fait, des initiatives sont prises de part et d'autres. Au Sénégal par exemple, les autorités s'organisent pour soutenir et autofinancer les activités de leur cinématographie.
Fespaco Newsletter N°27
(2008)
Nous abordons cette nouvelle année avec beaucoup d’espoir pour le cinéma africain. Comme on dit : l’essentiel n’est pas d’exister, mais de faire dans la durée, et malgré les écueils divers, résister en continuant de créer pour avancer. Les cinéastes se sont appropriés les nouvelles technologies et oeuvrent en visant la continuité non seulement au plan national, c'est-à-dire un cinéma africain pour les africains, mais aussi aux plans régional et international. En s’organisant, les réalisateurs donnent une ouverture au cinéma africain qui s’exporte et s’apprécie de plus en plus dans le monde entier. Ce numéro fait entre autres, une part belle aux Etalons d’or, de bronze et d’argent, Lucie A. Kéré aux différents Poulains (or, argent, bronze), ainsi qu’aux meilleurs documentaires, au Prix Paul Robeson et à celui d’Oumarou Ganda, de la vingtième édition.
Tête un peu moins large que le thorax, un peu luisante, finement et peu densement ponctuée, toute noire; les poils du vertex et des joues plus abondants, fauves, ceux de la face plus courts, plus rares, et roux; le chaperon presque nu, inégalement ponctué, subrugueux, tronqué droit au bout et margué d'une ligne enfoncée parallèle au bord: flagellum des antennes d'un noir de poix, le premier article long et mince, les autres plus épais, formant une massue longue et faiblement comprimée. ...
Fragments mycologiques
(1848)
Halacariens
(1896)
INTRODUCTION I/ INSTANCES DU RECIT a/ Le Narrateur b/ Le Narrataire c/ Le focalisateur II/ LES TRACES DU "MOI" a/ La crise de l’identité b/ L’ancrage anthropologique III/ STYLE DE L’AUTEUR Style hermétique CONCLUSION -------------------------------------------------------------------------------------------- CRELAF (Cercle de Reflexion des Etudiants en Littératures Africaines), Département de Littératures Africaines, Université Omar Bongo, Gabon
L'Afrique noire telle que l'occident la percoit (XVème - XVIIIème siècles) entre mythes et réalités
(2000)
L'Occident médiéval a élaboré, dans sa curiosité pour le monde environnant, des images diverses sur l'Afrique Noire et ses habitants. Celles-ci reposent sur un savoir essentiellement livresque. Car, jusqu'au milieu du XVè s., à cause des multiples obstacles naturels (Sahara, Océan Atlantique), politiques et culturels (Islam...), les contacts réels entre les deux continents sont demeurés inexistants. Ces images ont aussi, pendant longtemps, été particulièrement marquées, non seulement par la confusion et la contamination entre l'Inde et l'Éthiopie, par les échos flous d'un Soudan regorgeant d'or mais aussi par le rêve caché d'abondance, de richesse et de puissance d'un Occident atteint de plein fouet par une crise généralisée.
The writer mentions the existence of the Ophrys passionis in Loire-Atlantique and in Vendée (France), which are two countries where this Orchid had never be seen before. All the observations so far emphasize the hypothesis that this Orchid is different from the other related Orchids through its ability to adapt to a specific pollinator, Andrena carbonaria.
Einheitssachtitel: Werke, Kl / Ausw. EST d. enth. Werke: Fantasien, Kl KV 475. Sonaten, Kl KV 457 Druckpl.-Nr.: 1525
Sommaire Exergue………….4 Dédicaces….………..5 Gratitudes…………..6 Introduction générale..........................7 Première partie : Identification de la figure de l’exclu 0.Prolégomènes.......................14 0.1.Qu’est-ce que l’exclusion ?..................14 0.2.Qu’est-ce qu’un « exclu » ?......................14 I :Identification de la figure de l’exclu : I.1.L’initié...................................................15 I.2.L’intellectuel..........................16 I.3.Le pauvre...........................17 Deuxième partie : Essai d’herméneutique : II.4.L’exclu, une âme dans la tourmente....................20 II.5.L’exclu, face à l’école « dénaturée ».................22 II.6.L’exclu face à la problématique des Institutions.............24 Troisième partie : Exclusion et réalités sociales : III.7.L’univers socio-textuel.....................26 III.8.L’éternel fossé entre les « in » et les « out ».................28 Conclusion générale.....................30 Bibliographie et indexes des auteurs...................32 -------------------------------------------------------------------------------------------- CRELAF (Cercle de Reflexion des Etudiants en Littératures Africaines), Département de Littératures Africaines, Université Omar Bongo, Gabon
After 1985, the otter (Lutra lutra) was not found any more on the Sèvre Nantaise (France). From 1997, a careful exploration revealed presence signs of its presence showing the coming back of this mammal.
A l'Ouest de l'Ègypte s'étend la Libye, un pays qui couvre presque deux millions de kilomètres carrés, formant aujourd'hui le plus farouche désert de notre globe. ...
· Des hommes comme les autres ? · De la biologie à l'analyse de genre · La hiérarchie des droits · La mise en oeuvre de la Plate-Forme d'Action de Beijing · La Section I de la PFA : "les droits fondamentaux de la femme" · Droits économiques et politiques : participer à la prise de décision · La "Déclaration de Luxembourg" · De l'égalité de genre à la lutte contre les disparités dans le monde · Références
Dans ce travail, nous avons le dessein de traduire le caractère ambiguë de la langue, du langage à travers un projet oecuménique orienté vers la diversité dans l’unicité. Ahmadou KOUROUMA nous propose, à travers la bouche de son protagoniste, BIRAHIMA, de raconter un « blablabla » qui, en fin de compte, est complexe et fort enrichissant. Car sa mission est d’illustrer en filigrane la différence linguistique entre le français et le malinké. De même, Ytsia-MOON et les autres protagonistes de Parole de vivant semblent ne pas vouloir se laisser piéger par les incohérences de la langue française et complètent parfois leurs propos avec leur langue propre : le Ipunu. Ce travail, axé sur le langage à travers la langue d’ Ahmadou KOUROUMA et de Auguste MOUSSIROU MOUYAMA, n’est qu’un jalon. C’est assurément un thème que nous envisageons orienter vers l’exploration de toute la littérature africaine écrite, c’est-à-dire celle en langue anglaise et celle en langue française. Avant tout, nous tenons à avertir la classe littéraire du fait que ce travail que nous commençons fut entamé par Nicolas MBA ZUE2 lors de la journée du 24 janvier 20043 en hommage à Ahmadou KOUROUMA. Cela aurait pu nous détourner ou décourager du choix de ce thème. Mais une telle solution aurait été une fuite en avant. La métadiscursivité est un champ si vaste qu’au regard de cette première ébauche, on pourrait simplement parler d' « écorchure ». C’est ce qui fait en sorte que nous restions attachés à notre dessein d’en faire un thème d’étude pour les années à venir.
« Et si les crocodiles pleuraient pour de vrai… » est une nouvelle dans laquelle, semblet-il, l’écrivain et théoricien Ludovic Emane Obiang paraît asseoir une conception du monde et de la littérature basée sur une figure profonde de même qu’un phénomène essentiel que sont la figure du crocodile et le phénomène de la reconstruction. Sa nouvelle paraît nous plonger au coeur d’une question essentielle source de véritables angoisses. Les crocodiles pleurent-ils ? Et s’ils pleurent, pleurent-ils pour de vrai ? A quoi devons nous faire attention lorsqu’on nous invite à penser à partir de la figure du crocodile ? Ensuite, en quoi cette figue de crocodile a-t-elle rapport avec quelque chose de l’ordre de la reconstruction, car comme le souligne Ludovic Obiang, le maître mot de sa nouvelle est le phénomène de la reconstruction ? Qu’est-ce que la reconstruction ? A quoi renvoie la réalité du crocodile ?
The Revue des Sciences naturelles de l’Ouest was edited in the years 1891-97. Although poorly known, it contains valuable papers on the natural sciences in Western France, particularly in Vendée. After a short presentation, we give here the content tables of this periodical together with a list of public libraries where it can be found.
Online-Ausg. des Notendruckes Mus Hs Opern 557 (6) der Universitätsbibliothek Johann Christian Senckenberg Frankfurt am Main. - Unter dem franz. Text wurde hs. die dt. Übers. von Herklots nachgetragen
In 1911, an excursion of the French Botanical Society made it possible to list all the notable plants of the damp hill of Les Hautes Termelières in the North of La Roche-sur-Yon (in Vendée, France). Nearly a century later, this note states the main plants that are to be found on the hill and more particularly 11 species of ferns.
Plan Introduction I/ La localisation des dichotomies saussuriennes dans les deux oeuvres 1)le langage 2)la langue 3)la parole II./ Les composantes textuelles 1)L’instance narrative 2)Les descriptions 3)Les procédés de rhétorique III/ Le langage et l’expression littéraire : Entre appropriation et créativité 1)Les techniques narratives locales 2)L’écriture de l’humour comme stratégie de révolte Conclusion -------------------------------------------------------------------------------------------- CRELAF (Cercle de Reflexion des Etudiants en Littératures Africaines), Département de Littératures Africaines, Université Omar Bongo, Gabon
L'éveil à la vie politique des larges masses africaines sous domination francaise constitue un des points saillants des bouleversements consécutifs à la seconde guerre mondiale. C'est ce qui fondamentalement nous a conduit à travailler sur ce sujet qui nous a été propose par le professeur Abdoulaye Bathily: Le rassemblement democratique africain et la lutte anticoloniale de 1946 a 1958.
Pendant plusieurs décennies, la littérature congolaise s’est fait remarquer au niveau continental. Beaucoup d’auteurs et particulièrement les romanciers ont intéressé la critique littéraire tant qu’ils se sont distingués des autres écrivains africains par leur « façon d’écrire ». Par sa taille et le nombre de ses habitants, le Congo au XXè siècle peut être considéré comme le pays qui a le plus d’écrivains, en particulier les romanciers dont la qualité des oeuvres est manifeste. Et comme l’affirment Alain Rouch et Gérard Clavreuil, "la littérature congolaise compte actuellement parmi les meilleures, les plus prolifiques et les plus homogènes d’Afrique noire"[1] De son côté, Roger Chemain renchérit dans la préface à Tarentelle noire et diable blanc de Sylvain Bemba. Pour lui , le Congo en Afrique francophone « compte le plus fort pourcentage d’écrivains par rapport à l’ensemble de la population »[2]. Parmi les écrivains qui ont marqué l’histoire du roman congolais, on peut citer des noms célèbres tels Jean Malonga, Guy Menga, Sylvain Bemba, Jean Pierre Makouta MBoukou, Henri Lopes, Sony Labou Tansi, Emmanuel Dongala, Tchichélé Tchivéla, Tchicaya U Tam’Si... qui sont devenus aujourd’hui des classiques de la littérature (négro) africaine d’expression française. D’une façon générale, l’histoire du roman congolais se fonde sur un itinéraire marqué par deux « mouvements », deux façons d’écrire. -------------------------------------------------------------------------------------------- CRELAF (Cercle de Reflexion des Etudiants en Littératures Africaines), Département de Littératures Africaines, Université Omar Bongo, Gabon
En écho et en complément au dossier "Où va le livre en Afrique ?" (Africultures 57: http://www.africultures.com/php/index.php?nav=livre&no=1889), l’écrivain gabonais Ludovic Obiang interroge les choix faits dans les titres de littérature étudiés à l’école. ------------------------------------------------------------------------------------- CRELAF (Cercle de Reflexion des Etudiants en Littératures Africaines), Département de Littératures Africaines, Université Omar Bongo, Gabon
Le système des Gobiidés
(1930)
Recent extension works of the quarry of La Gouraudière in Mauzé-Thouarsais (in Deux-Sèvres), and excavation works for the water reservoirs to irrigate the cereal fields in Le Bernard (in Vendée) led to the collection of an interesting fauna of ammonites among which several species are close to the téthysian ones.
Au moment où l’Afrique en général, et le Ghana, en particulier, s’apprêtent à célébrer le centenaire de la naissance d’un des grands hommes politiques de l’Afrique contemporaine, je voudrais, en réponse à mon fils, examiner ces questions : quelle réception peut-on faire aujourd’hui du panafricanisme ? Que sont devenus les grands idéologues de ce mouvement ? L’Afrique a-t-elle encore une chance de rayonner un jour ? Chacun peut continuer la liste des questions. Comme chacun sait, du moins, je suppose, Kwame Nkrumah est né le 21 septembre 1909 et est incontestablement une des figures centrales du panafricanisme. Pendant que j’étais en train de parcourir un journal, mon fils me demande après avoir lu le mot « panafricanisme » : « Qu’est-ce que le panafricanisme ? » Ce terme échappe à toute définition évidente, je veux dire claire, nette et précise. Lors du 7ème congrès de ce mouvement panafricain réuni à Kampala, en Ouganda en 1994, les congressistes n’ont pu livrer une définition univoque. « Deux tendances [se sont affrontées] : celle inspirée de Kwame Nkrumah et des luttes de libération anti-impérialistes, l’autre, plus modérée, prônant une relation ‘’amicale’’ avec l’Occident ». Pour ma part, ne laissant place à aucune ambiguïté je choisirai naturellement la première, non sans relativiser l’importance accordée à l’anti- impérialisme. L’Afrique ne souffre plus du colonialisme mais de ses propres fils. (...) Le panafricanisme de Nkrumah et ses amis est « mort » et notre Afrique contemporaine continue de le tuer. Pour mieux te faire comprendre ce que je veux te dire, je voudrais que tu suives avec moi 3 idées fortes qui vont peut-être te convaincre ou te dégoûter, peu importe. -------------------------------------------------------------------------------------------------- CRELAF (Cercle de Reflexion des Etudiants en Littératures Africaines), Département de Littératures Africaines, Université Omar Bongo, Gabon
DEDICACES GRATITUDES INTRODUCTION- - - -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - -7 Formulation, délimitation et choix du sujet- - -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 9 Hypothèse de recherche- - - - - - -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -11 Cadre méthodologique- - - - - - -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 13 PREMIERE PARTIE : INSCRIPTION DU DON DANS L’OEUVRE D’AMINATA SOW FALL CHAPITRE I : TYPOLOGIE DES DONS- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 17 I.1.Le don des biens et services I.2.Le don de soi et de temps CHAPITRE II : ACTEURS DU DON- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 19 II.1.Le donateur II.2.Le donataire II.3.L’intermédiaire CHAPITRE III : AUTOUR DU DON- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -21 III.1.Le don comme forme d’échange III.2.Le don comme facteur d’intérêt DEUXIEME PARTIE : DON ET SOCIETE CHAPITRE IV : MOTIVATIONS DU DON- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -25 IV.1.La religion et l’indigence IV.2.La culture africaine CHAPITRE V : AVANTAGES DU DON- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 27 V.1.Le don comme acte humanitaire V.2.Le don comme vecteur du lien social CHAPITRE VI : DESAGREMENTS DU DON- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -29 VI.1.L’émergence des classes VI.2.La dette morale CONCLUSION- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 31 BIBLIOGRAPHIE- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 32 -------------------------------------------------------------------------------------------------- CRELAF (Cercle de Reflexion des Etudiants en Littératures Africaines), Département de Littératures Africaines, Université Omar Bongo, Gabon
Un heureux hasard nous a fait acheter, en janvier dernier, pour une experience, une chevre adulte, qui mourut peu de temps apres de dysenterie coccidienne. Le parasite appartenait à l'espece decrite en 1930 par W. L. Yakimoff et Rastegaieva sous le nom de Eimeria Nina-Kohl-Yakimovi. La description originale des auteurs ne comprenait que celle de l'ookyste. Nous avons pu la completer par celle de son cycle evolutif et des Iesions que cette espece determine. Au cours des investigations bibliographiques que nous avons du entreprendre, nous avons ete gene par une certaine confusion dans les travaux concernant les coccidioses du mouton et de la chevre, confusion qui avait ete remarquee par d'autres. Nous avons cru utile, a l'occasion de l'etude particuliere qui se presentait à nous, d'entreprendre un travail plus general et d'essayer de retrouver et de fixer les bases preeises de la zoologie des parasites qui nous occupent. C'est a dessein, pour eliminer des I'abord une cause de confusion, que nous reunissons les coccidies du mouton et de la chevre.
Du XVIe au milieu du XIXe siècle les sociétés sénégalaises étaient frappées par une profonde crise consécutive à la traite négrière devenue la préoccupation majeure des autorités. Aux escarmouches succédaient les expéditions de grande envergure entraînant à leur suite des pillages, des vols, des viols. De partout montaient vers le ciel les gémissements des victimes. Cette atmosphère irrespirable de violence mit la société dans une sorte de vide spirituel et moral. Là où la religion traditionnelle était prépondérante comme en pays sérère aucune réponse adéquate n'était trouvée à l'inquiétude du lendemain en raison même de l'étroitesse de ses horizons. Toutefois il en était autrement dans les zones d'implantation des musulmans. Refusant de subir les caprices de l'aristocratie dirigeante, les musulmans prenaient souvent les armes pour abattre les régimes despotiques qui, à leurs yeux, avaient perdu toute légitimité. Ils décidèrent de remodeler la société en recourant aux provisions de la loi islamique.
Les relations entre l'Egypte pharaonique et l'Afrique Noire constituent une question très controversée, ce qui ne doit pas étonner : au moment où naissait l'égyptologie en 1822 avec le grand Champollion, l'idéologie coloniale, pour les raisons que l'on sait, s'opposait fermement à l'idée d'une Egypte appartenant à l'univers culturel négro-africain. On regardait plus volontiers vers le Tigre et l'Euphrate que vers les Grands Lacs africains pour retrouver les origines du miracle pharaonique. Les civilisations négro-africaines elles-mêmes étaient systématiquement attribuées à des Hamites venus d'Asie s'égarer dans le continent noir. Les rares voix discordantes étaient amplement couvertes par l'immense clameur d'une écrasante majorité.
La documentation démographique concernant les populations rurales de l’Ouest-Africain ne s’est vraiment développée qu’à une époque très récente. On remarque une disparité entre les données relatives aux villes et escales, et celles qui ont trait à la situation rurale. La population urbaine a pu faire l’objet de véritables études démographiques, dès avant les indépendances, alors qu’en milieu rural, on s’est contenté des dénombrements effectués à des fins administratives et fiscales.
The Tijanya brotherhood founded by Cheikh Ahmed TIJANI in the second half of the XVIIIth century achieved a spectacular breakthrough in West Africa by the middle of the XIXth century. It was adopted and championed by the main figures of the resistance to the French colonial penetration : Cheikh Umar al-Futi TALL and Ahmadou Mahdiyu BA who were introduced to it respectively by Mohamed el-Ghali in Medina and Mohamed el-Hafez, and Id-on-Ali in Mederdra, Mauritania. Mamadou Lamine Dramé from the Gajaaga and Samba Diadana Ac also were figures of the anticolonial resistance who embraced Tijanya. Ahmadou Cheikhou, Cheikh Umar TALL's successor and eldest son, too was a tijane anticolonial hero whom Archinard's men killed in 1891, after his empire had gone through a long period of turmoil.
The aim of this study is to look into the reasons for the institutional character assumed by the exchanges of prisoners from the early 9th until the end of the lOth century in the context of the Arab-Byzantine struggle in the Middle East. Over a period of 161 years, 20 official exchanges involving several hundrends of prisoners took place at the bed of the river Lamis near Tarse by the Cilician frontier. ...
El autor hace observaciones sobre diferentes formas de Enmolpidos sudamericanos. Agrega una lista provisoria de especies y variedades argentinas. Llama la atención sobre el hecho que los Eumolpidos son mal conocidos y sobre la necesidad de revisar el sistema de clasificacion de este grupo, en lo que se refiere a los géneros y tribus. Se enumeran 87 especies de Eumolpidos para la República Argentina, varias de ellas señaladas por primera vez en el país.
Au nombre de ces littératures d'Afrique subsaharienne, il y a la littérature gabonaise. Cependant, par rapport aux autres littératures d'Afrique subsaharienne francophone qui sont plus connues, la littérature gabonaise souffre encore d'un manque de visibilité et d'auteurs de renommée internationale. Et pourtant, il y a dans ce pays une vie et surtout une pratique de la littérature où les genres littéraires ont réussi à s'imposer. Nous donnerons d'abord un aperçu des premières écritures au Gabon; puis, à partir de cinq genres majeurs de la littérature gabonaise bien identifiés, à savoir le théâtre, l'essai, la nouvelle, le roman et la poésie, nous étudierons leur parcours général et leur évolution, depuis les premières publications jusqu'à celles de nos jours.
La littérature africaine d’expression française a pris depuis les années 1960 un tournant décisif où explosent le paradoxe, l’étrange, l’extraordinaire, l’outrecuidance, l’impertinence et toutes sortes de subversions de fond et de forme. Comme un cyclone esthétique et éthique, l’inspiration artistique en général, romanesque en particulier, souffle un vent libérateur exubérant dans les esprits qui semblent possédés par l’exaltation dionysiaque. Cet enthousiasme revêt les allures d’une véritable efflorescence baroque. On peut s’interroger sur l’utilisation du terme « baroque » qui s’applique à la littérature française sous Henri IV et Louis XIII, caractérisée par une grande liberté d’expression, et faisant contrepoids au classicisme et au réalisme. L’équilibre, la symétrie, la régularité manifestés dans les oeuvres d’art de la Renaissance européenne se sont altérés et compliqués pour de nombreuses causes dont les plus évidentes sont les guerres religieuses, l’accroissement de la richesse déclenché par les découvertes de l’or, et enfin le poids grandissant du surnaturel dans les esprits. L’art baroque a eu des représentants dans toute l’Europe. L’un des plus célèbres est l’Anglais Shakespeare [2]. La poésie, le théâtre et le roman ont souvent été baroques dans l’Europe des XVIe, XVIIè et XVIIIe siècles [3]. Au fond, à l’instar du romantisme, les traits ou éléments propres au baroque sont décelables chez des artistes de tout temps et de tout pays. Le baroque ne distingue pas uniquement les écrivains inclassables du fait qu’ils ne respectent pas les règles ordinaires ou classiques. Peuvent être qualifiés de baroques tous les auteurs africains qui ont le culte de tout ce qui est choquant, bizarre, excentrique et inattendu. Plus que tout autre créateur africain, le Congolais Sony Labou Tansi a cultivé le goût du baroque. Cet art est en pleine floraison dans ses ouvrages, en particulier dans son roman intitulé La vie et demie, publié en 1979 à Paris par les Editions du Seuil et qui a reçu le Prix spécial du premier Festival de la Francophonie qui s’est tenu la même année. La biobibliographie de Marcel Sony, le texte, le contexte et le prétexte révèlent un phénomène majeur dans la littérature africaine. Cette étude veut être une contribution à l’histoire de l’esthétique littéraire et non pas à l’histoire des écrivains. -------------------------------------------------------------------------------------------------- CRELAF (Cercle de Reflexion des Etudiants en Littératures Africaines), Département de Littératures Africaines, Université Omar Bongo, Gabon