Refine
Year of publication
Document Type
- Review (55) (remove)
Language
- French (55) (remove)
Has Fulltext
- yes (55) (remove)
Is part of the Bibliography
- no (55) (remove)
Keywords
- Europa (11)
- Vergleichende Literaturwissenschaft (7)
- Deutschland (6)
- Mittelalter (5)
- Rezeption (5)
- Literatur (4)
- Interkulturalität (3)
- 500-1500 (2)
- Basler Konzil (1431-1449 : Basel) (2)
- Französisch (2)
- Kollektives Gedächtnis (2)
- Konzil (2)
- Konziliarismus (2)
- Kunst (2)
- Poetik (2)
- Weltliteratur (2)
- Übersetzung (2)
- 1000-1500 (1)
- 1150-1520 (1)
- 1194-1250 (1)
- 1370-1760 (1)
- 1400-1499 (1)
- 1400-1800 (1)
- 1414-1449 (1)
- 1440-1450 (1)
- 1500-1600 (1)
- 1600-2000 (1)
- 1648-1800 (1)
- 1700-1900 (1)
- 1870-2000 (1)
- 1940-1945 (1)
- 1960-1990 (1)
- 1989-1990 (1)
- 360-814 (1)
- 500-1650 (1)
- 500-1900 (1)
- 700-1000 (1)
- 714-911 (1)
- Abendländisches Schisma (1)
- Alfons X., Kastilien und Léon, König (1)
- Bayern (1)
- Begriff (1)
- Besetzte Gebiete (1)
- Bibliografie (1)
- Bildung (1)
- Burgund (1)
- Christentum (1)
- Deutschland (DDR Revolution 1989) (1)
- Drittes Reich (1)
- Ecocritcism (1)
- Edition (1)
- Erlebnisbericht (1)
- Erzstift Köln (1)
- Etymologie (1)
- Evangelische Willibrordikirche (Wesel) (1)
- Evangelium (1)
- Exil <Motiv> (1)
- Faktizität (1)
- Fiktion (1)
- Finanzierung (1)
- Finanzwirtschaft (1)
- Folz, Robert (1)
- Fortleben (1)
- Frankreich (1)
- Französische Revolution (1)
- Friedrich II., Heiliges Römisches Reich, Kaiser (1)
- Fränkisches Reich (1)
- Gattungstheorie (1)
- Geschenk (1)
- Geschichte (1)
- Geschichtsschreibung (1)
- Globalisierung (1)
- Grenze (1)
- Hermann V., Köln, Erzbischof (1)
- Herrschaft (1)
- Humanismus (1)
- Iberische Halbinsel (1)
- Intertextualität (1)
- Jesus Christus (1)
- Judenvernichtung (1)
- Jugendliteratur (1)
- Karolinger (1)
- Katholische Kirche. Erzdiözese Köln. Domkapitel (1)
- Kirchenbau (1)
- Kirchengeschichte (1)
- Kirchenpolitik (1)
- Kirchenstiftung (1)
- Korruption (1)
- Krieg <Motiv> (1)
- Kultur (1)
- Kulturvermittlung (1)
- Königreich Sizilien (1)
- Literaturtheorie (1)
- Livri, Anatolij (1)
- Medien (1)
- Mediävistik (1)
- Michael, Scotus (1)
- Multikulturelle Gesellschaft (1)
- Müller, Heribert (1)
- Neuzeit (1)
- Nichtfiktionale Prosa (1)
- Orientalismus <Kulturwissenschaften> (1)
- Orzeszkowa, Eliza (1)
- Pfarrkirche (1)
- Philosophie (1)
- Politik (1)
- Rautenstrauchowa, Łucja (1)
- Rechnungsbuch (1)
- Recht (1)
- Reformation (1)
- Religion (1)
- Revolution (1)
- Rezension (1)
- Rezeptionsästhetik (1)
- Ritter (1)
- Ritus (1)
- Sand, George (1)
- Schweiz (1)
- Sozialer Austausch (1)
- Soziales Netzwerk (1)
- Sozialgeschichte (1)
- Sprache <Motiv> (1)
- Stadt (1)
- Staël, Madame de (1)
- Strukturwandel (1)
- Thyssen, August (1)
- Verein für Reformationsgeschichte (1)
- Weltgeschichte (1)
- Wiedervereinigung (Deutschland) (1)
- Wirtschaftskrise (1)
- Zeitzeuge (1)
- Zeremonie (1)
- Übermensch (1)
- Żmichowska, Narcyza (1)
Les rapports du politique et de la religion et leur transformation au temps de et par la Réforme, dans le Saint Empire, la France et l’Angleterre, tels sont les objets des six articles de ce recueil. La Réforme fut-elle un mouvement populaire ou une initiative des princes, et dans ce dernier cas, comment le souverain parvint-il à vaincre les résistances, d’autant plus que l’espace du politique ne se bornait pas à l’État, les élites intellectuelles et sociales, théologiens et juristes de la bourgeoisie citadine allemande, gentry anglaise, nobles et bourgeois en France étant elles aussi des acteurs très présents? Si, d’un côté, il y eut désacralisation du monde et une relative autonomisation du politique, de l’autre la théologie politique fut renouvelée par les spirituels réformés qui reposèrent, entre tradition et innovation, la question de la légitimité du pouvoir et du partage de la souveraineté dans le cadre de la théorie des trois états, qui parfois allèrent même jusqu’à revendiquer, comme en Angleterre, un droit d’examen du politique, et justifier le droit de résistance. La circulation des idées dans l’Europe de la Renaissance, servie par l’universalité du latin, créa un univers intellectuel commun, mais néanmoins la diversité de destin des États fut patente: dans ce XVI e siècle des réformes, l’Allemagne et l’Angleterre parvinrent à des compromis, certes très différents, la paix d’Augsbourg (1555) et l’anglicanisme d’Élisabeth, tandis que la France fut déchirée par les guerres de religion. ...
Cette somme (722 pages!) est une double synthèse sur une double recherche, celle d’une source et celle d’une institution: les comptes de fabrique médiévaux. L’auteur prend bien soin, à bon droit, de ne pas dissocier son objet: il n’est point de fabrique sans comptes ni de comptes sans fabrique dans la paroisse médiévale. L’étude érige dès lors la fabrique en observatoire de trois phénomènes à la fois financiers, institutionnels, sociaux et spatiaux: l’administration même de l’église par la fabrique, son insertion dans le tissu et la société de la ville, les relations sociales et culturelles de ses membres non seulement entre eux mais aussi avec les autres communautés et regroupements de la cité. L’analyse progresse par cercle concentrique en partant d’abord de la source, constituée non en produit de l’activité des médiévaux ou en simple matériau pour les médiévistes, mais en témoin et facteur d’une construction sociale et culturelle; pour rejoindre le cercle des personnes de la fabrique en passant par son organisation d’abord, ses œuvres ensuite (tant monumentales que sacramentelles) et ses finances enfin. ...
À la différence du milieu universitaire français, l’existence d’une véritable »culture des manuels« dans les sciences historiques en Allemagne constitue un phénomène tout récent. Certes, il existe depuis longtemps des ouvrages fondamentaux qu’on utilise parfois depuis plusieurs générations d’étudiants. Or, la plupart de ces manuels au sens strict du terme visent avant tout la transmission des méthodes et de la théorie du travail d’historien avec un fort accent sur les »sciences auxiliaires«. En ce qui concerne les grands traits de l’époque médiévale, les étudiants furent longtemps obligés de consulter des ouvrages spécialisés qui étaient grosso modo les mêmes qu’utilisaient les chercheurs dans leur travail quotidien: le célèbre »Gebhardt« qui servait de catalogue de faits et de dates en histoire allemande, le »Handbuch der europäischen Geschichte« de Schieder ou bien les volumes sur l’histoire de certaines dynasties, parus chez Kohlhammer. S’ajoutent à ces ouvrages la série »Oldenbourg Grundriss der Geschichte« qui vise avant tout un public d’étudiants mais qui contient des bibliographies également fort utiles pour les chercheurs, ainsi que l’»Enzyklopädie deutscher Geschichte« qui paraît aussi chez Oldenbourg depuis la fin des années 1980 et dont les volumes (l’éditeur en envisage 100) se concentrent sur des sujets choisis de l’histoire allemande. ...
L’ouvrage à présenter réunit les contributions de la dernière d’une série de conférences organisées par le Max-Planck-Institut für Geschichte en collaboration avec la Mission historique en Allemagne, le British Council et la Polska Misja Historyczna. Il conclut un tour d’horizon sur la question de »La mémoire culturelle des sciences [historiques] à l’époque moderne« qui restera, malheureusement, à jamais incomplet sous forme de livre, les actes de la deuxième conférence »Justice, pouvoir et violence au Moyen Âge« n’ayant pas été publiés. Mais on ne regrettera pas seulement l’absence du deuxième volet dans ce triptyque: avec la fermeture en 2006 du seul Max-Planck-Institut consacré à l’histoire générale, une coopération fertile entre les instituts historiques de plusieurs nations touche désormais à sa fin. Ceci est d’autant plus regrettable que la communauté internationale des historiens, et en particulier des médiévistes, à Göttingen avait su créer un lieu de contacts et d’échanges fertiles. ...
L’intérêt des médiévistes pour les phénomènes d’arbitrage et de résolution des conflits n’est pas nouveau. Il n’est donc pas surprenant que le présent volume, qui réunit les contributions d’un colloque organisé en l’honneur de Hanna Vollrath, fasse explicitement référence à une »étude séminale« qui fut publiée il y a presque trente ans: il s’agit d’une étude de Vollrath sur »Le Moyen Âge dans la typologie des sociétés orales«. L’ensemble des contributions du présent volume confirme la fertilité de ce texte, qui a contribué à déclencher l’analyse des comportements rituels dans la recherche médiévistique allemande qu’elle continue visiblement à inspirer. ...
Le cas Thyssen a déjà fait couler beaucoup d’encre et cette biographie n’est pas la première sur l’un des membres de cette famille ou sur l’entreprise. Il s’agit ici d’August Thyssen, le fondateur de l’immense Konzern qui, juste avant sa mort (1926), devient les Vereinigte Stahlwerke, le plus grand groupe sidérurgique allemand, représentant alors environ la moitié de la production d’acier. L’ouvrage présenté ici est issu d’une thèse de doctorat soutenue en 2006 à l’université de Bochum; il est basé sur un ensemble riche et large de sources d’entreprises, de sources publiques et de presse, parmi lesquels une importante correspondance privée jusque-là en grande partie inexploitée. Dans une longue introduction, l’auteur se positionne par rapport à plusieurs champs de recherche en cours, tels que les recherches sur les élites sociales et économiques, l’histoire industrielle et celle des entreprises, ainsi que l’histoire régionale. Cette biographie se présente aussi comme une histoire sociale, avec plusieurs perspectives: d’une part, Fritz Thyssen est présenté dans son groupe social d’appartenance, d’autre part sont évoquées les conditions matérielles et institutionnelles de la société allemande au cours du XIX e siècle, et comment l’interaction sociale y évolue. ...
Cette thèse soutenue à l’université de Bayreuth sous la direction du professeur Franz Bosbach est consacrée à un personnage, Hermann V von Wied, dont la vie et l’action donnent lieu à des jugements d’une grande diversité. Andreea Badea a opéré de grands dépouillements d’archives dans les dépôts de Düsseldorf, de Cologne, de Bonn, de Marbourg, de Weimar et de Strasbourg, et également pour certains documents aux archives du Vatican et de Munich. ...
Ce volume rassemble les actes d’un colloque tenu en octobre 2001 avec l’objectif de contribuer à une meilleure connaissance du rôle des cours dans »la poussée de scientifisation« (Verwissenschaftlichungsschub) du XIIIesiècle. Plus précisément, c’est l’articulation entre »transferts culturels« (Kulturtransfer) – un concept forgé pour l’étude des relations franco-allemandes à l’époque moderne et, par la suite, lui-même transféré à celle de l’histoire de l’Amérique – et »société de cour« (Hofgesellschaft) qui est ici visée. Il s’agit de mieux comprendre les modalités de circulation et de production des savoirs, les pratiques intellectuelles en vigueur et les connaissances recherchées dans les mondes curiaux. ...
L’ouvrage réunit onze contributions présentées pour la plupart lors du Congrès des historiens allemands (Historikertag, section "Kriegsbilder II und III") à Constance en 2006, qui s’attachent à l’étude de la représentation de la guerre et des scènes de violence dans un cadre chronologique allant de la fin du Moyen Âge au XVIII e siècle. L’unité de la période envisagée découle de considérations liées à la technique guerrière, mais aussi à l’évolution des médias et des modes de représentation. ...
Ainsi s’achève, par son deuxième tome consacré au XVIIIe siècle, cette vaste entreprise d’une histoire de l’éducation et de la culture de la fin du Moyen Âge à nos jours, répartie sur 6 tomes et 7 volumes. Conçue dès les années 1970, publiée dans un ordre assez aléatoire à partir de 1986 en commençant par le tome III couvrant la période 1800–1870, elle livre pour finir ce deuxième tome, 9 ans après le tome I qui ouvre chronologiquement la série. Il est paradoxal que la période reine de l’histoire de la pédagogie allemande, ce »siècle pédagogique« pour reprendre l’expression de Johann Heinrich Campe, surreprésenté dans la production historiographique, ait donné tant de difficultés aux rédacteurs. Cela tient sans doute autant aux défaillances individuelles d’une entreprise collective associant pour ce seul tome 18 personnes sur une telle durée (Rainer A. Müller est décédé et Rudolf Vierhaus, un des coéditeurs, s’est retiré pour cause d’âge et a dû être remplacé par Notker Hammerstein), qu’aux erreurs de conception et de cadrage initiales qu’il convenait autant que possible de rattraper. En effet, nous avions relevé dans le premier tome des déséquilibres et des lacunes assez peu explicables1 , notamment à propos du XVIIe siècle qu’il était pourtant censé couvrir. ...
Quand on pense à l’œuvre écrite d’Auguste, on pense d’abord aux Res gestae. Il n’est pas absolument assuré que ce texte soit strictement de la plume de l’empereur selon nos propres règles d’authenticité mais on peut raisonnablement considérer que ce « testament politique », comme on peut le définir, conserve ses idées et peut-être même son expression. Mais qu’en est-il de tous les discours, édits, lettres que l’Antiquité attache à son nom ? Toute la problématique de l’attribution des fragments et citations vient à l’esprit avec ses doutes et ses difficultés méthodologiques qui confinent souvent à l’impasse. ...
Pour qui s’intéresse de près à l’histoire du Saint-Empire au Moyen Âge, l’œuvre de Robert Folz, disparu en 1996, demeure une lecture incontournable. Il revenait tout naturellement à l’université de Bourgogne, où cet élève de Marc Bloch effectua toute sa carrière universitaire, de célébrer la mémoire du grand médiéviste et du grand professeur. Ce fut chose faite le 23 mars 2001, à l’occasion d’une journée d’étude placée sous le patronage posthume de Robert Folz; une manifestation éminemment bienvenue dont la présente publication bilingue, à quelques années de distance, livre les actes. ...
L’introduction de cet ouvrage rappelle que l’un des critères plus ou moins explicites de différenciation entre la modernité et ce qui la précède et entre la démocratie et les formes traditionnelles d’exercice du pouvoir est précisément la place tenue par les rites, cérémonies et autres gestes significatifs par eux-mêmes. La cérémonie serait par essence plutôt surannée, vue d’une manière péjorative. Le Centre d’études médiévales de Berne (Berner Mittelalter Zentrum/BMZ) a rassemblé plusieurs chercheurs, dans les années 2005–2006, autour de ce thème. Les organisateurs présentent en introduction une riche problématique dans laquelle ils rappellent tout ce qu’ils doivent spécialement à Gerd Althoff et à Jean-Claude Schmitt. On signalera en particulier l’attention portée à l’histoire de l’art et à l’histoire religieuse dans un souci de cohérence globale. Les contributions viennent de spécialistes de différents domaines et sont regroupées sous différentes sections: »Méthodologie«, »Liturgie«, »Droit«, »Politique« et, enfin, une réflexion conclusive à partir de données linguistiques. ...
L’ouvrage est le fruit d’un colloque tenu les 30 juin et 1er juillet 2006 au Zentrum für Europäische Studien de l’université de Cologne. La corruption, vaste et universel thème par-delà les siècles, les continents, les États, les régimes politiques … Juristes, sociologues et politistes s’en sont emparés, plus que les historiens: citons Paul Veyne, Jakob van Klaveren, Jean-Claude Waquet et quelques secteurs bien documentés, la corruption dans l’Angleterre parlementaire, celle de la république de Weimar, instrumentalisée par les nazis, celle du régime nazi. L’universalité du phénomène, le champ très ouvert de ses manifestations doivent éviter la tendance à une généralisation facile; la corruption doit être contextualisée et datée avant que d’être conceptualisée. ...
Professeur émérite d’histoire médiévale à l’Université libre de Berlin, spécialiste d’Hugues de Saint-Victor et d’Henri le Lion, mais aussi de la société et de la culture médiévales, de l’Europe du haut Moyen Âge et de la France des Capétiens, l’auteur propose ici un petit livre qui fournit un excellent aperçu du devenir de la chevalerie entre les XI e et XV e siècles: origine, évolution et finalement déclin de l’ordo militaris dans l’espace européen. Il s’agit d’une belle approche d’une réalité et de ses représentations rituelles et symboliques, à travers notamment Hastings, les croisades, les joutes et les tournois. ...
L’histoire sociale du haut Moyen Âge occidental s’est longtemps intéressée, de manière pour ainsi dire exclusive, aux classes supérieures de la société, d’une part, et au système de domination de base, de l’autre. Les niveaux inférieurs de pouvoir, la variété des systèmes de domination et, par conséquent, la multiplicité des modes de relations unissant les hommes du haut Moyen Âge les uns aux autres ne se sont que récemment imposés comme autant d’objets de recherche fondamentaux. C’est donc dans une perspective relativement neuve et originale que s’inscrit la thèse consacrée aux communautés locales bavaroises entre les VIII e et X e siècles, soutenue par Thomas Kohl à l’université Johannes Guttenberg de Mayence en juillet 2008 et parue chez Thorbecke en 2010. ...
Un nouvel ouvrage sur la période de l’unification allemande! Certains se demanderont si l’on peut encore écrire quelque chose d’intéressant sur un sujet aussi rebattu. Eh bien oui: de nombreux spécialistes ont été convoqués sur la question lors d’un colloque d’historiens qui s’est tenu à Dresde en 2008 et l’on trouve ici leurs 37 contributions. C’est une excellente synthèse. ...