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La population juive de l’ Altreich diminua de 520 000 à 240 000 ressortissants de 1933 à 1938, mais avec les annexions effectuées par le Reich de 1938 à 1941, les effectifs de la communauté juive placée sous la domination allemande s’accrurent dans des proportions considérables. Or, comme le soulignent Gruner et Osterloh dans l’introduction, l’influence de l’extension territoriale de l’Allemagne sur la persécution des juifs n’avait encore jamais fait l’objet d’une investigation systématique. C’est désormais chose faite à travers les douze contributions réunies dans cet ouvrage, qui couvrent l’ensemble des annexions territoriales successives effectuées par le Reich depuis le rattachement de la Sarre, à la suite du plébiscite du 13 janvier 1935, aux annexions de facto d’Eupen-Malmédy, du Luxembourg et de l’Alsace-Lorraine au printemps 1940, en passant par l’Autriche, les Sudètes, le protectorat de Bohême-Moravie, le territoire de Memel, Dantzig et les territoires polonais occidentaux, et à l’exception de la Slovénie du Nord, à la suite du rétablissement en avril 1941 au profit du Reich des anciennes frontières méridionales cisleithanes de la Carinthie et de la Styrie, non documentée dans ce recueil. ...
Over the last few years the boom in Rathenau-studies has continued. The latest addition to the list is Lothar Gall’s biography, which was published last year. Reading Gall’s biography makes it understandable why Rathenau’s life has remained such a popular subject. As a multi-facetted polyglot and business man, as an active and critical commentator of political events and contemporary trends and as an early victim of violent anti-Semitism, he remains a focus for study and research. ...
Ainsi s’achève, par son deuxième tome consacré au XVIIIe siècle, cette vaste entreprise d’une histoire de l’éducation et de la culture de la fin du Moyen Âge à nos jours, répartie sur 6 tomes et 7 volumes. Conçue dès les années 1970, publiée dans un ordre assez aléatoire à partir de 1986 en commençant par le tome III couvrant la période 1800–1870, elle livre pour finir ce deuxième tome, 9 ans après le tome I qui ouvre chronologiquement la série. Il est paradoxal que la période reine de l’histoire de la pédagogie allemande, ce »siècle pédagogique« pour reprendre l’expression de Johann Heinrich Campe, surreprésenté dans la production historiographique, ait donné tant de difficultés aux rédacteurs. Cela tient sans doute autant aux défaillances individuelles d’une entreprise collective associant pour ce seul tome 18 personnes sur une telle durée (Rainer A. Müller est décédé et Rudolf Vierhaus, un des coéditeurs, s’est retiré pour cause d’âge et a dû être remplacé par Notker Hammerstein), qu’aux erreurs de conception et de cadrage initiales qu’il convenait autant que possible de rattraper. En effet, nous avions relevé dans le premier tome des déséquilibres et des lacunes assez peu explicables1 , notamment à propos du XVIIe siècle qu’il était pourtant censé couvrir. ...
Quand un professeur atteint l’âge de la retraite, il est de coutume de lui offrir un volume en son honneur. Le cas le plus fréquent est un volume d’hommages, de ses collègues et anciens étudiants. Plus rarement, c’est un recueil des articles rédigés par luimême qui est proposé. On peut débattre de la meilleure solution, mais la seconde a l’avantage d’offrir au souscripteur ou à l’acheteur un ensemble d’études publiées dans des revues ou des actes de colloque divers, et c’est celle qui a été choisie par les étudiants de Heribert Müller, à l’occasion de ses soixantecinq ans, le 16 mars 2011. ...
Le dernier livre du professeur Heribert Müller s’inscrit dans l’ample projet encyclopédique que le spécialiste de Bismarck Lothar Gall mène depuis 1988 et dont les 100 volumes retracent l’histoire de l’espace politique allemand, du Moyen Âge au XXe siècle. La crise ecclésiastique de la fin du Moyen Âge est étudiée dans une perspective à la fois synthétique et scientifique. Dans l’"Enzyklopädie deutscher Geschichte" (EDG), fidèle à la collection "Oldenbourg Grundriss der Geschichte", l’analyse se déploie en trois temps. À la synthèse chronologique de faits historiques (p. 1–58), succède le commentaire historiographique des principaux travaux de recherche (p. 59–123); enfin, la bibliographie thématique rassemble les sources éditées et les principaux ouvrages cités (p. 125–152). Le cheminement du lecteur dans l’ouvrage est facilité par des rubriques marginales et un triple index (p. 153–163). Que chacune des trois parties suive, à quelques nuances près, le même plan permet de faire une lecture transversale du livre. L’auteur paraît y inciter, qui émaille la synthèse historique de quelques remarques historiographiques. Dans le paysage éditorial français, la collection "Nouvelle Clio", publiée aux Presses universitaires de France depuis 1966, suit la même orientation synthétique et scientifique, qui s’avère précieuse pour les étudiants comme pour les spécialistes. Mais à la différence des manuels français, les volumes de l’"EDG" forment, grâce au travail d’édition et au soin apporté à la mise en page, de véritables essais
Zwar scheinen die Zeiten, in denen der Unternehmer als einsamer, heroischer "Schöpfer" seiner Wege ging, der Vergangenheit anzugehören und "Innovationsbürokratien" an seine Stelle getreten zu sein – gleichzeitig genießt das "Unternehmerische" heute paradoxerweise einen kaum zu übertreffenden Ruf, werden damit doch Eigenschaften wie Kreativität, Produktivität oder Dynamik assoziiert. Anlass genug, sich genauer mit Fakten und Fiktionen um den Unternehmer zu befassen, wie es die von Werner Plumpe am Historischen Kolleg in München organisierte Tagung tat. Im Mittelpunkt standen denn auch Fragen nach den Merkmalen von Unternehmern und ihrer Bedeutung für Struktur und Entwicklung "ihrer" Unternehmen, mit anderen Worten: Sind Unternehmer "als Individuen notwendig, oder kann der Kapitalismus seine Dynamik auch anders als auf diese Weise entfalten?" ...
Rezension zu Urválek, Aleš (2015): Vyměřování Německa [Die Vermessung Deutschlands]. Brno: Host, 416 S., ISBN 978-80-7491-524-6
In der tschechischen germanistischen und politisch-kulturgeschichtlichen Literatur gibt es kaum einen Titel, der sich sowohl durch die Ambitionen, als auch durch die angestrebte Komplexität der Blickwinkel so ausführlich dem Diskurs der deutschen Nachkriegsentwicklung widmet wie die Publikation Vyměřování Německa (dt. Die Vermessung Deutschlands) des Brünner Germanisten Aleš Urválek. Der Titel verweist auf den Bestseller-Roman von Daniel Kehlmann über den Mathematiker und Geodäten Carl Friedrich Gauss und den Naturforscher Alexander von Humboldt und versucht in unerwarteter Komplexität den Diskurs des Deutschseins zu untersuchen, der für die intellektuellen Debatten über die Entwicklung Deutschlands nach dem Zweiten Weltkrieg prägend gewesen ist. Urválek grenzt die Zeitspanne seiner Analyse auf der einen Seite mit den Sechzigerjahren, auf der anderen Seite mit der Gegenwart ab, trotzdem erinnert er an Ereignisse der früheren Epochen viel mehr als an die Diskussionen der jüngsten Zeit.
Rezension zu Schenk, Klaus/ Cornejo, Renata/ V. Szabó, László (Hgg.) (2016): Zwischen Kulturen und Medien. Zur medialen Inszenierung von Intermedialität. Wien: Präsens, 315 S., ISBN 978-3-7069-0766-8
Der umfangreiche Band thematisiert, was dauernd überfällig erscheint und in den Literaturwissenschaften unterschiedlich avanciert diskutiert wird: den Konnex zwischen Interkulturalität und Medialität. Vorab: Es ist das Verdienst des vorliegenden Sammelbandes, diese bedeutsame Verbindung zu thematisieren und zwar mit Blick auf vielfältige Dimensionen: Es werden in vier Abteilungen 'Literarische und historische Perspektiven', 'Bild-, Schrift- und Text-Relationen', 'Filmische Inszenierungen' und 'Zeitkritische Perspektiven' erörtert. Es geht in den insgesamt 15 Aufsätzen wesentlich um die mediale Inszenierung von Fremdheit, Migration und Kulturen, die nicht nur Gegenstand interkultureller Literatur sei, sondern den HerausgeberInnen als 'Kennzeichen der Schreibweise moderner Literatur' (S. 7) gilt.
This study explores the development of the concept of administratio between the early Merovingian period and the late ninth century. The author’s thesis is that administration lost its original connotation of authority delegated by and exercised on behalf of the state, and that this signals the loss of an abstract awareness of the commonwealth in the early medieval period. In the fifth century the idea of administratio as public powers derived from a higher authority was still in place, but soon thereafter this conception vanished (p. 2–3). Yet when in 814 Louis the Pious became emperor, the original meaning of administratio seemed to get a revival – or, should one say, a new lease of life? Hardly, for only in Italy and Aquitaine was there any awareness left of public service as an abstract concept (p. 7–37). North of the Alps, those in charge did not understand such abstract concepts referring to "Staatlichkeit", as is shown by the fact that the authority of the Carolingian mayors of the palace was never called administratio, even though, in the original meaning of the word, the mayoral office was a clear case of delegated power (p. 16–18). ...