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Du fait de la traite négrière qui a vu des millions d’Africains être déportés aux Amériques, les langues européennes (anglais, espagnol, français, néerlandais, portugais) des colons qui y étaient déjà installés et qui avaient un fort besoin en main-d’oeuvre africaine, ont eu à intégrer à des degrés divers de nombreux mots africains. Les chercheurs qui travaillent sur ces africanismes sont d’accord pour dire que ces mots ont deux grandes origines africaines : bantoue et non-bantoue.
Fespaco Newsletter N°22
(2004)
Avec 2004 que nous venons d'amorcer, c'est aussi un nouveau vieux défi que les comédiens africains se sont donnés et doivent remporter. Ils le feront, si tant est qu'ils soient de puissants vecteurs de sensibilisation et de puissants catalyseurs, pouvant contribuer à asseoir des cinématographies capables de contribuer au développement des économies de leurs pays. Ce défi est celui de la professionnalisation du métier de comédien mais aussi celui de la promotion des différentes carrières des acteurs africains. Réaliser ce challenge passe par la création de structures et de cadres professionnels adéquats, mais aussi la création d'une structure permanente de réflexion sur les contours sociaux, artistiques et juridiques du métier de comédien. Réaliser ce challenge nécessite l'engagement de tous les comédiens africains. Ils l'ont fait lors du dernier festival du cinéma et de la télévision de Ouagadougou. Cela ne sera sûrement pas chose aisée, mais nous avons confiance en nos cinéastes.
Fespaco Newsletter N°23
(2004)
Point n'est besoin d'être devin pour dire qu'une excellente formation aux métiers de l'image et du son, en somme du cinéma, est plus qu'une nécessité de nos jours. Une formation adéquate qui permettrait aux professionnels du cinéma, de maîtriser les nouvelles normes de production et de distribution est capitale et d'actualité, compte tenu de la rapidité de l'évolution technologique dans ce domaine. Cela est réel aussi bien en Afrique que sous d'autres cieux. De ce fait, des initiatives sont prises de part et d'autres. Au Sénégal par exemple, les autorités s'organisent pour soutenir et autofinancer les activités de leur cinématographie.
Fespaco Newsletter N°27
(2008)
Nous abordons cette nouvelle année avec beaucoup d’espoir pour le cinéma africain. Comme on dit : l’essentiel n’est pas d’exister, mais de faire dans la durée, et malgré les écueils divers, résister en continuant de créer pour avancer. Les cinéastes se sont appropriés les nouvelles technologies et oeuvrent en visant la continuité non seulement au plan national, c'est-à-dire un cinéma africain pour les africains, mais aussi aux plans régional et international. En s’organisant, les réalisateurs donnent une ouverture au cinéma africain qui s’exporte et s’apprécie de plus en plus dans le monde entier. Ce numéro fait entre autres, une part belle aux Etalons d’or, de bronze et d’argent, Lucie A. Kéré aux différents Poulains (or, argent, bronze), ainsi qu’aux meilleurs documentaires, au Prix Paul Robeson et à celui d’Oumarou Ganda, de la vingtième édition.
Le présent ouvrage représente la version électronique d’un numéro spécial des Cahiers du Centre d’Études et de Recherche en Lettres Sciences Humaines et Sociales, publié en 2001 par la Direction des Presses Universitaires de l’Université de Ouagadougou, pour l’Unité de Formation et de Recherche (UFR/LAC & UFR/SH)
La documentation démographique concernant les populations rurales de l’Ouest-Africain ne s’est vraiment développée qu’à une époque très récente. On remarque une disparité entre les données relatives aux villes et escales, et celles qui ont trait à la situation rurale. La population urbaine a pu faire l’objet de véritables études démographiques, dès avant les indépendances, alors qu’en milieu rural, on s’est contenté des dénombrements effectués à des fins administratives et fiscales.
Pour ce qui est de la période précoloniale, l'existence, en Afrique au sud du Sahara, de cette forme de déviance qu'est le banditisme social peut poser problème; pour la période coloniale par contre, la présence de ce phénomène ne peut souffrir aucune contestation, tant les témoignages l'attestant sont à la fois nombreux, divers et concordants. Ainsi, tout au long de cette dernière séquence historique, dans beaucoup de régions du continent, il nous est offert de multiples exemples d'initiatives individuelles et marquantes de protestation sociale. Face à la déficience des structures traditionnelles de riposte, des hommes d'action ont opposé un refus individuel à la mise en place violente de l'ordre colonial. Retranchés dans les zones échappant au contrôle de la nouvelle autorité, ils ont essayé de tenir tête à son action intégratrice, et l'échec de celle-ci - quelle qu'en puisse du reste être la raison - expliquerait certaines carrières de bandit social.
Les relations entre l'Egypte pharaonique et l'Afrique Noire constituent une question très controversée, ce qui ne doit pas étonner : au moment où naissait l'égyptologie en 1822 avec le grand Champollion, l'idéologie coloniale, pour les raisons que l'on sait, s'opposait fermement à l'idée d'une Egypte appartenant à l'univers culturel négro-africain. On regardait plus volontiers vers le Tigre et l'Euphrate que vers les Grands Lacs africains pour retrouver les origines du miracle pharaonique. Les civilisations négro-africaines elles-mêmes étaient systématiquement attribuées à des Hamites venus d'Asie s'égarer dans le continent noir. Les rares voix discordantes étaient amplement couvertes par l'immense clameur d'une écrasante majorité.
The Tijanya brotherhood founded by Cheikh Ahmed TIJANI in the second half of the XVIIIth century achieved a spectacular breakthrough in West Africa by the middle of the XIXth century. It was adopted and championed by the main figures of the resistance to the French colonial penetration : Cheikh Umar al-Futi TALL and Ahmadou Mahdiyu BA who were introduced to it respectively by Mohamed el-Ghali in Medina and Mohamed el-Hafez, and Id-on-Ali in Mederdra, Mauritania. Mamadou Lamine Dramé from the Gajaaga and Samba Diadana Ac also were figures of the anticolonial resistance who embraced Tijanya. Ahmadou Cheikhou, Cheikh Umar TALL's successor and eldest son, too was a tijane anticolonial hero whom Archinard's men killed in 1891, after his empire had gone through a long period of turmoil.