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Au Burkina Faso les études menées sur la végétation des inselbergs sont fragmentaires et insuffisantes. Il existe très peu de données sur la végétation des inselbergs et aucune étude n'a encore été menée sur cette végétation suivant un gradient climatique. L'objectif de cette étude est de décrire la végétation ligneuse des inselbergs des quatre secteurs phytogéographiques du Burkina Faso suivant un gradient climatique nord-sud. Les données ont été collectées dans des placeaux de 30 m x 30 m, suivant un échantillonnage stratifié et aléatoire. Des indices de diversité, d'équitabilité, de valeur d'importance et de similitude ont été calculés pour la végétation des inselbergs granitiques et gréseux des secteurs phytogéographiques. Un total de 188 relevés a été réalisé. 143 espèces ligneuses ont été recensées et se répartissent inégalement dans les quatre secteurs phytogéographiques. Plus de trois quarts moitié (79%) de ces espèces se retrouve dans le secteur Sud-soudanien, ce qui le rend plus riche floristiquement. Le secteur le moins riche en espèces est le secteur Nord-sahélien avec 37 espèces (26%). La richesse floristique augmente du nord au sud du gradient climatique et met en évidence la variation taxonomique suivant le gradient latitudinal de précipitation. Les 143 espèces ligneuses recensées sur les inselbergs des quatre secteurs phytogéographiques représentent 65 % des espèces ligneuses et 7 % de la flore totale du Burkina Faso. Les facteurs topographie et nature du substrat n'ont pas un effet significatif (p > 0,05) sur la composition floristique des inselbergs. La densité et la surface terrière des peuplements ligneux varient significativement suivant l'altitude (p < 0,05). Le climat, particulièrement le niveau de précipitation, reste le principal facteur qui influe sur la répartition des taxa devant la nature du substrat, la topographie et l’anthropisation. Les peuplements ligneux des inselbergs des secteurs sud-sahélien et ord-soudanien sont les moins denses. Ils subissent plus de pression anthropique par rapport aux peuplements ligneux des secteurs Nord-sahélien et Sud-soudanien. Les inselbergs les plus hauts ont une végétation ligneuse plus dense que les inselbergs les plus bas.
Over the last decades agroforestry parklands in Burkina Faso have come under increasing demographic as well as climatic pressures, which are threatening indigenous tree species that contribute substantially to income generation and nutrition in rural households. Analyzing the threats as well as the species vulnerability to them is fundamental for priority setting in conservation planning. Guided by literature and local experts we selected 16 important food tree species (Acacia macrostachya, Acacia senegal, Adansonia digitata, Annona senegalensis, Balanites aegyptiaca, Bombax costatum, Boscia senegalensis, Detarium microcarpum, Lannea microcarpa, Parkia biglobosa, Sclerocarya birrea, Strychnos spinosa, Tamarindus indica, Vitellaria paradoxa, Ximenia americana, Ziziphus mauritiana) and six key threats to them (overexploitation, overgrazing, fire, cotton production, mining and climate change). We developed a species-specific and spatially explicit approach combining freely accessible datasets, species distribution models (SDMs), climate models and expert survey results to predict, at fine scale, where these threats are likely to have the greatest impact. We find that all species face serious threats throughout much of their distribution in Burkina Faso and that climate change is predicted to be the most prevalent threat in the long term, whereas overexploitation and cotton production are the most important short-term threats. Tree populations growing in areas designated as ‘highly threatened’ due to climate change should be used as seed sources for ex situ conservation and planting in areas where future climate is predicting suitable habitats. Assisted regeneration is suggested for populations in areas where suitable habitat under future climate conditions coincides with high threat levels due to short-term threats. In the case of Vitellaria paradoxa, we suggest collecting seed along the northern margins of its distribution and considering assisted regeneration in the central part where the current threat level is high due to overexploitation. In the same way, population-specific recommendations can be derived from the individual and combined threat maps of the other 15 food tree species. The approach can be easily transferred to other countries and can be used to analyze general and species specific threats at finer and more local as well as at broader (continental) scales in order to plan more selective and efficient conservation actions in time. The concept can be applied anywhere as long as appropriate spatial data are available as well as knowledgeable experts.