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The investigations carried out within the project in NE-Nigeria since 1989 have been focussing on the late Pleistocene and Holocene landscape development of the south eastern Chad basin. Areas of interest include palaeodune fields, clay plains and former beach ridge systems of Lake Chad. Transgressions and regressions of Lake Chad played an important role in the younger landscape history of NE-Nigeria and have also caused great environmental changes. The term „Megachad“ is well known and describes an enormous lake with an extension comparable with the Caspian Sea of today. The term „Microchad“ stands for the other recent extreme in terms of the lake dimensions varying during the times. Environmental changes in the surroundings of Lake Chad are closely connected with transgressions and regressions of the lake. These lake level changes can be climatically induced as well as non-climatically, due to human impact. Nearly all land units have more or less been influenced by the lake, spatially as well as temporally. It is important, though, to notice the scales of the changes. Some changes took place in a millennial scale, some in the scales of centuries or decades, and at least – as can be observed every year – in a seasonal scale.
Numerous ecologists postulate that West African savannas are mostly the result of degradation of formerly closed forests. This hypothesis can only be tested by palaeoecological investigations. The palynological results summarised in this paper document the history of the Sudanian and Sahelian savanna of NE-Nigeria during the last 11.500 years (uncal. BP). Both sites investigated provide evidence for the persistence of savanna throughout the entire Holocene. Patches of closed dry forest may have occurred, but never completely displaced the savanna vegetation. Humid conditions during the early and mid Holocene (from 10.000 BP onwards) caused a rapid spread of Guinean and Sudanian taxa into the northern vegetation zones. A slow return to drier climatic conditions between ca. 6800 BP and ca. 5500 BP can be recorded at both sites. Finally, between 3800 BP and 3300 BP a strong aridification resulted in the establishment of the modern vegetation zones. In both the Sahelian and Sudanian zone the vegetational changes appear to have been primarily controlled by climatic changes, whereas the effects of human activities remain palynologically silent even for the late Holocene.
Two sites situated in the Sahelian and Sudanian zones of NE-Nigeria were chosen for pollen analysis. A sediment core from an interdunal depression in the eastern Manga Grassland provides information on the Holocene vegetation history of the Sahel between c. 9600-3400 B.P. The 3 m pollen record indicates an open savanna during the mid-Holocene. The presence of Sudano-Guinean taxa, which were mainly restricted to the interdunal depressions, points to more humid conditions. Already before c. 4000 B.P., a slow change towards drier conditions and the establishment of the modern Sahelian vegetation is visible in the diagram. This development was accompanied by high fire frequencies. A 16 m core from a crater lake (Lake Tilla) in the Sudanian zone of NE-Nigeria provides a pollen record which can be dated back to approximately 11-12000 B.P. Preliminary pollen spectra show a relatively constant pattern with a dominance of grass pollen even during the middle Holocene.
Im SW Burkina Fasos (sechs Monate Regenzeit und durchschnittlich über 1000 mm Niederschlag) wurden mehrere Trockenwälder auf ihr Artenspektrum und die Bodenverhältnisse hin untersucht. Die Waldformationen fallen durch die Dichte der Gehölzbedeckung, ihren Lianenreichtum und das fast vollständige Fehlen von Gräsern auf. Typische Gehölzarten sind Anogeissus leiocarpus, Diospyros mespiliformis und die Liane Saba senegalensis. Der dichte Strauchunterwuchs und die fehlende Grasschicht verhindern das regelmäßige Eindringen von Buschfeuern. Wegen der Dichte und des Alters der Bäume belegen diese Waldformationen, daß an den Standorten, zumindest für einen sehr langen Zeitraum, kein Feldbau betrieben wurde. Daher konnten sich, auch auf eher als ungünstig zu bewertenden Böden, Trockenwälder ausbilden, die zumindest in ihrer Physiognomie der potentiellen natürlichen Vegetation entsprechen. Jedoch finden sich in den Wäldern oft Spuren menschlicher Aktivitäten aus der Vergangenheit, so z.B. Steinsetzungen, Siedlungshügel und Gruben. Außerdem lassen sich vielfach Anzeichen einer rezenten Nutzung beobachten, so z.B. für die Entnahme von Werkholz, das Schneiteln mancher Baumarten zur Viehfuttergewinnung, gelegentliche Beweidung und das Sammeln von Wildpflanzen.
Les ferrières sont par définition les amas des déchets de la réduction du fer. De par son origine elles constituent des lithosols qui ont beaucoup évolué dans l’espace et dans le temps. A notre connaissance très peu d’études se sont penchées sur cette végétation qui couvre actuellement les sites de réduction du fer. L’inventaire floristique de plusieurs sites en zone soudanienne montre la fréquence de certaines espèces sur les ferrières. L’étude de la chorologie de toutes les espèces confondues ligneuses et herbacées, montrent que la plupart sont constituées par des espèces zoochores et quelques espèces anémochores. Elles sont disséminées principalement par les animaux d’élevage, par les oiseaux. Cette communication synthétise les données des différentes prospections et les premiers résultats de nos observations et analyses. Elle a deux objectifs : de montrer l’importance des activités anthropiques dans la formation du paysage végétal d’une part, et d’autre part de mettre en évidence le processus de colonisation des sols nus et des ferrières en zone soudanienne.
Au Sahel du Burkina Faso, le diagramme pollinique d'Oursi fournit des évidences sur l'apparition de l'agriculture, il y a environ 3000 ans. A partir de ces faits, le but principal des recherches archéologiques dans le cadre du SFB 268 était de trouver et de fouiller des sites qui seraient à même d'apporter des informations sur cette période décisive autour de 3000 ans avant l'actuel. Pour cela, nous avons concentré notre travail sur les provinces du Séno et plus particulièrement de l'Oudalan. Le paysage de cette région est marqué par des dunes qui s'organisent grossièrement en cordons d'orientation nord-est/sud-ouest à travers notre terrain.
La variation dans l'utilisation des ressources végétales est liée aux changements de mode de vie. Le Burkina Faso fait parti des pays habituellement indiqués comme en voie de développement. Ce qualificatif est vrai si on ne regarde que la croissance technologique. Le pays accuse certes un retard sur ce plan, mais la population sait bel et bien développer son intelligence humaine pour faire face à telle ou telle situation. Ainsi, devant une mauvaise récolte, personne n'acceptera de mourir de faim tant que dans l'environnement naturel existeront tous les éléments nécessaires pour survivre: l'eau, les plantes et les animaux. A ce moment-là, le mode de vie change; il ne s'agit plus de récolter, mais il s'agit de prélever, de cueillir. La cueillette, c'était un mode de vie dans l'époque préhistorique. L'homme se rabat sur tout ce qui peut fournir un aliment substantiel: les gros tubercules, les feuilles les plus tendres, les fruits et les graines. Si les trois dernières catégories d'aliments ne posent pas trop de problèmes, la première et les autres organes souterrains sont en général toxiques. Et là encore, l'homme va développer son intelligence pour éliminer cette toxicité mais après une grande perte en vie humaine. Dans le but de savoir un peu plus sur ces différentes périodes de disette et de famine, nous avons mené une enquête à Ouahigouya (Yatenga) et à Toma (Sourou), deux zones qui appartenaient à un même cercle pendant l'époque coloniale, période de la suppression de la Haute-Volta. Par ailleurs nous voulons vérifier la marge d'erreur qu'on peut avoir lors d'une enquête ethnobotanique en se situant dans le temps et l'espace. Cette communication entre en plus dans le cadre de nos travaux de recherche sur l'histoire de la végétation et de l'utilisation des ressources végétales.
L'homme vivant de la cueillette existe toujours au Burkina Faso. Les espèces que nous allons exposer par la suite ne font pas l'objet d'une culture. La plupart certes sont des espèces protégées lors des défrichements. Elles caractérisent souvent les différents faciès de savane rencontrés à travers le pays. Certaines ont des usages généralisés en temps normal, d'autres le sont en temps de disette ou de soudure. Ces espèces ligneuses sont à usages culinaires par leurs feuilles, leurs graines et leurs exsudats. Leur composition chimique montre un certain équilibre énergétique à la consommation et permet de comprendre la santé de nos paysans malgré ce qu'on laisse entendre sur la pauvreté et la sous-alimentation. Dans le cadre de nos travaux pour une meilleure connaissance des espèces tant sur le plan taxonomique, biologique qu'ethnobotanique, nous avons mené depuis cinq ans une enquête sur les différentes utilisations des espèces ligneuses. Le présent travail concerne particulièrement les espèces ligneuses dont certains organes sont utilisés dans alimentation humaine. Nous nous sommes limités à ne parler que d'une vingtaine d'espèces.
La métallurgie du fer jouit d'un regain d'intérêt en Afrique depuis une décénnie. Alors que les diffusionistes et les antidiffusionistes se sont affrontés dans les années 1970, on assiste aujourd'hui à une nouvelle fièvre du "fer" où les chercheurs, mettant de côté l'idéologie, travaillent avec acharnement sur les fourneaux de réduction et sur toutes les traces de cette métallurgie. Les résultats obtenus sont déja impressionnants. L'environnement constituent aussi, désormais, une préoccupation majeure des chercheurs. Les recherches en paléométallurgie au Burkina Faso n'échappent pas totalemennt à cette critique. C'est pour attirer plus d'attention sur l'important complément sociologique des investigations archéologiques que nous proposons en ces lignes les quelques informations relatives aux conditions sociales des forgerons, potiers et potières, réunis dans plusieurs nationalités du Burkina Faso par une sorte de communauté de destin: les arts du feu.
Le Burkina Faso est situé dans la zone soudano-sahélienne où les cultures sont quelquefois aléatoires; dans ces conditions les plantes ligneuses occupent une place importante dans la vie socio-économique du pays. Pourtant, une sécheresses climatique persistante de ces dernières décennies a entraîné une mortalité massive de ces ligneux surtout dans la zone sahélienne. Cette forte dégradation des ressources naturelles est variable d’une zone géo-graphique à une autre pour des raisons diverses. Si les phénomènes généraux de cette dégradation de la végétation et leurs causes sont souvent décrits par de nombreux auteurs, il existe par contre très peu de connaissances détaillées et spécifiques en fonction des zones géographiques sur la menace qui pèse sur les différentes espèces. Dans l’absence de bases scientifiques fiables sur la végétation du passé pour chacune des régions qui permettrait ainsi d’établir avec précision la liste des espèces disparues, il est donc nécessaire de se baser sur la perception de la population rurale qui se trouve bien placée pour déceler tout changement dans la flore. Dans ce contexte, cette étude menée auprès des gourmantchés, vise surtout à identifier les espèces disparues ou celles en voie de disparition dans les différentes zones écologiques à l’est du Burkina Faso; en outre, elle aborde les raisons évoquées par ces populations pour expliquer cette menace qui pèse sur chacune des espèces. L’enquête a enfin contribué à connaître les solutions envisagées par ces dernières pour anéantir ou réduire la menace.