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Cette étude analyse les stratégies locales de dénomination des espèces végétales par les Mossé des régions du nord, du centre nord, du centre et du Plateau Central du Burkina Faso et leurs perceptions des plantes. A travers des interviews semi directes auprès de 1437 personnes âgées d’au moins 60 ans et des jeunes de moins de 40 ans des différentes localités, l’étude a pu montrer les critères de dénomination, les conceptions que les populations ont des espèces végétales ainsi que l‘impact de ces connaissances dans la conservation de la phytodiversité. 72 espèces au total ont été décrites. Elles sont réparties en 51 genres et 29 familles. Les familles dominantes sont les Commelinaceae et les Fabaceae-Mimosoideae. Dans la taxonomie locale faite sur les plantes en milieu rural Mossé, 16 critères sont utilisés. Les critères les plus cités par la population sont l’usage fait de la plante (94 %), le mysticisme lié à l’espèce (86 %), l’écologie ou le milieu de vie de l’espèce (83 %), la dualité mâle/femelle (83 %), la couleur des organes ou parties de la plante (81 %), l’origine de la plante (80 %), la morphologie foliaire (76 %), la présence d’organes saillants sur la plante (75 %) et le mode de dissémination des fruits ou des graines (74 %). Les noms botaniques attribués aux plantes varient d’une région à une autre. Les populations ont des perceptions vis-à-vis de nombreuses espèces. Ainsi, les espèces comme Stereospermum kunthianum, Calotropis procera, Ozoroa insignis, Faidherbia albida, Maytenus senegalensis et Biophytum umbraculum sont frappées de mysticisme. Elles sont toutes craintes par les populations et sont dans certaines localités à l’abri d’exploitations multiformes humaines. Cela contribue à une meilleure conservation de la biodiversité.
L’étude s’inscrit dans le cadre de la valorisation des bois sacrés dans un contexte de conservation de la biodiversité, elle a pour objectifs de recenser les différents bois sacrés au nord du Burkina Faso, d’évaluer leur richesse floristique et d’appréhender leurs mécanismes de gestion par les populations locales. Des prospections ont été conduites sur l’ensemble de la zone d’étude en vue de recenser les bois sacrés. Dans chaque localité des enquêtes ont été conduites auprès des populations directement ou indirectement impliquées dans la gestion de ces formations. Des relevés phytosociologiques ont été réalisés dans les différentes formations végétales (bois sacrés et formations adjacentes) suivant la méthode Braun-Blanquet (1932) sur des placeaux de 1000 m2 et de 100 m2 respectivement pour les ligneux et les herbacées, en vue de déterminer les différentes phytocoenoses. 190 bois sacrés ont été recensés dont 35 ont fait l’objet d’inventaires phytosociologiques. 35 formations adjacentes ont également fait l’objet d’inventaires afin de mieux apprécier l’importance des bois sacrés dans la conservation des espèces. Le traitement des données phytosociologiques s’est effectué sur la base de 162 relevés, au moyen du logiciel CAP (Community Analysis Package). Les résultats ont révélé que les systèmes de gestion des ressources naturelles dans les bois sacrés sont basés sur des règles et des principes traditionnels. Ces bois sont pour la plupart des cimetières (50% du total), fétiches (17% du total) et fétiche-cimetières (27% du total). Le traitement des données phytosociologiques a permis de discriminer 11 groupements végétaux dont 05 pour la strate ligneuse et 06 pour la strate herbacée. Les relevés de 7 groupements ont été réalisés dans les bois sacrés et ceux de 4 groupements hors des bois sacrés. L’analyse de la richesse floristique d’ensemble (bois sacrés et environs) des ligneux a révélé la dominance de la famille des Leguminosae-Mimosoideae (16%) et des Combretaceae (12%). La flore herbacée quant à elle est dominée par les Poaceae (24%) et les Leguminosae- Papilionoideae (12%).
A first inventory of Yeu island’s Orthoptera (Vendée, France) allow us to list 23 species and 4 species of the allied orders Mantodea, Phasmodea and Dermaptera. A faunistic study was established on each species and a discussion gives an evaluation of the imprint of human activity on insular Orthoptera’s communities.
This note relates the discovery of the Heart-shaped Tongue Orchid which was thought to have disappeared from Vendée in France as it had not been observed for decades.
Anax parthenope is a very rare dragonfly in Vendée. This article relates how this species bred once only in 2001 on a sand dune in Noirmoutier island.
One of the remaining French otter populations lives on Noirmoutier island where the marine environment offers food resources. A study of the otters' diets will prove if these resources are used or not.
The author provides an annotated list of epiphyllous bryophytes collected by Dr E. Fischer in Kivu and Rwanda. Most of them belong to the Lejeuneaceae, but some other hepatics and mosses are also represented. A total of 101 hepatics and 17 mosses are reported. In this very important material, 13 new species and 2 varieties for science or for Africa were found: Cololejeunea cardiocapioides , C. fischerii , C. heterolobula , C. kahuziensis , C. lobulolineata , C. pseudo-obliqua , C. pseudo-pusilla , C. sphaerocarpa , C. tenui-parietata , C. tribracteata , Diplasiolejeunea cyanguguensis , C. gradsteinii , Harpalejeunea fischerii , Cololejeunea harrisii Pócs var. magna, and Drepanolejeunea symoensii (Vanden Berghen) Grolle var. minor. Some observations and ideas are given for Cheilolejeunea, in preparation for a future monograph of the genus in Africa and the Mascareno-Malagassy region. Drepanolejeunea , based on the author’s analysis is relatively depauperate in Africa (where some of the species are South East Asian taxa). The study of the genus was complicated because of the use of perianth characters in taxonomical delimitation. However, perianths are seldom encountered and are very variable. In Cololejeunea , the author builds on his earlier works on the genus in different regions and particularly in Madagascar. Some taxa were insufficiently defined and the author tries to separate the different species. The application of subgenera in Cololejeunea remains difficult. For example, C. platyneura is a member of the subgenus Taeniolejeunea, but may be confused with members of subg. Cololejeunea.
A new status is proposed for the genera Glabromyzus Richards, 1960 and Juncomyzus Hille Ris Lambers, 1965, which are now treated as subgenera of Carolinaia Wilson, 1911. The relationship between Carolinaia and Utamphorophoro Knowlton, 1947 is discussed. The new name C. (C.) tissoti is given for Carolinaia rhois Tissot, 1928 nec rhois Monell, 1879. The species known as Juncomyzus rhois (Takahashi, 1924) becomes C. (J.) japonica (Takahashi, 1961). The oviparous female of C. (G.) schlingeri, C. (J.) japonica, and C. (J.) nigra are described as well as the alate viviparous female and the male of the last species. Four keys are given for the apterous and alate living on Rhus and on Monocotyledones plants. The following 4 new species are described: C. (C.) floridensis, from USA, C. (G.) quadnaui from Canada, C. (G.) corazonensis and C. (C.) setariae both from Mexico. The host plants, life cycle and distribution of the 17 species of Carolinaia are discussed.
Numerous footprints areas has been found, since 1962, in Permian, Triassic and Hettango-Sinemurian. All show precised oriented trackways. So that they were undestood like walking ways but their precise meaning is still enigmatic.
L´analyse de dix groupements ligneux et dix espèces dominantes a été faite du nombre de tiges à l’hectare et des classes de diamètre des populations correspondantes. Il ressort que les groupements les plus denses sont ceux à Combretum nigricans Lepr. ex Guill. & Perr., Anogeissus leiocarpus (DC.) Guill. & Perr., Acacia hockii De Wild. et A. dudgeoni Craib. ex Holland, tandis que les moins denses sont ceux à Gardenia ternifolia Schumach. & Thonn., Vitellaria paradoxa C. F. Gaertn. et Piliostigma thonningii (Schumach.) Milne-Redh. La répartition des individus en classes de diamètre a révélé que tous les groupements sont stables, c’est-à-dire capables de se renouveler par la régénération naturelle. Mais la structure des espèces dominantes présente beaucoup d’irrégularités liées à leurs exigences écologiques, aux feux de brousse et aux attaques d’éléphants. Toutefois, la plasticité écologique et la biologie de certaines espèces leur confèrent assez de structures de populations stables. Mots clés: Aires protégées, Burkina Faso, Groupements ligneux, Structure de population