BDSL-Klassifikation: 16.00.00 Jahrhundertwende (1880-1914) > 16.15.00 Zu einzelnen Autoren
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Une lecture détaillée des récits de Carl Spitteler, "Xaver Z'Gilgen", "Die Mädchenfeinde" et "Der Salutist", tout en ayant "Conrad der Leutnant" et "Das Bombardement von Åbo" à l'esprit, révèle la manière dont Spitteler écrit autour des années 1890. Un style narratif objectif (appelé "Darstellung" par l'auteur) remplace l'esprit partisan pour les victimes de la domination. Le narrateur auctorial est abandonné et un récit scénique se développe à sa place. En essayant de suivre la recommandation de l'école d'écriture moderniste "show, don't tell!", Spitteler laisse ses lecteurs sans surveillance. Ils doivent se faire leur propre opinion, ce qui donne à ses récits une pérennité durable.
Le "Printemps olympien" de Spitteler est considéré comme une oeuvre plutôt ennuyeuse dans laquelle la recherche a vu, en partie, une mythologie construite par l'auteur. Cette impression est contredite par le plaisir que procure encore aujourd'hui la lecture de ce texte. Cet article vise à cerner ce "plaisir du texte" en analysant les procédés poétiques de Spitteler. La contribution examine la structure du monde fictionnel et démontre qu'elle ne correspond nullement au modèle mythologique. Dans l'univers du "Printemps olympien", les dieux souffrent comme les humains et sont généralement dépourvus de pouvoirs surnaturels. De plus, Spitteler dissout l'identité des dieux en les dotant de nouveaux attributs par rapport au pré-texte (par exemple les Légendes de l'Antiquité classique de Schwab) ou en les faisant entrer dans de nouvelles constellations. Sa langue non plus ne correspond pas à la conception "classique", puisqu'il mélange le dialecte et la langue standard avec nombre de termes de sa propre création, et il a une prédilection particulière pour les mots composés longs. C'est dans le recours à ces moyens et dans le refus de se contenter d'une simple reproduction de la réalité quotidienne que se manifeste sa modernité.
L'attitude paradoxale de Spitteler face à la culture littéraire qui est devenue, sous le terme de "Bildung", un marqueur identitaire propre à bourgeoisie allemande, se manifeste particulièrement dans ses travaux de journaliste. Dans ses "feuilletons" littéraires, il promet non sans ironie de ne jamais recourir à des citations, ces pierres précieuses qui ornent les discours de l'époque. Toutefois, ses polémiques présupposent bien d'autre formes de références littéraires auprès de ses lecteurs. Un exemple en est l'engagement de Spitteler lors des commémorations du centenaire de la mort de Schiller en 1905: Il prête sa voix à une statue de Schiller pour attaquer de front le culte contemporain de l'écrivain. La critique de la récupération de la tradition classique est ainsi convertie en créativité nouvelle, et elle devient une pierre angulaire de la collection "Lachende Wahrheiten" avec laquelle le journaliste Spitteler annonce ses propres ambitions littéraires.
Carl Spitteler ne plaçait pas son travail de feuilletoniste au coeur de son oeuvre. Il serait toutefois erroné de considérer les articles qu'il a écrits notamment pour les "Basler Nachrichten", la "Neue Zürcher Zeitung" et le "Bund" bernois comme de simples exercices. Il y abordait des sujets variés dans des contributions habilement rédigées. Le dénominateur commun de ces proses réside dans un plaidoyer pour l'individu contre le collectif, pour la pratique créative contre la théorie esthétique, voire contre toute école et tout dogme spécifiques. Spitteler ne se reconnaissait pas dans les "-ismes" de son temps et se démarquait nettement de la critique littéraire conservatrice qui l'entourait. La langue de ses essais, de ses critiques et de ses commentaires est claire et précise, c'est pourquoi ils sont encore importants aujourd'hui: en tant que témoignages d'une époque, en tant que réflexion sur la fabrique de l'oeuvre et en tant que morceaux de prose étincelants. Ils existent ainsi indépendamment de leur contexte de rédaction. À l'heure actuelle, aucune édition complète de ces petits écrits n'est disponible et une telle publication serait des plus souhaitables.
Cet article offre une lecture queer de deux nouvelles de Carl Spitteler. La lecture queer ne signifie pas la recherche d'identités homosexuelles dans les textes ; une telle lecture serait en contradiction avec l'histoire de "Conrad der Leutnant" et "Die Mädchenfeinde". Les nouvelles suivent un jeune homme ("Conrad") et deux garçons encore adolescents ("Mädchenfeinde") et montrent comment ils apprennent à s'adapter à un rôle masculin préconçu qui implique la formation de couples hétérosexuels. Cependant, la thèse des deux textes est que les personnages féminins auxquels les personnages masculins s'ouvrent émotionnellement ne séduisent pas leurs partenaires avec des "charmes féminins". Les hommes (militaires) ou les garçons (pensionnat), élevés dans des contextes véritablement homosociaux, développent pour les personnages féminins un désir qui reflète leur socialisation masculine. Les personnages masculins tombent amoureux d'"images masculines", ce qui signifie que les séductrices doivent symboliquement abandonner leur rôle de femme afin de paraître désirables aux yeux de Conrad, Gerold et Hansli.
Der Jugendbewegung um 1900 galt Spitteler als rebellisch-unkonventioneller "Dichter der Jugend", seine Feuilletonbeiträge erschienen in renommierten Zeitschriften, und der spätere Literaturnobelpreisträger hielt zahlreiche Vorträge in Deutschland und der Schweiz. Seit den 1970er Jahren verschwanden seine Texte aber aus dem Kanon. Das Literaturnobelpreis-Jubiläum 2019 bot die Gelegenheit, Spittelers Texte vor dem Hintergrund gegenwärtiger Debatten und Theorieansätze und in komparatistischer Perspektive neu zu lesen. Gefragt wurde: Was macht die Beschäftigung mit Spittelers Texten heute lohnenswert? Worin liegt ihre Aktualität? Welche Stellung hat Spittelers Werk innerhalb der Literatur der Moderne? Welchen Ort können seine Texte in Forschung und Lehre haben? Der vorliegende Band widmet sich Spittelers literatur- und bildungskritischen Positionen, seiner Auseinandersetzung mit Machtstrukturen, mit Psychoanalyse und Populärkultur sowie der Rezeption seiner Texte in anderen Sprachräumen.
Zur intensiven Auseinandersetzung der Zeitgenossen mit Spitteler steht die Tatsache in Kontrast, dass seine Texte heute aus dem Kanon verschwunden sind: Weder gehören sie, wie noch in den 1960er Jahren, zur Schullektüre noch sind sie Gegenstand literaturwissenschaftlicher Forschung und Lehre. In den 47 Jahren nach Erscheinen von Werner Stauffachers Biographie 1973 sind sehr wenige literatur- und geschichtswissenschaftliche Studien zu Spitteler entstanden. [...] Die Jahrestagung der Schweizerischen Gesellschaft für Allgemeine und Vergleichende Literaturwissenschaft 2019 nahm sich im Jubiläumsjahr zum Ziel, Spittelers Werk vor dem Hintergrund gegenwärtiger Debatten und aktueller Theorieansätze zu lesen und die Frage nach der "Aktualität von Spittelers Texten" zu stellen. Mögliche Zugänge schienen z. B. auf folgenden Gebieten denkbar:
1. Debatten über die Literatur der Moderne
2. Rezeption der Populärkultur
3. Literatur und Psychoanalyse
4. Race, Class, Gender
5. Jugendbewegung und Reformpädagogik
6. "Denkraum Basel"
7. Zur Debatte um eine 'Schweizer Nationalliteratur'
8. Politische Stellungnahmen
9. Unbekannte Texte
Anatol Heller vermittelt zwischen den Annäherungen von Phänomenologie und Kunst. Sein Aufsatz untersucht die Funktion der Selbstbetastung bei Hofmannsthal und Palágyi und greift hierbei auf Husserls Berührungsszene der Hände zurück. Heller geht es vor allem um die tastende Realitäts- und Selbstversicherung, etwa an der Grenze von Traum und Wirklichkeit. In seiner Lektüre stabilisiert das Tasten jedoch nicht die Hierarchie von 'echter' Realität und bloßem Traum oder Fiktion, sondern zeigt im Gegenteil, wie auch das 'Handfeste' auf Fiktionalität und Inszenierungsstrategien aufbauen muss.
Aus Close Readings von drei Gedichten Rilkes ("Der Ball", "Tanagra" und "Jugend-Bildnis meines Vaters") generiert der Beitrag von Johannes Ungelenk ein Konzept von Figur, dessen 'modus operandi' in mehrfacher Hinsicht das Berühren ist. Begriffliche Resonanzen ergeben sich dabei zum Denken der Figur bei Erich Auerbach, Gilles Deleuze und Walter Benjamin. In metapoetischer Lesart, also übertragen auf das Kunstwerk als 'Figur', wird so auch von den Rezipient*innen eine berührende Näherung eingefordert.
Sula Textor nimmt sich Rilkes Rodin-Buch vor und rekonstruiert darin eine "Sprache der Hände": Diese präge die Studie nicht nur als Charakterisierung der Kunst des von Rilke bewunderten französischen Bildhauers und Zeichners. Textor analysiert den Übergang der "Sprache der Hände" von der Beschreibung des Rodin'schen Werks, also von der Objektebene, auf Rilkes Schreiben selbst, das, präzise modelliert an Rodin, ein "plastisches" wird.
Vera Kaulbarsch findet in zwei Gedichten Rilkes, in "Die Rosenschale" und "Das Rosen-Innere", Berührung nach Novalis' Vorbild, als eine Bewegung der Annäherung und Zuwendung, der Distanz eingeschrieben bleibt. Rilke nähert sich in Kaulbarschs Lesart der Berührung nicht von außen, etwa mit männlichem Blick; die Berührungen vollziehen sich als Berührungen des Rilke'schen Dings mit sich selbst, nicht nur der Blütenblätter, sondern auch als lautliche Selbstberührungen des Kunstdings Gedicht.
Walser's "Reisebericht" can been read as a very concrete and exact description of a walk from Bellelay in the Swiss Jura mountains through Solothurn to Biel. The article confronts this locally highly specific readability with the text's depiction of a global or planetary journey through a "purely worldly" land, also stylized as a journey of artistic production. Special attention is being paid to differences between the first version of the piece ("Reisebeschreibung") and the context of its journal publication in 1915 and the book version of "Reisebericht" from 1919/20; differences which bear on the artistic reworking of connotations resonating World War I and on a poetics of universal nature which counteracts a rhetoric of patriotism, violence and disintegration.
Klein, schwach, mit einem deformierten Rücken und einer aus heteronormativer Perspektive devianten Sexualität - auf den ersten Blick verkörpert die literarische Figur Kuno Kohn gängige antisemitische Stereotype zu Beginn des 20. Jahrhunderts. In den frühen 1910er-Jahren entworfen und in einer Vielzahl von Texten unterschiedlicher Gattungen ausgebildet, ist Kuno Kohn die Schlüsselfigur in Alfred Lichtensteins (1889–1914) Werk und zugleich Projektionsfläche für die wirkmächtigen Differenzkategorien Jewishness, Sexualität, Disability und Gender. Dichotome Kategorisierungen können die Komplexität der Figur nicht erfassen: Von Lichtenstein als grotesk überzeichnete Figur angelegt, laufen in ihr Binäroppositionen wie jüdisch/nicht jüdisch, homosexuell/heterosexuell und behindert/nicht behindert ins Leere. Statt zu versuchen, die Ambivalenzen, Vielschichtigkeiten und scheinbaren Widersprüche der Figur aufzulösen, rückt der Beitrag sie in einer intersektionalen Figurenanalyse in den Mittelpunkt. Dies lenkt den Blick auf die diskursive Co-Konstruktion der Differenzkategorien auf der Folie des Figurenkörpers und offenbart das subversive, queere Potenzial, das der Figur eingeschrieben ist.