200 Religion
Refine
Year of publication
Document Type
- Review (24)
- Article (1)
- Doctoral Thesis (1)
Has Fulltext
- yes (26)
Is part of the Bibliography
- no (26)
Keywords
- Europa (10)
- Abendländisches Schisma (3)
- Basler Konzil (1431-1449 : Basel) (2)
- Christentum (2)
- Deutschland (2)
- Finanzierung (2)
- Geschichte (2)
- Kirchenpolitik (2)
- Konzil (2)
- Konziliarismus (2)
Institute
- Geschichtswissenschaften (26) (remove)
Le livre, issu d’un colloque tenu en 2010 dans l’enceinte de l’Historisches Kolleg, relève de la gageure. Il entend déporter l’accent de la première décennie du concile de Bâle, celle de son apogée, vers la seconde, quand l’assemblée perd peu à peu le soutien des princes et voit fondre ses rangs jusqu’à son autodissolution finale. La difficulté ne tient pas seulement au peu d’intérêt qu’inspire de prime abord cet échec annoncé. Elle réside aussi dans les lacunes de la documentation: passé 1443, s’interrompent à la fois les protocoles du concile et la chronique de Jean de Ségovie, qui fournissaient jusquelà un indispensable fil conducteur. Il vaut pourtant la peine d’étudier »Bâle après Bâle« autrement que sous les couleurs fanées d’un lent et irrésistible déclin. Même affaibli, le concile a continué à peser sur le jeu politique et sur les débats du temps, ce qui a contraint la papauté de Nicolas V à des accommodements. Aussi bien sa dispersion en 1449 ne sonnetelle pas le glas du conciliarisme, puisque celuici demeura vivace jusqu’à Vatican I. On ne peut que féliciter Heribert Müller d’avoir voulu ainsi, comme il s’en explique dans l’introduction, prendre toute la mesure d’un concile unique dans l’histoire par sa durée. ...
Le dernier livre du professeur Heribert Müller s’inscrit dans l’ample projet encyclopédique que le spécialiste de Bismarck Lothar Gall mène depuis 1988 et dont les 100 volumes retracent l’histoire de l’espace politique allemand, du Moyen Âge au XXe siècle. La crise ecclésiastique de la fin du Moyen Âge est étudiée dans une perspective à la fois synthétique et scientifique. Dans l’"Enzyklopädie deutscher Geschichte" (EDG), fidèle à la collection "Oldenbourg Grundriss der Geschichte", l’analyse se déploie en trois temps. À la synthèse chronologique de faits historiques (p. 1–58), succède le commentaire historiographique des principaux travaux de recherche (p. 59–123); enfin, la bibliographie thématique rassemble les sources éditées et les principaux ouvrages cités (p. 125–152). Le cheminement du lecteur dans l’ouvrage est facilité par des rubriques marginales et un triple index (p. 153–163). Que chacune des trois parties suive, à quelques nuances près, le même plan permet de faire une lecture transversale du livre. L’auteur paraît y inciter, qui émaille la synthèse historique de quelques remarques historiographiques. Dans le paysage éditorial français, la collection "Nouvelle Clio", publiée aux Presses universitaires de France depuis 1966, suit la même orientation synthétique et scientifique, qui s’avère précieuse pour les étudiants comme pour les spécialistes. Mais à la différence des manuels français, les volumes de l’"EDG" forment, grâce au travail d’édition et au soin apporté à la mise en page, de véritables essais
Die Geschichte der frühen Christenverfolgung wird in Hollywoodstreifen wesentlich dramatischer dargestellt, als sie in der jüngeren Forschung beurteilt wird. Auch andere Kulte wurden unterdrückt, denn es bestand kein Recht auf Religionsfreiheit. Die Gründe für solche Maßnahmen lagen nicht in Glaubensvorstellungen, sondern in Handlungen, die als gefährlich für das Gemeinwesen galten. So fürchtete man, dass die Weigerung der Christen, Opfer darzubringen, den Zorn der Götter heraufbeschwören könne oder ein Zeichen mangelnder Loyalität sei. Vor diesem Hintergrund forderten Christen Religionsfreiheit von den Heiden, doch wurde diese auch im später christlichen spätantiken Reich nicht praktiziert.
Die Dissertation widmet sich der Religionspolitik des oströmischen Kaisers Marcianus, der während der Zeit des Konzils von Chalcedon regierte (450-457). In der Arbeit wird die These aufgestellt, dass der Kaiser einen geradlinigen und konsequenten Kurs in seiner Religionspolitik verfolgte.
Um die These zu untermauern, wurden als Quellen vorwiegend zeitgenössische Dokumente herangezogen: neben Gesetzen und Briefmaterial aus der Feder des Kaisers sowie des römischen Bischofs Leo bestehen diese aus den umfangreichen Konzilsakten.
Die Arbeit zeigt auf, dass sich Marcianus bereits bei seinem Herrschaftsantritt in den dogmatischen Streitigkeiten der Zeit positionierte, indem er sich eindeutig auf die Seite des Dogmas stellte, das der kurz zuvor verstorbene Bischof von Constantinopel Flavianus vertreten hatte, und gleichzeitig das radikal alexandrinische Glaubensbekenntnis ablehnte, das durch den Constantinopolitaner Mönch Eutyches verfochten wurde und dem die Mehrheit seines Reichs im Sommer 450 folgte. Damit setzte er sich von seinem Vorgänger Theodosius II. ab, unter dem es offensichtlich zu keiner Kursänderung in der Religionspolitik gekommen war. Weil das Wohl des Reichs und seine Herrschaft vom orthodoxen Glauben abhingen, war er während seiner gesamten Regierungszeit bemüht, alle für den ‚rechten Glauben‘ zu gewinnen und so die Glaubenseinheit zu wahren. Auch bei den in der Folgezeit des Konzils auftretenden Widerständen gegen die Beschlüsse der Synode setzte Marcianus nicht nur seinen religionspolitischen Kurs durch, sondern verteidigte ziemlich einsam die Glaubensformel des Konzils; selbst in den Widerstandszentren hielt er seinen religionspolitischen Kurs durch, indem er in Palaestina die Aufstände zum Erliegen brachte, in Aegypten mit Hilfe des Militärs den chalcedonischen Bischof zumindest bis zu seinem Tod stützen konnte. Somit kann sein religionspolitischer Kurs von Herrschaftsantritt an bis zu seinem Tod als konsequent und geradlinig bezeichnet werden.
Les rapports du politique et de la religion et leur transformation au temps de et par la Réforme, dans le Saint Empire, la France et l’Angleterre, tels sont les objets des six articles de ce recueil. La Réforme fut-elle un mouvement populaire ou une initiative des princes, et dans ce dernier cas, comment le souverain parvint-il à vaincre les résistances, d’autant plus que l’espace du politique ne se bornait pas à l’État, les élites intellectuelles et sociales, théologiens et juristes de la bourgeoisie citadine allemande, gentry anglaise, nobles et bourgeois en France étant elles aussi des acteurs très présents? Si, d’un côté, il y eut désacralisation du monde et une relative autonomisation du politique, de l’autre la théologie politique fut renouvelée par les spirituels réformés qui reposèrent, entre tradition et innovation, la question de la légitimité du pouvoir et du partage de la souveraineté dans le cadre de la théorie des trois états, qui parfois allèrent même jusqu’à revendiquer, comme en Angleterre, un droit d’examen du politique, et justifier le droit de résistance. La circulation des idées dans l’Europe de la Renaissance, servie par l’universalité du latin, créa un univers intellectuel commun, mais néanmoins la diversité de destin des États fut patente: dans ce XVI e siècle des réformes, l’Allemagne et l’Angleterre parvinrent à des compromis, certes très différents, la paix d’Augsbourg (1555) et l’anglicanisme d’Élisabeth, tandis que la France fut déchirée par les guerres de religion. ...