Berichte des Sonderforschungsbereichs 268
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14, 285
Le Burkina Faso est situé dans la zone soudano-sahélienne où les cultures sont quelquefois aléatoires; dans ces conditions les plantes ligneuses occupent une place importante dans la vie socio-économique du pays. Pourtant, une sécheresses climatique persistante de ces dernières décennies a entraîné une mortalité massive de ces ligneux surtout dans la zone sahélienne. Cette forte dégradation des ressources naturelles est variable d’une zone géo-graphique à une autre pour des raisons diverses. Si les phénomènes généraux de cette dégradation de la végétation et leurs causes sont souvent décrits par de nombreux auteurs, il existe par contre très peu de connaissances détaillées et spécifiques en fonction des zones géographiques sur la menace qui pèse sur les différentes espèces. Dans l’absence de bases scientifiques fiables sur la végétation du passé pour chacune des régions qui permettrait ainsi d’établir avec précision la liste des espèces disparues, il est donc nécessaire de se baser sur la perception de la population rurale qui se trouve bien placée pour déceler tout changement dans la flore. Dans ce contexte, cette étude menée auprès des gourmantchés, vise surtout à identifier les espèces disparues ou celles en voie de disparition dans les différentes zones écologiques à l’est du Burkina Faso; en outre, elle aborde les raisons évoquées par ces populations pour expliquer cette menace qui pèse sur chacune des espèces. L’enquête a enfin contribué à connaître les solutions envisagées par ces dernières pour anéantir ou réduire la menace.
14, 427
La présente esquisse vise à montrer l'importance des frontières et des conflits chez les Dagara et leurs voisins du Burkina Faso précolonial. En partant des écrits disponibles et de nos propres enquêtes dans le sud-ouest burkinabè, elle en est arrivée à dégager deux périodes historiques bien distinctes. La première, allant de la fin du XVIIIème siècle à la seconde moitié du XIXè siècle en gros, fut dominée par le dynamisme du front pionnier. L'appropriation de l'espace y engendrait quelques heurts interethniques, voire intra-ethniques, fussentils latents ou ouverts. La deuxième période identifiée, elle, s'étend de la seconde moitié du siècle dernier à la conquête française du sud-ouest burkinabè en 1897-1898. Les Dagara, à l'instar des autres ethnies du sud-ouest sont directement ou indirectement confrontés à des conquérants islamisés parmi lesquels les Zaberma, les troupes samoriennes, et surtout Moctar Karantao de Wahabou. Ce nouveau contexte géopolitique différemment accueilli par les ethnies en place aurait été à l'origine d'une guerre dite de sept ans durant laquelle on note des alliances et pactes interethniques. L'analyse des tactiques et stratégies de ces regroupements ponctuels en temps de crises permet de mieux cerner le comportement des Dagara et des ethnies circonvoisines face à la conquête coloniale.
14, 257
L’inventaire floristique du Burkina Faso est loin d’être clos. Les récentes investigations floristiques ont permis de recenser un grand nombre d’espèces qui n’avaient jamais été mentionnées sur la liste floristique nationale. Une partie de ces espèces sont d’ailleurs guinéocongolaises. Cet inventaire a concerné les aires classées et protégées situées dans le secteur Sudsoudanien. Les richesses floristiques se retrouvent concentrées dans ces aires classées et protégées car ce sont des formations qui jouissent d’une relative bonne gestion par rapport aux autres aires non protégées qui ont été fortement dégradées par l’homme. L’objectif de cette communication est de donner les informations issues de ces différentes investigations sur l’état de connaissance de la diversité végétale du Burkina Faso avec un accent particulier sur le mode de gestion et les utilisations de quelques espèces de la zone sud soudanienne.
14, 197
Interdépendance du potentiel d'exploitation et la structure d'habitat dans la région de l'Atakora
(2000)
Le département de l’Atakora est une région très contrastée et jusqu’à présent très peu explorée. Son élément le plus saillant est la Chaîne de l’Atakora, une des rares élévations montagneuses de cette partie de l’Afrique occidentale. Le haut-plateau de l’Atakora est caractérisé par une densité de la population relativement basse, comparée au reste de la région, et une végétation variée, qui est jusqu’à présent extrêmement mal connu. Il contraste fortement avec son piémont à l’ouest de la chaîne qui est très densément peuplé et exploité de manière intensive. Notre recherche a été consacrée à la question de savoir si ce sont des facteurs dépendant du géopotentiel ou plutôt des données socio-économiques qui sont responsables pour la disparité actuelle de ce paysage. Partant de l’hypothèse que non seulement les conditions socio-économiques mais aussi les conditions naturelles sont beaucoup plus favorables dans le piémont que sur le plateau, nous avons - par une approche interdisciplinaire - effectué une analyse et une évaluation de ces facteurs. Des méthodes de la télédétection, de la pédologie, de la botanique et de la géographie agraire ont été employées.
14, 237
La coupure que l'on constate dans les forêts denses africaines au niveau du Togo et du Bénin soulève de nombreuses questions sur les rapports forêt/savane au cours des derniers millénaires. Le projet Dahomey Gap vise à y répondre, par une approche pluridisciplinaire intégrant botanique et histoire de la végétation dans le Sud-Bénin et le Sud-Ouest du Nigéria. A partir de travaux déjà avancés sur la végétation du Bénin et des premières prospections palynologiques, quelques aspects du projet sont exposés ici: tels la caractérisation des différentes formations forestières du Bénin, les premiers résultats sur l'histoire holocène de la végétation du Sud-Bénin (mangroves, forêts, savanes) enregistrée depuis près de 7000 ans dans les lagunes.
14, 543
Le SIG-BF est destiné comme outil pour la visualisation et l’analyse des informations spatiales pour les scientifiques du «SFB 268 – Histoire des cultures et des langues dans l’espace naturel de la Savane Africaine» à l‘Institut Géographie Physique de la Johann Wolfgang Goethe-Universität à Frankfurt am Main et leurs collèges de l’Université de Ouagadougou. En outre, les données peuvent être utilisées par d'autres dans un but scientifique. La copie et la diffusion des données sont permises si la source est clairement mentionnée. L’usage professionnel et le traitement des données du SIG-BF dans un but commercial, soit sous forme imprimée ou sous forme digitale, nécessite la permission écrite de l’Institut Géographie Physique de l’Université Francfort. Les données spatiales qui sont assorties dans le BF-SIG sont basées sur plusieurs sources. En général, il y sont groupées des informations de l’environnement naturel et anthropique à l’échelle nationale de Burkina Faso. En majorité ce sont les données des cartes topographiques et thématiques du pays et quelques données statistiques. La connaissance des paramètres (p. ex. échelle, age, projection) des sources des données est une condition importante pour l'évaluation du degrée d'exactitude des résultats des analyses SIG. Quant à ca, quelques notes importantes sont démontrées dans la 2ième chapitre de ce texte. Les sources indiquées dans la table de matières (3ième chapitre) sous la forme des ‘numéro de la source’ sont précisées dans la 4ième chapitre.
14, 335
Au nord du Burkina Faso aucune autre époque culturelle, à l'exception des temps modernes, n'a laissé autant de traces sur une aussi grande surface que l’Age de Fer. L'étude de cette période joue alors un rôle important dans la reconstruction de l'histoire culturelle du Sahel. D’après les dates obtenues dans nos fouilles différentes, l’Age de Fer s'étend de la fin du premier millénaire BC jusqu'au milieu du 14e siècle AD. Les recherches du projet multidisciplinaire G4 du SFB 268 visaient les questions suivantes: Quelle est l’apparence physique des collines d’occupation et quelle est leur répartition dans la région ? En quoi consiste la culture matérielle trouvée sur les sites et qu’est-ce qu’elle permet de dire sur la vie quotidienne? Comment l’interaction entre l'homme et l'environnement se présentaitelle à l’époque et quelles étaient les ressources naturelles exploitées? Quelle population occupait les buttes, et quels indices l’étude de l’histoire du peuplement peut fournir comme causes de leur abandon final? Le vaste champs d’études ouvert par ces questions impose une approche multidisciplinaire. Les résultats qui seront présentés cidessous n'ont pu être obtenus qu'en coopération de l'archéologie, l'archéobotanique, l'archéozoologie, l'histoire et la géographie.
14, 475
En se concentrant sur le thème „Migration rurale et gestion des ressources naturelles“, cette section du symposium à tiré l’attention sur un aspect très important concernant le changement de l’espace naturel et culturel dans l’air rural de Burkina Faso. A partir de cas régionaux différents au Burkina Faso, les études pluridisciplinaires se concentrent sur des aspects centraux du complexe migratoire: • les types d’appropriation de terre • l’impact de la coexistence des droits fonciers traditionnels et modernes • la dégradation des ressources naturelles
14, 521
Le rôle de l’action anthropique dans la dégradation des ressources naturelles à Niaogho-Béguédo
(2000)
La détérioration des conditions climatiques dans les pays du Sahel depuis plus de quatre décennies a entraîné la fragilisation de leurs écosystèmes et accéléré la dégradation des ressources naturelles dont les effets se répercutent durement sur les conditions de vie des populations. Mais si le facteur climatique est unanimement mis en cause, il ne faut cependant pas occulter la dimension humaine de la dynamique environnementale. En effet, les représentations de l’espace et la perception que les populations ont de leur environnement, les systèmes de production, le rôle des acteurs sociaux dans la gestion des ressources naturelles sont des facteurs qui déterminent également leur évolution. Au Burkina Faso, la dégradation des ressources naturelles a pris des proportions inquiétantes dans certaines régions. La persistance de la sécheresse a accéléré la dégradation des ressources en eaux, sols et végétation, avec une ampleur particulière dans certaines zones agro-climatiques. La présente étude est la synthèse d’une série de recherches effectuées à Niagho-Béguédo sur les déterminants anthropiques de la dynamique environnementale. Elle met en exergue les interactions entre les systèmes de production traditionnels, la gestion des ressources naturelles et leur conservation durable à travers les aspects suivants: • les facteurs explicatifs des transformations du milieu. • La logique paysanne des changements environnementaux et les réponses face à ces changements. • Les attitudes des populations à l’égard des actions entreprises par l’état pour la sauvegarde de l’environnement.
14, 367
On doit se demander si la richesse évidente des morts de Kissi n’était pas le résultat visible d’un commerce d’or. Malheureusement, à Kissi comme ailleurs, nous ne sommes pas en mesure de donner une réponse positive à partir des seules données archéologiques. Mais si l’on admet que les Arabes au Maghreb ont déjà commencé pendant la conquête à frapper des pièces en or dont le matériel venait du sud, on n’échappe que difficilement à la conclusion qu’ils le tiraient d’une structure des relations commerciales existantes. Ces relations peuvent déjà dater de l’époque du 3e/ 4e AD, mais sont assez sûres pour l’époque byzantine, notamment pour le temps sous regard dans cette communication, le 6e et 7e siècle de notre ère.
14, 497
Depuis l’indépendance du Burkina Faso et une nouvelle fois après la révolution, plusieurs ébauches pour réformer les lois nationales sur la terre ont échoué (pour passer du droit foncier coutumier à une tenure individuelle et codifiée). Même dans les environs de la boucle du Mouhoun, notre zone d’étude, comme dans d’autres régions rurales du Burkina Faso, des réformes n’ont pu prendre pied. Face à l’échec des tentatives de gestion étatique du foncier, une meilleure compréhension des systèmes fonciers coutumiers est nécessaire. A l’aide d’exemples historiques et des conflits fonciers récents tirés de l’histoire du peuplement régional, la logique et les mécanismes de régulation politiques et sociaux de distribution des terres sont documentés et analysés dans cet article.
14, 379
La langue mandingue est un vaste continuum linguistique recouvrant une zone de l'Afrique Occidentale qui s’étend de l’embouchure de la Gambie à l’Ouest à la frontière occidentale du Ghana à l’Est. Si actuellement on dispose de nombreux travaux sur le bambara, le dioula et le mandinka qui ont permis de mieux connaître le mandingue, il n’en est pas de même en ce qui concerne cette autre variété du mandingue: le marka du Burkina Faso pour lequel des études linguistiques sont pour l’instant rarissimes. L’essentiel des travaux qui lui sont consacrés sont présentés dans la bibliographie. Notre objectif ici est de mettre en évidence quelques traits spécifiques au marka par rapport à d’autres dialectes mandingues sur le plan phonique, tonologique et grammatical. Sur le plan grammatical nous présenterons quelques faits qui rapprochent le marka et le mandinkan de Gambie. Mais avant d’y arriver nous allons procéder à une présentation du marka.
14, 307
Dans les sociétés peules, des migrations de toutes dimensions jouent traditionnellement un rôle très important. Elles sont le résultat d’un processus complexe de prise de décision. Notre contribution vise à fournir des informations sur les motifs qui influencent ces décisions, et à partir de quels concepts ces motifs sont générés. Un élément central dans ce processus est l’environnement. S’il y a quelque peu un environnement ou une culture peule homogène, il n’y a cependant pas de conception peule de l’environnement. Leur conception est modifiée lors de chaque intégration des Peuls dans un nouvel environnement. Migrer signifie se rendre dans un nouvel environnement, où les concepts existants doivent par conséquent être adaptés aux nouvelles conditions. Par la suite, nous allons montrer à l’exemple des Peuls agropastoraux de différents milieux naturels et sociaux du Burkina Faso, Bénin et Nigeria dans quelle mesure les connaissances de l’environnement peuvent influencer les décisions migratoires. A l’exemple de la végétation, on examinera à travers quels concepts cet environnement, plus précisément l’environnement physique, est classifié et évalué. Finalement il sera présenté comment les migrations influencent les concepts environnementaux et comment ceux-là se reflètent dans la langue.
14, 223
Pendants les années 1997 et 1998, un groupe des chercheurs de SFB 268 a effectué, dans la région de l’Atakora, des recherches botaniques, ethnologiques et géographiques concernant l’histoire du peuplement. Les travaux étaient concentrés sur la partie ouest de la région, c’est-à-dire le triangle Boukombé, Natitingou, Toucountouna. En résultat, il est possible aujourd’hui de faire une chronologie relative à l’histoire du peuplement dans cette région. En contraire, il manque toujours une chronologie absolue, pour cela il faut encore des recherches approfondies. Pourtant nous allons proposer, dans le cours de cette contribution, des hypothèses montrant le cadre, dans lequel une périodisation peut être possible.
14, 377
Dans la géographie linguistique et culturelle de l’Afrique de l’Ouest le monde mandé est situé dans la partie Ouest du continent avec son point capital au cours supérieur du Niger. Au Burkina Faso, les groupes mandés ne sont qu’une petite minorité. Vu de tous ces deux coté, le Mandé au Burkina Faso semble donc être un sujet marginal: avec le Burkina se trouvant au bord du monde mandé et avec les groupes mandés étant une minorité dans les sociétés burkinabé. Donc, pourquoi est-ce que nous avons quand même posé les groupes mandés du Burkina Faso au milieu d’un projet pluridisciplinaire et pourquoi est-ce que nous tendons à présenter ici nos élaborations sur ces groupes?
14, 395
Les Bisa et les Samo, séparés d’une distance de 300 kms (distance en ligne droite), ne sont pas seulement liés par leur appartenance au monde mandingue, plus une forte parenté de leurs langues, mais aussi par des ressemblances de leurs structures politiques. Tous les deux ethnies appartiennent ni aux groupes étatiques, ni aux groupes segmentaires, mais elles font partie d’un groupe intermédiaire: elles ont, comme caractéristique, une chefferie traditionnelle avec des tendances à une hiérarchisation et à une existence de cantons précoloniaux. En plus, ces deux groupes ont en commun qu’il y a des variations du système politique dans la région qu’ils habitent. Dans la première partie de cet article il est envisagé de faire une esquisse des systèmes politiques dites « traditionnels » des Bisa et des Samo sous l’égard des influences externes: précoloniales, surtout par les Mosi et des Marka, coloniales et postcoloniales. La deuxième partie sera consacrée aux processus actuels et aux perspectives d’avenir: les deux régions sont, présentement, concernées par des immigrations et interventions massives, causées par des actions d’Etat. Ces développements qui peuvent être observés dans la région samo depuis 30 ans, sont, dans la région bisa, seulement à leur début. Cela nous permet de faire une analyse pour la région samo au Sourou et une tentative à donner une perspective pour la région des Bisa.
14, 405
En général, les recherches sur l’histoire du peuplement en Afrique occidentale sont basées sur des traditions orales et les différents archives. Mais les recherches archéobotaniques montrent que la végétation peut également fournir des informations précieuses. Se servir de la végétation actuelle pour mieux comprendre l’histoire du peuplement d’une région est une nouvelle approche non-narrative. Le sujet de cette présentation sont les populations d'arbres utiles sur des terrains soit actuellement, soit récemment exploités: les parcs agraires ou agroforestiers.
14, 353
Les fouilles archéologiques de Gandefabou effectuées courant Novembre - Décembre 1996 constituent une grande première expérience du Laboratoire d’Archéologie de l’Université de Ouagadougou dans le Sahel burkinabè. Elles ont été exécutées grâce à une subvention financière de l’Ambassade Royale des Pays-Bas à Ouagadougou et au soutien logistique du Programme Sahel Burkinabè - Pays-Bas (PSB/PB) basé à Gorom-Gorom, capitale de la province de l’Oudalan. Ces travaux au double objectif scientifique et touristique s’insèrent dans une politique locale de développement économique avec le maintien in situ et la protection de certains vestiges pour en faire un musée de site.
14, 273
Les ferrières sont par définition les amas des déchets de la réduction du fer. De par son origine elles constituent des lithosols qui ont beaucoup évolué dans l’espace et dans le temps. A notre connaissance très peu d’études se sont penchées sur cette végétation qui couvre actuellement les sites de réduction du fer. L’inventaire floristique de plusieurs sites en zone soudanienne montre la fréquence de certaines espèces sur les ferrières. L’étude de la chorologie de toutes les espèces confondues ligneuses et herbacées, montrent que la plupart sont constituées par des espèces zoochores et quelques espèces anémochores. Elles sont disséminées principalement par les animaux d’élevage, par les oiseaux. Cette communication synthétise les données des différentes prospections et les premiers résultats de nos observations et analyses. Elle a deux objectifs : de montrer l’importance des activités anthropiques dans la formation du paysage végétal d’une part, et d’autre part de mettre en évidence le processus de colonisation des sols nus et des ferrières en zone soudanienne.
14, 385
Cette communication s’est voulu un essai d’analyse toponymique pas forcément destinée à des linguistes. Elle indique tout de même la nécessité de recourir à la linguistique dans le cas où plusieurs versions étiologiques sont soumises à propos d’un toponyme donné. Que le résultat de l’analyse linguistique aboutisse au caractère plausible ou non plausible de l’étiologie, ce volet est complété par le recours à d’autres domaines de connaissances. C’est cette association qui permet de parler d’analyse toponymique. Même si les résultats obtenus ne sont pas forcément définitifs, ils permettent au moins d’éviter des choix arbitraires. Dans le cas de sia par example, la voie est ouverte vers une autre direction où il faudra refaire une autre analyse complète.