Berichte des Sonderforschungsbereichs 268
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05, 093
Anlaß für die exemplarische Untersuchung des Siedlungsmusters der Gulmance-Siedlungen südlich der Chaîne de Gobnangou waren die augenfälligen Siedlungsdisparitäten und die unübersehbaren Kongruenzen zu den naturräumlichen Gegebenheiten in der Region. Schon der Blick auf eine Karte der Bevölkerungsdichten in den einzelnen Provinzen Burkina Fasos zeigt, daß die Siedlungsdichte in den nahezu ausschließlich von Gulmance besiedelten Provinzen Gourma und Tapoa weit unter dem Landesdurchschnitt liegt. Innerhalb der Provinz Tapoa wiederum fällt auf, daß Gebieten mit relativ hoher Bevölkerungsdichte nahezu unbewohnte Regionen gegenüberstehen. So reihen sich die Ortschaften der Gulmance in den Vorländern des Höhenzuges von Gobnangou dicht an dicht, während die Flachlandschaft rund um die Provinzhauptstadt Diapaga äußerst dünn besiedelt ist. Ebenso ist die südlich des Gobnangou-Massivs liegende Pendjari-Ebene, deren überwiegender Flächenanteil von Nationalparks eingenommen wird, nahezu unbesiedelt.
05, 231
Ein ungewöhnlicher Zufall wollte es, daß mir vor einiger Zeit beim Durchblättern eines Buches ein Brief in die Hände fiel, welcher sogleich meine Aufmerksamkeit erregte. Zum einen war es das übergroße Format der Briefbögen, sodann eine klare ebenmäßige Schrift, vor allem aber war es der Absendeort "Kaltungo", der mich veranlaßte, die einzelnen Seiten genauer in Augenschein zu nehmen. Der sechs Seiten lange Brief wurde am 1. August 1961 von Mr. FADA FESON, einem Lehrer der "Junior Primary School Ture", an Herrn ARND RUF in Feldberg, Bärental geschrieben und ist bis auf die Anrede, einige kurze Zitate sowie einen fünfzeiligen Absatz am Ende auf Hausa verfaßt. Der Anlaß des Schreibens ist ganz offensichtlich in mehreren historisch-ethnographischen Fragen des Adressaten zu sehen, um deren Beantwortung sich der Schreiber bemühte. Dieser Brief schien mir allein schon deshalb einer Veröffentlichung wert, weil hier verschiedene kulturgeschichtliche Themenbereiche eines Volkes und eines Gebietes angesprochen werden, die heute kaum mehr bekannt, vielleicht sogar schon vergessen sind.
05, 113
Bei den hier vorgestellten ethnologischen und geomorphologischen Aspekten von Brunnen und Getreidespeichern in der firgí-Region Musenes wird besonders die "angepaßte Technologie" der hier lebenden Menschen deutlich. Die kulturelle Entwicklung der Region hängt eng mit den besonderen naturräumlichen Bedingungen zusammen. Die Eigenbezeichnung als firgiwú (die Leute des Tons) verweist auf eine Beziehung der Bewohner zum Naturraum, in dem Ton eine besondere Rolle spielt und für den es spezielle Berufszweige gibt. Die Ressource Ton wird, gleichwohl im Bewußtsein, daß es sich hierbei um regionalspezifische Aspekte handelt, als integrierendes Moment über die ethnischen Grenzen hinweg als Teil ihrer firgiwú -Kultur verstanden. Offensichtlich hat diese eine lange Tradition. Interessant wäre, ob in anderen ähnlich ausgestatteten Naturräumen in Westafrika eine vergleichbare Anpassung bzw. Nutzung des Naturraumes zu finden ist, bzw. wie dort die Nutzungsstrategien aussehen.
05, 177
Im SW Burkina Fasos (sechs Monate Regenzeit und durchschnittlich über 1000 mm Niederschlag) wurden mehrere Trockenwälder auf ihr Artenspektrum und die Bodenverhältnisse hin untersucht. Die Waldformationen fallen durch die Dichte der Gehölzbedeckung, ihren Lianenreichtum und das fast vollständige Fehlen von Gräsern auf. Typische Gehölzarten sind Anogeissus leiocarpus, Diospyros mespiliformis und die Liane Saba senegalensis. Der dichte Strauchunterwuchs und die fehlende Grasschicht verhindern das regelmäßige Eindringen von Buschfeuern. Wegen der Dichte und des Alters der Bäume belegen diese Waldformationen, daß an den Standorten, zumindest für einen sehr langen Zeitraum, kein Feldbau betrieben wurde. Daher konnten sich, auch auf eher als ungünstig zu bewertenden Böden, Trockenwälder ausbilden, die zumindest in ihrer Physiognomie der potentiellen natürlichen Vegetation entsprechen. Jedoch finden sich in den Wäldern oft Spuren menschlicher Aktivitäten aus der Vergangenheit, so z.B. Steinsetzungen, Siedlungshügel und Gruben. Außerdem lassen sich vielfach Anzeichen einer rezenten Nutzung beobachten, so z.B. für die Entnahme von Werkholz, das Schneiteln mancher Baumarten zur Viehfuttergewinnung, gelegentliche Beweidung und das Sammeln von Wildpflanzen.
07, 017
Notre communication porte sur le thème suivant: "Anthropisation du couvert végétal dans la province de Namentenga et ses conséquences socioéconomiques: cas de la région de Tougouri, en zone subsahélienne" (centre-nord du Burkina Faso). A travers cette étude de cas, nous voulons attirer l'attention sur les problèmes environnementaux du Burkina Faso. En effet, les déficits pluviométriques cumulés, depuis quelques décennies, sont à l'origine de la dégradation des écosystèmes. La surexploitation des terres entraîne également l'épuisement des sols et la diminution des ressources végétales. Un telle situation n'est pas sans conséquence sur les activités socioéconomiques des populations. Le plan de notre communication sera donc comme suit: 1. Présentation du degré-carré de Tougouri, sur le plan physique 2. Dynamique du couvert végétal sous l'action anthropique, et les conséquences socioéconomiques 3. Perspectives d'avenir
07, 093
Les débuts de l’exploitation du fer de gisement sont encore mal connus en Afrique en général et au Burkina Faso en particulier. Pourtant, pendant la colonisation française, plusieurs auteurs ont dit leur émerveillement en découvrant l’industrie métallurgique de certains peuples des pays du Burkina Faso, celle des Moose, Bwaba et Sénoufo par exemple. Selon ces auteurs, les peuples ci-dessus ont développé des technologies qui leur assuraient une bonne production de fer métal. Pour en savoir plus, nous conduisons depuis 1983 un programme sur la métallurgie du fer au Burkina Faso. L’accent a été particulièrement mis sur les aspects relatifs à la métallurgie lourde du fer. C’est pourquoi l’étude des anciennes mines présente pour nous un intérêt très spécial. Notre propos ici est de rapporter rapidement certaines informations rassemblées concernant le site et la situation des mines, les modes d’extraction, les types de minerai et les questions relatives à l’appropriation et aux conditions d’exploitation de ces mines.
07, 211
Le système de la parenté, qui est en général la base de l’ordre social, peut être remplacé par un ordre alternatif, c'est-à-dire par un ordre du voisinage (ou bien par l’ordre spatial). Dans le cas du lignage Dambure, c’est la proximité et la distance entre les concessions qui déterminent les obligations mutuelles: On construit de nouveaux concessions toujours très proches les unes des autres et on a aussi construit une place centrale appartenant aux quatre concessions les plus anciennes. En plus, les deux formes peuvent se renforcer mutuellement et de cette manière supporter les prétentions sur le rôle dominant du lignage principal. Le contrôle social pratiqué par le chef d’un lignage maximal peut être exercé de façon plus effective dans un groupe de voisins directs. A la base de ces connaissances, l’analyse de l’ordre de l’espace peut aider à décrire la réalité sociale.
07, 115
La variation dans l'utilisation des ressources végétales est liée aux changements de mode de vie. Le Burkina Faso fait parti des pays habituellement indiqués comme en voie de développement. Ce qualificatif est vrai si on ne regarde que la croissance technologique. Le pays accuse certes un retard sur ce plan, mais la population sait bel et bien développer son intelligence humaine pour faire face à telle ou telle situation. Ainsi, devant une mauvaise récolte, personne n'acceptera de mourir de faim tant que dans l'environnement naturel existeront tous les éléments nécessaires pour survivre: l'eau, les plantes et les animaux. A ce moment-là, le mode de vie change; il ne s'agit plus de récolter, mais il s'agit de prélever, de cueillir. La cueillette, c'était un mode de vie dans l'époque préhistorique. L'homme se rabat sur tout ce qui peut fournir un aliment substantiel: les gros tubercules, les feuilles les plus tendres, les fruits et les graines. Si les trois dernières catégories d'aliments ne posent pas trop de problèmes, la première et les autres organes souterrains sont en général toxiques. Et là encore, l'homme va développer son intelligence pour éliminer cette toxicité mais après une grande perte en vie humaine. Dans le but de savoir un peu plus sur ces différentes périodes de disette et de famine, nous avons mené une enquête à Ouahigouya (Yatenga) et à Toma (Sourou), deux zones qui appartenaient à un même cercle pendant l'époque coloniale, période de la suppression de la Haute-Volta. Par ailleurs nous voulons vérifier la marge d'erreur qu'on peut avoir lors d'une enquête ethnobotanique en se situant dans le temps et l'espace. Cette communication entre en plus dans le cadre de nos travaux de recherche sur l'histoire de la végétation et de l'utilisation des ressources végétales.
07, 125
L'homme vivant de la cueillette existe toujours au Burkina Faso. Les espèces que nous allons exposer par la suite ne font pas l'objet d'une culture. La plupart certes sont des espèces protégées lors des défrichements. Elles caractérisent souvent les différents faciès de savane rencontrés à travers le pays. Certaines ont des usages généralisés en temps normal, d'autres le sont en temps de disette ou de soudure. Ces espèces ligneuses sont à usages culinaires par leurs feuilles, leurs graines et leurs exsudats. Leur composition chimique montre un certain équilibre énergétique à la consommation et permet de comprendre la santé de nos paysans malgré ce qu'on laisse entendre sur la pauvreté et la sous-alimentation. Dans le cadre de nos travaux pour une meilleure connaissance des espèces tant sur le plan taxonomique, biologique qu'ethnobotanique, nous avons mené depuis cinq ans une enquête sur les différentes utilisations des espèces ligneuses. Le présent travail concerne particulièrement les espèces ligneuses dont certains organes sont utilisés dans alimentation humaine. Nous nous sommes limités à ne parler que d'une vingtaine d'espèces.
07, 177
Au Sahel du Burkina Faso, le diagramme pollinique d'Oursi fournit des évidences sur l'apparition de l'agriculture, il y a environ 3000 ans. A partir de ces faits, le but principal des recherches archéologiques dans le cadre du SFB 268 était de trouver et de fouiller des sites qui seraient à même d'apporter des informations sur cette période décisive autour de 3000 ans avant l'actuel. Pour cela, nous avons concentré notre travail sur les provinces du Séno et plus particulièrement de l'Oudalan. Le paysage de cette région est marqué par des dunes qui s'organisent grossièrement en cordons d'orientation nord-est/sud-ouest à travers notre terrain.
07, 201
La culture Dagara entre la colonisation et le christianisme: quelle "authenticité" aujourd’hui?
(1996)
Au nombre de 500.000 environ les Dagara du Burkina Faso occupent une région relativement importante du sud-ouest du pays. Cette région se trouve encadrée entre le 9°48 et légèrement au-dessus de 11°14 de latitude nord et entre le 2°40 et le 3°12 de longitude ouest. La convention du 14 juin 1898 entre la France et la Grande-Bretagne les a séparés de leurs frères du Nord Ghana (ancienne Gold Coast) d'où ils ont émigré par vagues successives. Ces deux puissances "aux systèmes coloniaux sensiblement différents" ont fait irruption dans la culture et la philosophie de ce peuple de telle sorte qu'il n'est plus tellement possible de lire de façon linéaire et homogène leur histoire; on en vient alors à parler de Dagara du Burkina et de Dagara du Ghana. Et si l'on peut admettre toujours aujourd'hui que la partie ghanéenne de ce peuple conserve relativement encore "l'essentiel d'une certaine authenticité culturelle", l'on doit reconnaître que la partie burkinabé par contre a vu ce fonds culturel s'ébranler et se perturber si profondément que la question "quelle authenticité aujourd'hui?" revêt tout d'un désarroi. Parler d'authenticité d'aujourd'hui suppose une authenticité d'hier. Quelle était-elle et pourquoi et comment a-t-elle été si ébranlée?
07, 057
L’Afrique, de par la diversité de ses écosystèmes, de la richesse de ses ressources et de par la confrontation de deux conceptions d’aménagement, l’une africaine l’autre externe, offre à la télédétection satellitaire l’un des meilleurs champs d’application. Cependant, une conscience claire des besoins spécifiques en informations par rapport aux objectifs à atteindre manque. Ceci est dû à l’insuffisance d’une politique de développement cohérent, dont la dimension spatiale n’est rien d’autre que l’aménagement du territoire. Tel est le sens de ce travail qui offre deux études de cas: Compiéna dans le département de Pama, province du Gourma et Leo dans le département de Léo province de la Sissili. L’exploitation des données satellitaires concernant les zones d’étude Compiéna et de Léo s’est faite en l’absence ou insuffisance de certaines données de base nécessaires. Cependant, elle complète ces dernières ou pallie en partie à ces défauts, permettant ainsi une bonne connaissance de la réalité spatiale du terrain. Ceci a conduit à l’objectif recherché, consistant à évaluer les besoins en informations pour l’aménagement de Compiéna et de Léo.
07, 071
Les Kassena, une ethnie sédentaire appartenant au groupe linguistique des Gurunsi, habitent dans une région au sud du Burkina Faso et au nord du Ghana. Leur économie est basée sur l’autosubsistance à partir de la culture du mil et l’élevage du bétail. Avec une saison des pluies de six mois et une pluviométrie de plus de 900 mm, la région offre des conditions favorables à la culture du mil. Cette région est caractérisée par une forte inégalité en ce qui concerne la dispersion de l’habitat. Certaines régions, comme les alentours de la montagne de Tiébélé qui, selon les récits de la tradition orale, est l’ancien centre des Kassena de l’est, connaissent une importante population allant jusqu’à 100 habitants par km/carré. D’autres régions, notamment la vallée du Nazinon, étaient plus ou moins inhabitées jusqu’à ces dernières années. Ceci est probablement dû aux maladies endémiques comme l’onchocercose. Pour les régions les plus peuplées, nous avons cherché à connaître les techniques spécifiques qui ont permis à la population de s’installer et de s’alimenter. Les Kassena maîtrisent un système de culture permanente sur des champs terrassés exigeant beaucoup d’entretien. Ces champs sont soumis à un contrôle social et religieux. De plus, les Kassena cultivent des champs de brousse qui se trouvent souvent dans la plaine et à grande distance des villages. Ces champs de brousse sont cultivés d’une façon plus extensive. Le présent exposé décrit les techniques de l’agriculture en respect des conditions de l’environnement. L’objectif est de mieux comprendre les stratégies économiques et culturelles des cultivateurs de cette région.
07, 083
Le sujet principal des recherches interdisciplinaire G3 est la comparaison des stratégies d’exploitation du sol de deux différentes ethnies, dans un environnement identique ou presque identique. La province de Boulgou au sud-est du Burkina Faso semble être qualifiée pour ce type de recherches. Ici deux représentants des deux groupes linguistiques et culturels les plus importants - les groupes des Gur et Mande - sont directement avoisinants. Il s’agit des Mosi et des Bisa.
07, 049
Les concessions chez les Bisa, dans la Province du Boulgou (sud-est du Burkina Faso), sont des exemples représentatifs de l’architecture traditionnelle soudanienne: un rassemblement de cases rondes de glaise d’un diamètre d’environ 3 mètres, couvert d’un toit de paille. Les concessions sont entourées par un mur de glaise et on ne peut y entrer ou en sortir que par une seule entrée. On ne découvre leur complexité que seulement après y être entré. C’est seulement à ce moment-là que l’on peut voir le dédale de cases et de cours, séparés par de petits murs et des couloirs. La concession du chef de Bangagou, chez qui nous avons habité durant l’automne 1994 pendant quelques mois, compte parmi les plus grandes de la région. Pendant les premières semaines de notre séjour, il nous a fallu comprendre son histoire et sa structure. Notre premier objectif était de dessiner un plan de la concession. Ce projet s’est révélé plus difficile que prévu. Le terrain étant si plat, nous n’avons pu voir la concession d’en haut. L’achèvement de ce plan n’a été possible que parce que les habitants nous ont donné libre-accès à ces lieux. La vérification de l’esquisse fut possible en décembre, lorsque nous avons eu la chance de faire un vol au-dessus du terrain et de prendre des photos aériennes. Parallèlement, nous avons mené une enquête auprès des habitants afin de connaître leurs relations avec les habitants des autres cases, selon leurs descriptions.
07, 187
Nous nous intéresserons à la question de l'utilisation qui est faite des langues nationales, notamment dans le système éducatif. C'est un fait connu en effet que la langue officielle du Burkina est le français et que tout l'enseignement formel, du premier jour à l'école jusqu'au dernier jour à l'université en passant par le secondaire se fait exclusivement en français (comme d'ailleurs dans beaucoup d'autres pays dits "francophones"). Il s'en suit que la langue française est très valorisée et valorisante, étant la langue du peu d'élus qui sont allés à l'école, la langue des fonctionnaires de l'État et de la classe dirigeante, la langue de l'administration, de la justice, la langue de communication internationale. Se pose alors la question de savoir ce qu'on fait des langues du pays, pour lesquelles on utilise le terme de "langues nationales".
07, 107
Les sites découverts dans la région d'Absouya constituent les témoins d'un peuplement préhistorique et protohistorique. La majorité est composée de sites de production du fer auxquels s'ajoutent des sites d'habitation et un atelier de taille d'outils lithiques. L'association sur certains sites de vestiges de natures et apparemment d'époques différentes pose le problème de leur appartenance culturelle et de leur position chronologique. Le seul repère actuel est l'épopée «Wubrienne» datée du XVe siècle. Il est probable que certains sites soient antérieurs à cette époque et d'autres postérieurs à cette date. Des fouilles systématiques accompagnées de datations isotopiques permettront de mieux cerner l'évolution de l'environnement géographique, végétal et de situer les sites sur le plan chronologique.
07, 149
Depuis plus de deux décennies, l'autosuffisance alimentaire demeure un objectif à atteindre au Burkina Faso, alors que la régression cumulative du développement s'accentue et provoque une détérioration des conditions de vie des populations, détérioration étroitement liée à la dégradation du milieu naturel et aux difficultés économiques. Sur le Plateau central où la situation est très critique, les agriculteurs sont en proie à une crise foncière qui se traduit par des difficultés d'accès à la terre, résultant de la pression démographique et aggravée par un processus d'extensification des surfaces cultivées sous l'effet de la sécheresse. En plus de la pénurie des terres, le raccourcissement de la durée des jachères ou leur abandon, la réduction des parcours et des ressources pastorales disponibles, la saturation foncière et l'inadaptation des systèmes de production agricole entraînent une dégradation des sols et la destruction du couvert végétal, provoquant une insécurité foncière dûe à une utilisation concurrentielle de l'espace, et l'apparition de conflits sociaux. Cette situation est à la base de l'exode rural des jeunes. Diverses mesures sont appliquées, soit par l'État à travers ses structures techniques, soit par les ONG et les projets de développement rural pour inverser la dynamique de destruction en impliquant intensivement les populations pour les aménagements anti-érosifs, les techniques de production de fumier et de compost, l'agroforesterie, les migrations organisées en direction des vallées et des plaines aménagées, en prenant en compte les pratiques traditionnelles.
08, 321
Two sites situated in the Sahelian and Sudanian zones of NE-Nigeria were chosen for pollen analysis. A sediment core from an interdunal depression in the eastern Manga Grassland provides information on the Holocene vegetation history of the Sahel between c. 9600-3400 B.P. The 3 m pollen record indicates an open savanna during the mid-Holocene. The presence of Sudano-Guinean taxa, which were mainly restricted to the interdunal depressions, points to more humid conditions. Already before c. 4000 B.P., a slow change towards drier conditions and the establishment of the modern Sahelian vegetation is visible in the diagram. This development was accompanied by high fire frequencies. A 16 m core from a crater lake (Lake Tilla) in the Sudanian zone of NE-Nigeria provides a pollen record which can be dated back to approximately 11-12000 B.P. Preliminary pollen spectra show a relatively constant pattern with a dominance of grass pollen even during the middle Holocene.
08, 215
The Yobe valley is one of the many refugia that dotted the Chad basin after the commencement of the desiccation of the Sahara. It hypothetically must have been attractive to the population that had to move away from the aridized zone in search of favourable ecotones. As the Mega Chad receded from its Bama ridge shores, new lands were progressively made available for human occupation along the valley. It is one of the principal goals of the Yobe Valley Archaeological project to investigate how and when this new valley was occupied. This paper has been divided into three principal sections. The first section deals with the search for the earliest settlements of the Yobe valley. The excavations conducted at Garingada and Damakarwa were aimed at tackling this problem. The second section deals with the development of complexity. The excavation at Gambaru was directed towards this problem. The third section seeks to discuss on the bases of the excavations at the three sites, manenvironment relationship. The concluding part of the paper focuses attention on the problems and prospects of the Yobe Valley Archaeological Project.
08, 101
The paper presents a short introduction to the environmental factors, e.g. climate, geology, relief forms and soils of the study area in the southern parts of the Gongola Basin. The study area covers the high mountain range of the Tangale-Waja Uplands and the adjacent pediplain, following in the north. It is asked if the natural factors enforced former inhabitants of the area to develop special land use techniques like field terracing to ensure the essential crop production under insufficient geoecological conditions.
08, 125
In the culture of the Pero, Longuda and Tula People in the south-eastern part of Bauchi State, north-eastern Nigeria, terraces are found as traditional means to improve the environmental condition and to secure the survival of the people. To classify those terraces according to their form and function, the techniques and customs of their building and the traditional structures of their development they have to be compared in the context of their own culture. The paper gives a few examples showing that the importance of terraces for the historic and religious concepts of the Pero, Longuda and Tula People is expressed through a tight network of oral traditions, social and religious customs and structures of belief and explanation, which, once they were woven together, eventually build what a malam from Tula called a glue of inheritance, identity, integrity, continuity and security.
08, 077
Our dichotomy of ‘nature’ and ‘culture’ is expressed in the Kanuri language with the terms al@ga for ‘creation’ and ‘creature’ which embraces trees, mammals, birds, insects, humans, in short the whole of the natural environment, and ada for ‘custom, habit, way of behaviour, family tradition’ for culture as a whole. There is no genre of oral literature, which would describe al@ga as such, but aspects of it can always be expressed in proverbs, riddles, toponymic praise phrases and songs, of which those performed by the hunters figure most prominently in reflecting upon al@ga. Yet, in these songs (and partly in other genres) ideas about al@ga are not purely descriptive in naturalists’ terms. They are much rather expressions, which centrally combine notions of the social and natural environment.
08, 093
The vast distribution of terraces in the geographical Sudan zone of West Africa leads to the question why and under which conditions an agrarian society might apply this particular form of farming. From an anthropologist's point of view it is essential to understand why farmers practise this form of farming and therefore try to explain the reason for it. The best way to gain insight is the description of terrace farming and when taking a closer look, we realize that farming is nowhere only an isolated agricultural activity.
08, 193
The architecture and chemistry of a dug-out: the Dufuna Canoe in ethno-archaeological perspective
(1996)
It is the intention of this paper to highlight the processes involved in the production of a dug-out. Two disciplines appear strikingly clear in the title of this paper; architecture and chemistry. It is deliberate, exhibiting the multifaceted approach to issues in archaeology. The Dufuna canoe, the main subject of the discussion, is entirely an organic material, long used by prehistoric populations, abandoned and covered in a huge deposit of earth, unearthed by the spade in two streams of excavations for the purpose of dating, measurements, documentation, which yielded a date of 8500 years as the oldest canoe in Africa and one of the oldest in the world. Who could have produced such an "artefact"? These and other related questions are fundamental towards the understanding of the history and society that lived in that environment in prehistory. Since we are dealing with a single "artefact" produced by prehistoric populations, long gone and extinct, we would not be in a position to reconstruct the processes of manufacture of the dug-out by any source other than by ethno-archaeological and ethnographic investigation and experiment of the contemporary society which manipulates similar environment with a view to stimulating the past mode of production. The method used in the data collection was by oral interviews and field observation.
08, 129
Changes in settlement pattern and culture - the process of down-hill migration in Tula, Bauchi State
(1996)
The process of down-hill migration of the Tula people started during the 1920s and has not yet finished. The resulting present situation might give information how far terraces play any role in the economy, ecology and ideology of the Tula. Approaching this question from a socio-agricultural point of view some facts which indicate the pertaining or overcoming of traditional structures will be presented. In the following the land tenure system, the adoption of innovations and the role of women in agriculture will be discussed comparatively for Tula Wange and Tula Baule on the plateau, Fantami, which is generated by down-hill dwellers of Tula Wange, with its more or less bad farming conditions on shallow sandy soils and Kaltin, where the down migrants of Tula Baule settle in a more fertile area. Tula Wange numbers around 2000 households, Baule 1000, Fantami about 200 and Kaltin 350 of which the sample survey includes 15% in the plateau sites and 25% in the plain settlements.
08, 013
In a previous study which originally tackled the apparent contradiction between oral tradition and linguistic evidence in the Babur-Bura case, we approached the issue through a contrastive analysis of Bura and Kanuri. Since the originstory tends to push the Babur towards the Kanuri, leaving the Bura to stand all alone, it was felt that any linguistic closeness between Kanuri and Babur would confirm the originstory. Unfortunately, the paper did not come up with such evidence. The paper in question summarizes COHEN's (1983) account and interpretation of both the Babur and the Bura versions of their origin. It then presents the loopholes in the various accounts, based not only on the current linguistic classification of the area, but also on the results of an investigation carried out within the framework of the "Borno Surname Project". At both the phonological and syntactic levels, BADEJO (1989) observes that in view of certain fundamental differences between Kanuri on the one hand and Babur-Bura on the other, Babur affiliation with Kanuri is doubtful. Such differences include: the lack of voice distinction between the labiodental fricatives in Kanuri (i.e. /f/ and /v/; the /p/ - /f/ alternation), especially in wordinitial position in Kanuri, and finally, the SOV structure of the Kanuri sentence. The paper, drawing on support from an opinion survey, therefore concludes that "general linguistic and the social linguistic considerations presented ... seem to point to the fact that the Babur and the Bura are, by and large, the same people". The paper, however, recognizes the need for a Babur-Bura contrastive study. The current paper is the first step in that direction.
08, 049
The area around the Lake Chad is characterized as an example for a region where ethnic changes abundantly took place and still do. For example some Kanuri districts, or the leaders of those districts, are (unofficially) named after other ethnic names (e.g. Margi, Shuwa) or Kanuri clan names are identical with ethnic names of other groups, eg. Tera, Bade. Both people speak a Chadic language and live in the south and west of the Kanuri respectively. These are indications that the Kanuri formerly absorbed and integrated these peoples. These processes are not only a phenomenon of the past. In the case of the neighbouring Gamergu people an ongoing process of ethnic change towards a Kanuri identity is observed until present. The research projects1 have revealed that the concept of "ethnic units" is far from being static which the term may suggest. This especially applies to the German Stamm, which implies a static concept of ethnicity. However, in Borno the dynamics of ethnic and linguistic change are prevailing. Therefore Ronald Cohen rejected the term "ethnic unit", or even "tribe" for the Kanuri and preferred "nation" instead. Umara Bulakarima argued along the same line but used "ethnic group" for Kanuri subunits, e.g. Manga, Mowar, Suwurti. There is no doubt that the Kanuri played a dominant part in the history of the Lake Chad area during the past centuries. Therefore the "Kanurization" process may not surprise. However, in the following it will be revealed that the processes of contact and resulting adaptations and delimitations are not necessarily unidirectional from Kanuri to other groups. At least in some cases they may go into the opposite direction, e.g. from Gamergu to Kanuri.
08, 019
With one group generally constituting the autochthonous host - representing the core population in the centre - immigrant groups tend to reside in separate ethnic wards and even work in wards/quartiers identified with their ethno-specific crafts and trades - and often named after them. The socio-lingustic survey will therefore use available and new maps and ethno-linguistic statistics: For the former, the urban surveys by the Max Lock Company of north-eastern Nigeria have been of great help, but have to be updated ; for the latter, various censuses had to be supplemented by more recent information . With ethno-linguistic wards constituting enclaves which can only interact through a language or languages in common, we can apply the general model of the triglottic configuration by positing x territorial and y immigrant, ethnic languages of solidarity; one general urban community language or lingua franca of interaction; and the official language of authority and administration. This language of authority was formerly a local aristolect (Kanuri or Fulfulde), but is now mostly an exolect - English or French. This short presentation concerns ongoing work in urban socio-lingustics developed in Maiduguri over some 15 years.
08, 113
The mountains of the Tangale-Waja Uplands are inhabited by a number of small ethnic groups. They speak different languages which belong to two unrelated linguistic stocks. The Afroasiatic stock is represented by Chadic languages, especially Tangale, but also Pero and Kushi (further to the south along the slopes of the Muri Mountains) of the Bole-Tangale Group. But the majority of the languages belong to the Adamawa branch of the Niger-Congo stock. The study of the vocabulary, technical terms and expressions relating to farming in general and 'farming on terraces' in particular constitutes another important aspect of our multidisciplinary research project providing us with valuable information about the history of the settlements and cultures of the entire region. In this communication we will restrict ourselves to a few general observations which are mainly based on the comparison of selected items of the farming vocabularies of those communities which used to farm the slopes of the mountains in our research area. We want to focus on the various designations for "terraced farms" and "terraces" including any arrangement or setting of stones on farms to enhance and support the production of the staple food: guinea corn (sorghum) and/or millet (pennisetum).
08, 231
This paper examines Borno's colonial economy with particular reference to the activity of indigenous traders. Stress is laid on trade within Borno and between the province and other markets in Nigeria and the adjoining colonies of Cameroon, Chad and Niger. An analysis of the involvement of traders, ranging from Kanuri, Hausa, Tubu, Fulani, Shuwa Arabs, Yoruba to Igbo, in items such as livestock, indigenous cloths of Hausaland manufacture (especially turkudi), kolanuts, local salt, natron, dried fish, imported cotton materials and salt is also attempted. Although Maiduguri (or Yerwa), Nguru, Potiskum, Bama, Goniri, Monguno, Geidam, Abadam and Biu were the main market centres in the province during much of the period under review, the activity of traders in Maiduguri is chosen for consideration in the paper. Apart from being the provincial and Shehu's capital, the emphasis on Maiduguri is informed by the town's commercial importance, especially in the overland trade between the rest of Nigeria and the neighbouring colonies of Cameroon, Chad and Niger.
08, 349
In the inundation area - the basin of the former larger Lake Chad - a special type of sorghum is grown on the clay soils (firgi). This dry-season guinea corn is also called dwarf sorghum or masakwa. In Kanuri, the dominant language in the region, sorghum is called ngawuli. The dry-season types are called ngawuli firgibe (lit. translated: sorghum of the firgi). During the dry season when the natural vegetation becomes dry and yellow, masakwa fields appear in prominent green covering large areas of the clay plains. The most important natural factor for this specialized dry season cropping is the presence of soils with a high clay content. For a better understanding of masakwa and its related issues, a multidisciplinary sub-project (G1) has been established within the SFB 268 (Joint Research Project: History of Culture and Language in the Natural Environment of the West-African Savannah). This project in which all disciplines participate is entitled: "Natural basis for masakwa cultivation and its meaning for the settlement history of the clay plains (firgi) in the Chad basin".
08, 095
In Nigeria terrace agriculture can mainly be found in the so called "Middle Belt Economy" as FORDE (1946)1 coined this type which lies between the grain economy of males in the north and tuber cultivation of females in the south. The people - lacking a hierarchically social and territorial organisation - are called acephalous or segmentary societies. From the geographical point of view the Middle Belt is seen as a zone of transition. Because of the variability of the climate (sometimes it is too wet for grains, sometimes too dry for tubers) a strategy of mixed cropping enables the farmers to overcome these hazards. Their strategy can be seen in the frame of the game theory. A low population density and a lack of sufficient accessibility limited the innovation of cash crops at that time. The papers on the Tangale-Waja Region will reveal manifold facets of the culture and agriculture. In a first step we learn by the research of J. Heinrich that the natural environment is - from the genetic point of view - a prerequisite for the establishing of terraces, but it is still today an important provision to the modern farmers in their resettlement areas.
08, 067
Our paper deals with the problems of migration, culture and language in the wider Benue-Gongola basin. Here are mainly concerned the West-Chadic speaking groups Kwami, Kupto, Kushi and Piya as well as the Jukun who speak a language belonging to the Benue-Congo family. We try to point out the possible reasons for their historical migrations and in particular the consequences of ethnic expansion of the Jukun in the middle Benue region. History shows that contacts of ethnic groups - being peaceful or by force - had always led to mutual influences and changes in culture and language, which finally resulted in cultural fusion of various aspects. Our study, based mainly on oral traditions as well as on linguistic comparisons, focusses especially on the history of the above mentioned Chadic groups, who are considered - according to our hypothesis - to have come in close contact with the Jukun. Subsequently the warlike expansion of the Jukun caused a strong turmoil which led to the scattering of the various ethnic units.
08, 037
The paper takes recourse to oral tradition and linguistics to ascertain the assertion that the presentday Kanuri and Kanembu speech forms emerged from the same parent language. In determining the parent language, the descriptions of the various components (i.e. clans and ethnic groups) of Kanuri and Kanembu are given as a first basis and the relation of each dialect of Kanuri and Kanembu to the other (i.e. dialect contiguity) is demonstrated as a second basis. Taking into consideration the sociolinguistic background of both Kanuri and Kanembu, the brief history of their divergence, the strong contention of the Borno Ulama and the dialect contiguity of the data presented, the paper concludes that Kanuri and Kanembu are initially one and the same language with ancient classical Kanembu being the parent language.
08, 335
The objective of this paper is to combine the environmental conception of the Kanuri with detailed findings of pedological and botanical field investigations. Interpretation of multitemporal satellite data and aerial photographs should provide land cover and land use information for an extended area. The area of investigation was outlined within the transitional zone from the clay plains to the sandy areas by interpretation of satellite images. The presented subset of a SPOT-XS-satellite image shows part of the Marte Local Government Area with its capital Old Marte in the north-eastern part of the image. The darker colours represent the clay plains while the lighter parts are related to the sandy areas. Almost half of the research area is covered by clay but all settlements are located on the slightly elevated sandy areas. Within these sandy areas different gray shades demonstrate the pattern of the rainy season farming area. Differences in colour within the clay plains are mainly due to variances in soil, water content and vegetation cover. In the north-eastern part of the image irrigation channels of the South Chad Irrigation Project are visible. The main attention, especially of the pedological and botanical research, was directed towards the south-western part of the subset in the vicinity of the villages of Wulwa, Dura, Kajere and Ngubdori.
08, 303
Maiduguri, an important city in the Sudano-Sahelian zone of West Africa, experiences both drought and floods. Although droughts are more popular, floods are a seasonal occurrence in parts of the city in the average rainy season. Both hazards exert a heavy toll on their victims. Present response to the hazard problems is characterised by a fire-fighting approach which does little about future occurrence. Much of the perception and response is spiritual and stops short of needed structural and organisational programmes for effective mitigation of hazards. Future occurrences of drought and flood may have more adverse effects as land use in the city becomes more complex and agricultural and water supply system comes to depend heavily on surfacial sources. Future effects will also depend on the socio-economic conditions of the people at risk and the capacity of those who help them. Governments and people need to work together to reduce drought and flood hazards.
08, 137
We can conclude that the Dughwede calendar lasts for two seasonal years, marked by the bull festival as a culminating and turning point. All ritual and agricultural activities are interlinked and need to be seen comprehensively together with the social and cosmological order to understand the underlying cultural pattern. The year is dramatized throughout the seasons to keep the communication between the natural and spiritual forces, both creatively reflected in the individual person. The traditional world was kept in balance as a functional equilibrium over a period of time not known to us, but is now moving towards a process of transformation initiated by structural historical change. The first step towards change is the change of moral values which affects possibly first individuals and then groups. This encourages them to give up the traditional way of interacting with their environment. This process can be described as secularisation and leads to another quality of relationship between man and his natural environment. The same process can also be described as socio-economic change.
10, 011
Das Klima, insbesondere der Niederschlag ist einer der wichtigsten natürlichen Gestaltungsfaktoren für die Savannenregion Westafrikas. Morphodynamik, Bodenbildung, Abflußregime sowie Wasserhaushalt werden direkt vom Klima bestimmt. Der Niederschlag ist zudem das begrenzende Element für das Wachstum von Flora und Fauna. Jede Änderung der Niederschlagsmenge hat gravierende Folgen für die Landschaft und seine Bewohner. Die Untersuchung langfristiger klimatischer Veränderungen ist ein Beitrag die Entstehung und den Wandel der Landschaft zu verstehen. Hierdurch können parallele Entwicklungen zwischen Natur- und Kulturraum im langfristigen Zusammenhängen gesehen werden. Ziel ist, das Klima des Tschadseegebietes seit dem Beginn regelmäßiger Aufzeichnung von Klimadaten mit Hilfe verschiedener statistischer Verfahren zu beschreiben. Des weiteren sollen Wechselwirkungen und Zusammenhänge zu externen Faktoren (Globale Zirkulation, Ozeantemperatur, Solarstrahlung,...) aufgezeigt werden.
14, 093
Dumba-fishing was invented at Lake Chad about 10 years ago by immigrant fishermen from Mali and Nigerian Hausaland. The new technique brought about a new era of Lake Chad fishery, characterised by social and institutional changes. Titled Kanuri fishery headmen (Kacalla njibe)2 who traditionally controlled the access to the lake's water were unable to cope with the massive influx of immigrant fishermen. The lack of an institution for effective control lead to serious conflicts between local and immigrant fishermen. With the Fishermen Association Marte Local Government a new institution was invented, in which local and immigrant fishermen, regardless of their ethnicity, should control access to the fishing grounds together. The Fishermen Association was modelled after “modern” urban institutions and thus mirrors the transformation of the lake shores from rural backwaters, with local customs and culture to an economic centre, characterised by inmigration, cultural diversity and several other 'urban' traits.
14, 415
Over approximately the last 200 years, north-west Ghana and large areas of neighbouring southern Burkina Faso were the stage for a highly successful expansion of Dagara-speaking peoples. Probably setting out from an area around Wa, small groups of Dagara migrated towards the north, some of them taking a westward route, crossing the Black Volta river into today’s Burkina Faso. They rarely advanced into nomansland but rather displaced peoples such as Sisala-, Dyan-, Phuie- and Bwamu-speaking groups, who then moved further west and north. Today, the Dagara occupy about 3500 km2 in southern Burkina Faso, where they represent the sixth largest language group. In this paper I wish to explore the history of the north-west frontier of Dagara expansion and the interaction between the “land-owning” Phuo and the incoming Dagara.
14, 285
Le Burkina Faso est situé dans la zone soudano-sahélienne où les cultures sont quelquefois aléatoires; dans ces conditions les plantes ligneuses occupent une place importante dans la vie socio-économique du pays. Pourtant, une sécheresses climatique persistante de ces dernières décennies a entraîné une mortalité massive de ces ligneux surtout dans la zone sahélienne. Cette forte dégradation des ressources naturelles est variable d’une zone géo-graphique à une autre pour des raisons diverses. Si les phénomènes généraux de cette dégradation de la végétation et leurs causes sont souvent décrits par de nombreux auteurs, il existe par contre très peu de connaissances détaillées et spécifiques en fonction des zones géographiques sur la menace qui pèse sur les différentes espèces. Dans l’absence de bases scientifiques fiables sur la végétation du passé pour chacune des régions qui permettrait ainsi d’établir avec précision la liste des espèces disparues, il est donc nécessaire de se baser sur la perception de la population rurale qui se trouve bien placée pour déceler tout changement dans la flore. Dans ce contexte, cette étude menée auprès des gourmantchés, vise surtout à identifier les espèces disparues ou celles en voie de disparition dans les différentes zones écologiques à l’est du Burkina Faso; en outre, elle aborde les raisons évoquées par ces populations pour expliquer cette menace qui pèse sur chacune des espèces. L’enquête a enfin contribué à connaître les solutions envisagées par ces dernières pour anéantir ou réduire la menace.
14, 427
La présente esquisse vise à montrer l'importance des frontières et des conflits chez les Dagara et leurs voisins du Burkina Faso précolonial. En partant des écrits disponibles et de nos propres enquêtes dans le sud-ouest burkinabè, elle en est arrivée à dégager deux périodes historiques bien distinctes. La première, allant de la fin du XVIIIème siècle à la seconde moitié du XIXè siècle en gros, fut dominée par le dynamisme du front pionnier. L'appropriation de l'espace y engendrait quelques heurts interethniques, voire intra-ethniques, fussentils latents ou ouverts. La deuxième période identifiée, elle, s'étend de la seconde moitié du siècle dernier à la conquête française du sud-ouest burkinabè en 1897-1898. Les Dagara, à l'instar des autres ethnies du sud-ouest sont directement ou indirectement confrontés à des conquérants islamisés parmi lesquels les Zaberma, les troupes samoriennes, et surtout Moctar Karantao de Wahabou. Ce nouveau contexte géopolitique différemment accueilli par les ethnies en place aurait été à l'origine d'une guerre dite de sept ans durant laquelle on note des alliances et pactes interethniques. L'analyse des tactiques et stratégies de ces regroupements ponctuels en temps de crises permet de mieux cerner le comportement des Dagara et des ethnies circonvoisines face à la conquête coloniale.
14, 179
The aim of our project B6 “Towards a genesis of the ethnolinguistic situation at the southern and western fringes of lake Chad basin” within SFB 268 “West African Savannah” is to analyse the emergence and development of the complex presentday ethnolinguistic patterns in a region which may be historically labelled as southern and western periphery of the Borno empire. For the first time, a model of migratory routes was put forward based on combined research efforts of the disciplines involved in our project. Below we shall attempt to summarise the main points and reflections of our findings. Our specific approach as a whole is based on applying the respective research methods of the individual disciplines represented in our project, namely anthropology, ethnomusicology, history and linguistics and eventually on integrating the results into a systemically coherent picture
14, 257
L’inventaire floristique du Burkina Faso est loin d’être clos. Les récentes investigations floristiques ont permis de recenser un grand nombre d’espèces qui n’avaient jamais été mentionnées sur la liste floristique nationale. Une partie de ces espèces sont d’ailleurs guinéocongolaises. Cet inventaire a concerné les aires classées et protégées situées dans le secteur Sudsoudanien. Les richesses floristiques se retrouvent concentrées dans ces aires classées et protégées car ce sont des formations qui jouissent d’une relative bonne gestion par rapport aux autres aires non protégées qui ont été fortement dégradées par l’homme. L’objectif de cette communication est de donner les informations issues de ces différentes investigations sur l’état de connaissance de la diversité végétale du Burkina Faso avec un accent particulier sur le mode de gestion et les utilisations de quelques espèces de la zone sud soudanienne.
14, 197
Interdépendance du potentiel d'exploitation et la structure d'habitat dans la région de l'Atakora
(2000)
Le département de l’Atakora est une région très contrastée et jusqu’à présent très peu explorée. Son élément le plus saillant est la Chaîne de l’Atakora, une des rares élévations montagneuses de cette partie de l’Afrique occidentale. Le haut-plateau de l’Atakora est caractérisé par une densité de la population relativement basse, comparée au reste de la région, et une végétation variée, qui est jusqu’à présent extrêmement mal connu. Il contraste fortement avec son piémont à l’ouest de la chaîne qui est très densément peuplé et exploité de manière intensive. Notre recherche a été consacrée à la question de savoir si ce sont des facteurs dépendant du géopotentiel ou plutôt des données socio-économiques qui sont responsables pour la disparité actuelle de ce paysage. Partant de l’hypothèse que non seulement les conditions socio-économiques mais aussi les conditions naturelles sont beaucoup plus favorables dans le piémont que sur le plateau, nous avons - par une approche interdisciplinaire - effectué une analyse et une évaluation de ces facteurs. Des méthodes de la télédétection, de la pédologie, de la botanique et de la géographie agraire ont été employées.
14, 083
This paper, which is based on field research in Doron Baga and Maiduguri, attempts to describe and analyse the main determinants of the fish trade in North-east Nigeria with Doron Baga as the main focus. Fish is a significant source of income and a principal trade commodity, bringing together the remote fishing community of North-east Nigeria with the major urban centres of the Southern part of the country. In order to get an insight into the workings of the fish trade, indepth interviews were conducted with fatoma (or dealers), traders and transporters in Doron Baga and Maiduguri. In addition, the authors utilised documentary sources to supplement the data collected from the field. For instance, a number of postgraduate dissertations, archival accounts as well as journal articles and books were consulted. After giving a brief introduction of the development of the long distance trade in fish, the paper discusses the role of the fatoma, means of transportation, value and volume of the trade. The study focuses on the period 1997-1999, during which substantial part of the data used were collected.
14, 237
La coupure que l'on constate dans les forêts denses africaines au niveau du Togo et du Bénin soulève de nombreuses questions sur les rapports forêt/savane au cours des derniers millénaires. Le projet Dahomey Gap vise à y répondre, par une approche pluridisciplinaire intégrant botanique et histoire de la végétation dans le Sud-Bénin et le Sud-Ouest du Nigéria. A partir de travaux déjà avancés sur la végétation du Bénin et des premières prospections palynologiques, quelques aspects du projet sont exposés ici: tels la caractérisation des différentes formations forestières du Bénin, les premiers résultats sur l'histoire holocène de la végétation du Sud-Bénin (mangroves, forêts, savanes) enregistrée depuis près de 7000 ans dans les lagunes.
14, 543
Le SIG-BF est destiné comme outil pour la visualisation et l’analyse des informations spatiales pour les scientifiques du «SFB 268 – Histoire des cultures et des langues dans l’espace naturel de la Savane Africaine» à l‘Institut Géographie Physique de la Johann Wolfgang Goethe-Universität à Frankfurt am Main et leurs collèges de l’Université de Ouagadougou. En outre, les données peuvent être utilisées par d'autres dans un but scientifique. La copie et la diffusion des données sont permises si la source est clairement mentionnée. L’usage professionnel et le traitement des données du SIG-BF dans un but commercial, soit sous forme imprimée ou sous forme digitale, nécessite la permission écrite de l’Institut Géographie Physique de l’Université Francfort. Les données spatiales qui sont assorties dans le BF-SIG sont basées sur plusieurs sources. En général, il y sont groupées des informations de l’environnement naturel et anthropique à l’échelle nationale de Burkina Faso. En majorité ce sont les données des cartes topographiques et thématiques du pays et quelques données statistiques. La connaissance des paramètres (p. ex. échelle, age, projection) des sources des données est une condition importante pour l'évaluation du degrée d'exactitude des résultats des analyses SIG. Quant à ca, quelques notes importantes sont démontrées dans la 2ième chapitre de ce texte. Les sources indiquées dans la table de matières (3ième chapitre) sous la forme des ‘numéro de la source’ sont précisées dans la 4ième chapitre.
14, 335
Au nord du Burkina Faso aucune autre époque culturelle, à l'exception des temps modernes, n'a laissé autant de traces sur une aussi grande surface que l’Age de Fer. L'étude de cette période joue alors un rôle important dans la reconstruction de l'histoire culturelle du Sahel. D’après les dates obtenues dans nos fouilles différentes, l’Age de Fer s'étend de la fin du premier millénaire BC jusqu'au milieu du 14e siècle AD. Les recherches du projet multidisciplinaire G4 du SFB 268 visaient les questions suivantes: Quelle est l’apparence physique des collines d’occupation et quelle est leur répartition dans la région ? En quoi consiste la culture matérielle trouvée sur les sites et qu’est-ce qu’elle permet de dire sur la vie quotidienne? Comment l’interaction entre l'homme et l'environnement se présentaitelle à l’époque et quelles étaient les ressources naturelles exploitées? Quelle population occupait les buttes, et quels indices l’étude de l’histoire du peuplement peut fournir comme causes de leur abandon final? Le vaste champs d’études ouvert par ces questions impose une approche multidisciplinaire. Les résultats qui seront présentés cidessous n'ont pu être obtenus qu'en coopération de l'archéologie, l'archéobotanique, l'archéozoologie, l'histoire et la géographie.