Article
Refine
Year of publication
Document Type
- Article (31800) (remove)
Language
- English (16363)
- German (13429)
- Portuguese (696)
- French (387)
- Croatian (251)
- Spanish (250)
- Italian (134)
- Turkish (113)
- Multiple languages (36)
- Latin (35)
Has Fulltext
- yes (31800)
Keywords
- Deutsch (507)
- taxonomy (457)
- Literatur (305)
- new species (200)
- Hofmannsthal, Hugo von (185)
- Rezeption (178)
- Übersetzung (163)
- Filmmusik (155)
- Johann Wolfgang von Goethe (131)
- Vormärz (117)
Institute
- Medizin (5486)
- Physik (2190)
- Biowissenschaften (1159)
- Biochemie und Chemie (1119)
- Extern (1108)
- Frankfurt Institute for Advanced Studies (FIAS) (813)
- Gesellschaftswissenschaften (805)
- Geowissenschaften (594)
- Informatik (459)
- Präsidium (453)
En général, les recherches sur l’histoire du peuplement en Afrique occidentale sont basées sur des traditions orales et les différents archives. Mais les recherches archéobotaniques montrent que la végétation peut également fournir des informations précieuses. Se servir de la végétation actuelle pour mieux comprendre l’histoire du peuplement d’une région est une nouvelle approche non-narrative. Le sujet de cette présentation sont les populations d'arbres utiles sur des terrains soit actuellement, soit récemment exploités: les parcs agraires ou agroforestiers.
Die weidewirtschaftliche Nutzung beeinflußt seit Jahrtausenden den Natur- und Kulturraum der westafrikanischen Savanne. Die Beweidung durch die verschiedenen domestizierten Tierarten hat in diesem Zeitraum einen wesentlichen Einfluß auf die Entwicklung der Vegetationszusammensetzung gehabt und das vor allem in der Krautschicht. Übermäßige Beweidung kann - wie zahlreiche Untersuchungen zeigen - zu einschneidenden Veränderungen in der Pflanzendecke führen, die letztlich in einer völligen Zerstörung der Vegetation gipfeln können. Dieser Prozess wird landläufig als Überweidung bezeichnet und gilt als eine der wesentlichen Ursachen für Landschaftsschäden. Die in den letzten Dekaden ständig anwachsenden Tierbestände in Afrika südlich der Sahara haben die Situation weiter verschärft. Folgerichtig konzentrieren sich Meliorationsvorschläge auf eine Verringerung der Besatzdichte auf ein tragfähiges Maß. Angestrebt wird ein geregeltes Weidemanagement, das eine nachhaltige Bewirtschaftung der natürlichen Ressourcen ermöglicht. Trotz teilweise jahrzehntelanger Bestrebungen konnte dieses Ziel bis dato nicht erreicht werden, so daß in jüngerer Zeit Fachwissenschaftler zu der Überzeugung gekommen sind, daß diese Mißerfolge bereits auf Fehler in den grundlegenden Überlegungen zurückzuführen sind. Die aus diesen neuen Überlegungen resultierenden Modellvorstellungen in der Weideökologie sollen an dieser Stelle vorgestellt werden. Dabei wird vor allem auf die Problematik der Beurteilung und Bewertung des Überweidungsprozesses eingegangen.
Yerwa is the last of the Borno capitals. Although established in the first decade of colonial administration, it cannot be compared with the many other towns like Fort Lamy, Jos, Kaduna, Niamey et al. which all developed about the same time. Colonial interference with the development of Yerwa appears restricted, mainly, to insistence upon wider roads than a Borno town otherwise would have featured and resettlement schemes, e.g. Mafoni, Ari Askeri. The following is based on the premise that as the town - despite time and political circumstances of its emergence - is a distinctive Borno town, also occupational diversification and structure are distinctively related to urban Borno culture.
Ungeachtet zahlreicher Anstöße aus der jüngeren Ethnizitätsdebatte gehören ethno- bzw. regionalspezifische Zuordnungen im Sprachgebrauch von Ethnologie und Geographie noch immer zur Regel. Im gleichen Zusammenhang bemüht man das Bild von sogenannten autochthonen Bevölkerungsschichten und später angekommenen Zuwanderern. Dies aber bewirkt das Festhalten an Luftschlössern, deren Beschaffenheit sich immer deutlicher als Fehlkonstrukt entpuppt. Generalisierende Feststellungen wie "das Ethnos A besiedelt das Gebiet B und hat die kulturellen Eigenschaften X, Y, Z" fördern lediglich einen essentialistischen Ethnizitätsbegriff. Gerade aber in Westafrika vermitteln Erkenntnisse über soziale Identitäten und das Verhältnis der Bevölkerung zur Vergangenheit oft ein ganz anderes Bild. Diese These wird nachfolgend anhand von Forschungen im zentralen Volta-Gebiet erörtert; im einzelnen liegen dazu Daten von Mamprusi und Kusasi in Nordost-Ghana vor sowie von Nuna im zentralen Süden von Burkina Faso.
Le phénomène du cuirassement reste une "curiosité" et une énigme pour le pays de la zone intertropicale. A cause de ses caractéristiques lithologiques et structurales assez particulières de ses roches (roches riches en éléments ferromagnésiens), le Burkina Faso est une véritable zone de prédilection des cuirasses. Malgré l'effort des chercheurs pour élucider le phénomène du cuirassement, force est de reconnaître que de nos jours, certains points d'ombre subsistent toujours; ce qui invite à une analyse plus poussée ... Loin de négliger les problèmes liés à la reconstitution de la génèse de la cuirasse, nous proposons ici une analyse assez originale des cuirasses sur la base des connaissances déjà acquises et de nos multiples observations sur le terrain burkinabé.
Cette communication s’est voulu un essai d’analyse toponymique pas forcément destinée à des linguistes. Elle indique tout de même la nécessité de recourir à la linguistique dans le cas où plusieurs versions étiologiques sont soumises à propos d’un toponyme donné. Que le résultat de l’analyse linguistique aboutisse au caractère plausible ou non plausible de l’étiologie, ce volet est complété par le recours à d’autres domaines de connaissances. C’est cette association qui permet de parler d’analyse toponymique. Même si les résultats obtenus ne sont pas forcément définitifs, ils permettent au moins d’éviter des choix arbitraires. Dans le cas de sia par example, la voie est ouverte vers une autre direction où il faudra refaire une autre analyse complète.
L’histoire du peuplement demeure au Burkina Faso un sujet de préoccupation pour les historiens. Les mouvements migratoires et la mise en place des différents groupes ethniques restent très peu précis même pour les populations les mieux connues (Moose, Peul, Gulmanceba). Les limites des données historiques conduisent à l’utilisation de légendes pour expliquer les origines des formations sociales. La légende de la princesse Yennega fonde l’histoire des Moose; celle de Diaba Lompo, l’ancêtre eponyme descendu du ciel avec son cheval à Lompotangou constitue la base des dynasties du pays gulmance selon encore la légende. La séparation entre les Sana et leurs cousins Bisana serait intervenue pour une tête de chien. L’histoire du peuplement des populations à organisation lignagère comme le groupe dagara est encore plus difficile à établir. Il faut en effet, collecter les données sur les mouvements migratoires de chaque lignage pour espérer cerner les origines des familles respectives.
Malgré le nombre assez élevé des écrits relatifs aux BObO, force est d'admettre que leur langue reste encore peu connue chez des spécialistes de la linguistique. Cela est dû au fait que les différents travaux effectués à ce jour restent assez limités quant à leur diffusion. En effet, une grande partie de ces travaux est l'oeuvre d'étudiants de linguistique et, de ce fait, ils ne connaissent pas une diffusion internationale pouvant les mettre à la portée des spécialistes d'autres pays. Parmis les écrits linguistiques portant sur le bObO, un seul a été publié à la SELAF en France. Il s'agit du dictionnaire de Le Bris et Prost (1981). Les autres écrits ne sont que difficilement accessible soit auprès de leurs auteurs, soit auprès des établissements où ils ont été effectués. Notre objectif à travers la présente communication est de camper le bobo en tant que langue d'une communauté linguistique donnée, de le situer dans le contexte géolinguistique du Burkina Faso et, en rapport avec son milieu linguistique ambiant, de tenter une réponse partielle à la question maintes fois posée de savoir s'il ne se trouve pas à la charnière des langues mandé et des langues gur.
Numerous ecologists postulate that West African savannas are mostly the result of degradation of formerly closed forests. This hypothesis can only be tested by palaeoecological investigations. The palynological results summarised in this paper document the history of the Sudanian and Sahelian savanna of NE-Nigeria during the last 11.500 years (uncal. BP). Both sites investigated provide evidence for the persistence of savanna throughout the entire Holocene. Patches of closed dry forest may have occurred, but never completely displaced the savanna vegetation. Humid conditions during the early and mid Holocene (from 10.000 BP onwards) caused a rapid spread of Guinean and Sudanian taxa into the northern vegetation zones. A slow return to drier climatic conditions between ca. 6800 BP and ca. 5500 BP can be recorded at both sites. Finally, between 3800 BP and 3300 BP a strong aridification resulted in the establishment of the modern vegetation zones. In both the Sahelian and Sudanian zone the vegetational changes appear to have been primarily controlled by climatic changes, whereas the effects of human activities remain palynologically silent even for the late Holocene.
Two sites situated in the Sahelian and Sudanian zones of NE-Nigeria were chosen for pollen analysis. A sediment core from an interdunal depression in the eastern Manga Grassland provides information on the Holocene vegetation history of the Sahel between c. 9600-3400 B.P. The 3 m pollen record indicates an open savanna during the mid-Holocene. The presence of Sudano-Guinean taxa, which were mainly restricted to the interdunal depressions, points to more humid conditions. Already before c. 4000 B.P., a slow change towards drier conditions and the establishment of the modern Sahelian vegetation is visible in the diagram. This development was accompanied by high fire frequencies. A 16 m core from a crater lake (Lake Tilla) in the Sudanian zone of NE-Nigeria provides a pollen record which can be dated back to approximately 11-12000 B.P. Preliminary pollen spectra show a relatively constant pattern with a dominance of grass pollen even during the middle Holocene.
Les recherches ethnologiques effectuées jusqu'à ce jour se sont concentrées principalement sur deux grands axes. Elles ont d'une part dressé un inventaire détaillé des forges et de leurs techniques dans les différents groupes ethniques de cette région. D'autre part, elles ont examiné l'histoire des migrations et de la sédentarisation des forgerons. Il serait intéressant de savoir si les résultats des recherches linguistiques concordent avec ceux des travaux d'ethnologie. Jusqu'ici, les recherches ont montré la mobilité des forgerons professionnels. Ces "travailleurs transfrontaliers" de la culture jouent le rôle de médiateurs et favorisent les échanges culturels à l'intérieur de chaque ethnie et entre les différentes ethnies. En raison de cette mobilité, l'inventaire et les produits des forges présentent souvent des caractères identiques, même sur des espaces géographiques de plus grande taille. Par contre, le vocabulaire est souvent influencé par des mots empruntés à d'autres langues. Ce phénomène constituera précisément un des éléments centraux dans la suite de nos recherches sur le thème des artisans.
The study investigates elements influencing agricultural development in villages of the hinterland of Gombe, Gombe State, Nigeria. It aims to discover changes in socio-economic and socio-cultural interactions that exist among household, region, nation and world market. Of special interests are rural households as well as wholesale markets where dynamic processes in the structure of agricultural enterprises and the individual reasons of innovations are recognisable. The final objective of the study is to analyse the agricultural sector in the investigated villages in time and space, by typifying rural households, there strategies of action in relation to different factors: for example, farmsize, cultivation techniques and marketing of agriculture products. The study is also interested in operational profits and costs of farms, income of households as well as expenditures, etc. Because of the fact that statistical work is still going on, it is only possible to present a small portion of the results. Namely, the change in cultivation and marketing of farm products with special emphasis on cash crops during the last 30 years.
We can conclude that the Dughwede calendar lasts for two seasonal years, marked by the bull festival as a culminating and turning point. All ritual and agricultural activities are interlinked and need to be seen comprehensively together with the social and cosmological order to understand the underlying cultural pattern. The year is dramatized throughout the seasons to keep the communication between the natural and spiritual forces, both creatively reflected in the individual person. The traditional world was kept in balance as a functional equilibrium over a period of time not known to us, but is now moving towards a process of transformation initiated by structural historical change. The first step towards change is the change of moral values which affects possibly first individuals and then groups. This encourages them to give up the traditional way of interacting with their environment. This process can be described as secularisation and leads to another quality of relationship between man and his natural environment. The same process can also be described as socio-economic change.
Traditional land rights in Dagara and Sisala societies in Burkina Faso and Ghana which were stateless in pre-colonial times are closely connected with the concept of earth-shrine parishes under the protection of a local land god and ideally under the control of the “first-comers” to the area. The earth priests perform regular sacrifices at the shrine and allocate land to later immigrants as well as the right to build houses and to bury their dead, often in exchange for gifts. The international border between Ghana and Burkina Faso, which was drawn up in 1898 and runs along the 11th parallel, often cuts across earth-shrine parishes. Particularly since the border demarcation exercise in the 1970s, the spatial separation of the Sisala earth priests on one side of the border from the Dagara immigrants on the other side has given rise to intricate conflicts over land rights. The paper will present the history of one such conflict and look at the various landrelated discourses – traditionalist, nationalist, and Christian – which the adversaries put forward in order to substantiate their claims.
Nous nous intéresserons à la question de l'utilisation qui est faite des langues nationales, notamment dans le système éducatif. C'est un fait connu en effet que la langue officielle du Burkina est le français et que tout l'enseignement formel, du premier jour à l'école jusqu'au dernier jour à l'université en passant par le secondaire se fait exclusivement en français (comme d'ailleurs dans beaucoup d'autres pays dits "francophones"). Il s'en suit que la langue française est très valorisée et valorisante, étant la langue du peu d'élus qui sont allés à l'école, la langue des fonctionnaires de l'État et de la classe dirigeante, la langue de l'administration, de la justice, la langue de communication internationale. Se pose alors la question de savoir ce qu'on fait des langues du pays, pour lesquelles on utilise le terme de "langues nationales".
Im SW Burkina Fasos (sechs Monate Regenzeit und durchschnittlich über 1000 mm Niederschlag) wurden mehrere Trockenwälder auf ihr Artenspektrum und die Bodenverhältnisse hin untersucht. Die Waldformationen fallen durch die Dichte der Gehölzbedeckung, ihren Lianenreichtum und das fast vollständige Fehlen von Gräsern auf. Typische Gehölzarten sind Anogeissus leiocarpus, Diospyros mespiliformis und die Liane Saba senegalensis. Der dichte Strauchunterwuchs und die fehlende Grasschicht verhindern das regelmäßige Eindringen von Buschfeuern. Wegen der Dichte und des Alters der Bäume belegen diese Waldformationen, daß an den Standorten, zumindest für einen sehr langen Zeitraum, kein Feldbau betrieben wurde. Daher konnten sich, auch auf eher als ungünstig zu bewertenden Böden, Trockenwälder ausbilden, die zumindest in ihrer Physiognomie der potentiellen natürlichen Vegetation entsprechen. Jedoch finden sich in den Wäldern oft Spuren menschlicher Aktivitäten aus der Vergangenheit, so z.B. Steinsetzungen, Siedlungshügel und Gruben. Außerdem lassen sich vielfach Anzeichen einer rezenten Nutzung beobachten, so z.B. für die Entnahme von Werkholz, das Schneiteln mancher Baumarten zur Viehfuttergewinnung, gelegentliche Beweidung und das Sammeln von Wildpflanzen.
Les sites découverts dans la région d'Absouya constituent les témoins d'un peuplement préhistorique et protohistorique. La majorité est composée de sites de production du fer auxquels s'ajoutent des sites d'habitation et un atelier de taille d'outils lithiques. L'association sur certains sites de vestiges de natures et apparemment d'époques différentes pose le problème de leur appartenance culturelle et de leur position chronologique. Le seul repère actuel est l'épopée «Wubrienne» datée du XVe siècle. Il est probable que certains sites soient antérieurs à cette époque et d'autres postérieurs à cette date. Des fouilles systématiques accompagnées de datations isotopiques permettront de mieux cerner l'évolution de l'environnement géographique, végétal et de situer les sites sur le plan chronologique.
Les fouilles archéologiques de Gandefabou effectuées courant Novembre - Décembre 1996 constituent une grande première expérience du Laboratoire d’Archéologie de l’Université de Ouagadougou dans le Sahel burkinabè. Elles ont été exécutées grâce à une subvention financière de l’Ambassade Royale des Pays-Bas à Ouagadougou et au soutien logistique du Programme Sahel Burkinabè - Pays-Bas (PSB/PB) basé à Gorom-Gorom, capitale de la province de l’Oudalan. Ces travaux au double objectif scientifique et touristique s’insèrent dans une politique locale de développement économique avec le maintien in situ et la protection de certains vestiges pour en faire un musée de site.
Maiduguri, an important city in the Sudano-Sahelian zone of West Africa, experiences both drought and floods. Although droughts are more popular, floods are a seasonal occurrence in parts of the city in the average rainy season. Both hazards exert a heavy toll on their victims. Present response to the hazard problems is characterised by a fire-fighting approach which does little about future occurrence. Much of the perception and response is spiritual and stops short of needed structural and organisational programmes for effective mitigation of hazards. Future occurrences of drought and flood may have more adverse effects as land use in the city becomes more complex and agricultural and water supply system comes to depend heavily on surfacial sources. Future effects will also depend on the socio-economic conditions of the people at risk and the capacity of those who help them. Governments and people need to work together to reduce drought and flood hazards.
Les ferrières sont par définition les amas des déchets de la réduction du fer. De par son origine elles constituent des lithosols qui ont beaucoup évolué dans l’espace et dans le temps. A notre connaissance très peu d’études se sont penchées sur cette végétation qui couvre actuellement les sites de réduction du fer. L’inventaire floristique de plusieurs sites en zone soudanienne montre la fréquence de certaines espèces sur les ferrières. L’étude de la chorologie de toutes les espèces confondues ligneuses et herbacées, montrent que la plupart sont constituées par des espèces zoochores et quelques espèces anémochores. Elles sont disséminées principalement par les animaux d’élevage, par les oiseaux. Cette communication synthétise les données des différentes prospections et les premiers résultats de nos observations et analyses. Elle a deux objectifs : de montrer l’importance des activités anthropiques dans la formation du paysage végétal d’une part, et d’autre part de mettre en évidence le processus de colonisation des sols nus et des ferrières en zone soudanienne.