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En général, les recherches sur l’histoire du peuplement en Afrique occidentale sont basées sur des traditions orales et les différents archives. Mais les recherches archéobotaniques montrent que la végétation peut également fournir des informations précieuses. Se servir de la végétation actuelle pour mieux comprendre l’histoire du peuplement d’une région est une nouvelle approche non-narrative. Le sujet de cette présentation sont les populations d'arbres utiles sur des terrains soit actuellement, soit récemment exploités: les parcs agraires ou agroforestiers.
Die weidewirtschaftliche Nutzung beeinflußt seit Jahrtausenden den Natur- und Kulturraum der westafrikanischen Savanne. Die Beweidung durch die verschiedenen domestizierten Tierarten hat in diesem Zeitraum einen wesentlichen Einfluß auf die Entwicklung der Vegetationszusammensetzung gehabt und das vor allem in der Krautschicht. Übermäßige Beweidung kann - wie zahlreiche Untersuchungen zeigen - zu einschneidenden Veränderungen in der Pflanzendecke führen, die letztlich in einer völligen Zerstörung der Vegetation gipfeln können. Dieser Prozess wird landläufig als Überweidung bezeichnet und gilt als eine der wesentlichen Ursachen für Landschaftsschäden. Die in den letzten Dekaden ständig anwachsenden Tierbestände in Afrika südlich der Sahara haben die Situation weiter verschärft. Folgerichtig konzentrieren sich Meliorationsvorschläge auf eine Verringerung der Besatzdichte auf ein tragfähiges Maß. Angestrebt wird ein geregeltes Weidemanagement, das eine nachhaltige Bewirtschaftung der natürlichen Ressourcen ermöglicht. Trotz teilweise jahrzehntelanger Bestrebungen konnte dieses Ziel bis dato nicht erreicht werden, so daß in jüngerer Zeit Fachwissenschaftler zu der Überzeugung gekommen sind, daß diese Mißerfolge bereits auf Fehler in den grundlegenden Überlegungen zurückzuführen sind. Die aus diesen neuen Überlegungen resultierenden Modellvorstellungen in der Weideökologie sollen an dieser Stelle vorgestellt werden. Dabei wird vor allem auf die Problematik der Beurteilung und Bewertung des Überweidungsprozesses eingegangen.
Yerwa is the last of the Borno capitals. Although established in the first decade of colonial administration, it cannot be compared with the many other towns like Fort Lamy, Jos, Kaduna, Niamey et al. which all developed about the same time. Colonial interference with the development of Yerwa appears restricted, mainly, to insistence upon wider roads than a Borno town otherwise would have featured and resettlement schemes, e.g. Mafoni, Ari Askeri. The following is based on the premise that as the town - despite time and political circumstances of its emergence - is a distinctive Borno town, also occupational diversification and structure are distinctively related to urban Borno culture.
Ungeachtet zahlreicher Anstöße aus der jüngeren Ethnizitätsdebatte gehören ethno- bzw. regionalspezifische Zuordnungen im Sprachgebrauch von Ethnologie und Geographie noch immer zur Regel. Im gleichen Zusammenhang bemüht man das Bild von sogenannten autochthonen Bevölkerungsschichten und später angekommenen Zuwanderern. Dies aber bewirkt das Festhalten an Luftschlössern, deren Beschaffenheit sich immer deutlicher als Fehlkonstrukt entpuppt. Generalisierende Feststellungen wie "das Ethnos A besiedelt das Gebiet B und hat die kulturellen Eigenschaften X, Y, Z" fördern lediglich einen essentialistischen Ethnizitätsbegriff. Gerade aber in Westafrika vermitteln Erkenntnisse über soziale Identitäten und das Verhältnis der Bevölkerung zur Vergangenheit oft ein ganz anderes Bild. Diese These wird nachfolgend anhand von Forschungen im zentralen Volta-Gebiet erörtert; im einzelnen liegen dazu Daten von Mamprusi und Kusasi in Nordost-Ghana vor sowie von Nuna im zentralen Süden von Burkina Faso.
Le phénomène du cuirassement reste une "curiosité" et une énigme pour le pays de la zone intertropicale. A cause de ses caractéristiques lithologiques et structurales assez particulières de ses roches (roches riches en éléments ferromagnésiens), le Burkina Faso est une véritable zone de prédilection des cuirasses. Malgré l'effort des chercheurs pour élucider le phénomène du cuirassement, force est de reconnaître que de nos jours, certains points d'ombre subsistent toujours; ce qui invite à une analyse plus poussée ... Loin de négliger les problèmes liés à la reconstitution de la génèse de la cuirasse, nous proposons ici une analyse assez originale des cuirasses sur la base des connaissances déjà acquises et de nos multiples observations sur le terrain burkinabé.
Cette communication s’est voulu un essai d’analyse toponymique pas forcément destinée à des linguistes. Elle indique tout de même la nécessité de recourir à la linguistique dans le cas où plusieurs versions étiologiques sont soumises à propos d’un toponyme donné. Que le résultat de l’analyse linguistique aboutisse au caractère plausible ou non plausible de l’étiologie, ce volet est complété par le recours à d’autres domaines de connaissances. C’est cette association qui permet de parler d’analyse toponymique. Même si les résultats obtenus ne sont pas forcément définitifs, ils permettent au moins d’éviter des choix arbitraires. Dans le cas de sia par example, la voie est ouverte vers une autre direction où il faudra refaire une autre analyse complète.
L’histoire du peuplement demeure au Burkina Faso un sujet de préoccupation pour les historiens. Les mouvements migratoires et la mise en place des différents groupes ethniques restent très peu précis même pour les populations les mieux connues (Moose, Peul, Gulmanceba). Les limites des données historiques conduisent à l’utilisation de légendes pour expliquer les origines des formations sociales. La légende de la princesse Yennega fonde l’histoire des Moose; celle de Diaba Lompo, l’ancêtre eponyme descendu du ciel avec son cheval à Lompotangou constitue la base des dynasties du pays gulmance selon encore la légende. La séparation entre les Sana et leurs cousins Bisana serait intervenue pour une tête de chien. L’histoire du peuplement des populations à organisation lignagère comme le groupe dagara est encore plus difficile à établir. Il faut en effet, collecter les données sur les mouvements migratoires de chaque lignage pour espérer cerner les origines des familles respectives.
Malgré le nombre assez élevé des écrits relatifs aux BObO, force est d'admettre que leur langue reste encore peu connue chez des spécialistes de la linguistique. Cela est dû au fait que les différents travaux effectués à ce jour restent assez limités quant à leur diffusion. En effet, une grande partie de ces travaux est l'oeuvre d'étudiants de linguistique et, de ce fait, ils ne connaissent pas une diffusion internationale pouvant les mettre à la portée des spécialistes d'autres pays. Parmis les écrits linguistiques portant sur le bObO, un seul a été publié à la SELAF en France. Il s'agit du dictionnaire de Le Bris et Prost (1981). Les autres écrits ne sont que difficilement accessible soit auprès de leurs auteurs, soit auprès des établissements où ils ont été effectués. Notre objectif à travers la présente communication est de camper le bobo en tant que langue d'une communauté linguistique donnée, de le situer dans le contexte géolinguistique du Burkina Faso et, en rapport avec son milieu linguistique ambiant, de tenter une réponse partielle à la question maintes fois posée de savoir s'il ne se trouve pas à la charnière des langues mandé et des langues gur.
Numerous ecologists postulate that West African savannas are mostly the result of degradation of formerly closed forests. This hypothesis can only be tested by palaeoecological investigations. The palynological results summarised in this paper document the history of the Sudanian and Sahelian savanna of NE-Nigeria during the last 11.500 years (uncal. BP). Both sites investigated provide evidence for the persistence of savanna throughout the entire Holocene. Patches of closed dry forest may have occurred, but never completely displaced the savanna vegetation. Humid conditions during the early and mid Holocene (from 10.000 BP onwards) caused a rapid spread of Guinean and Sudanian taxa into the northern vegetation zones. A slow return to drier climatic conditions between ca. 6800 BP and ca. 5500 BP can be recorded at both sites. Finally, between 3800 BP and 3300 BP a strong aridification resulted in the establishment of the modern vegetation zones. In both the Sahelian and Sudanian zone the vegetational changes appear to have been primarily controlled by climatic changes, whereas the effects of human activities remain palynologically silent even for the late Holocene.
Two sites situated in the Sahelian and Sudanian zones of NE-Nigeria were chosen for pollen analysis. A sediment core from an interdunal depression in the eastern Manga Grassland provides information on the Holocene vegetation history of the Sahel between c. 9600-3400 B.P. The 3 m pollen record indicates an open savanna during the mid-Holocene. The presence of Sudano-Guinean taxa, which were mainly restricted to the interdunal depressions, points to more humid conditions. Already before c. 4000 B.P., a slow change towards drier conditions and the establishment of the modern Sahelian vegetation is visible in the diagram. This development was accompanied by high fire frequencies. A 16 m core from a crater lake (Lake Tilla) in the Sudanian zone of NE-Nigeria provides a pollen record which can be dated back to approximately 11-12000 B.P. Preliminary pollen spectra show a relatively constant pattern with a dominance of grass pollen even during the middle Holocene.