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Les microcèbes de l'espèce Microcebus murinus doivent leur succès évolutif à leurs capacités à s'adapter aux conditions climatiques et écologiques difficiles auxquelles ils ont à faire face. Ces adaptations concernent tous les systèmes de communication. La vision semble particulièrement performante dans le biotope de branches fines de cette espèce strictement nocturne. L'appréhension du monde extérieur par le sens du tact passe moins par les membres que par le museau, organe multisensoriel riche en terminaisons tactiles. Cependant, les échanges sociaux par signaux visuels et tactiles sont beaucoup plus l'ares que chez les simiens ou même que chez les prosimiens diurnes. Les seuils de détection gustative démontrent une sensibilité relativement faible pour les sucres et, pour les composés amers comme la quinine ou astringents comme les tanins, une variation saisonnière liée aux ressources du milieu. Les autres détecteurs de signaux chimiques - olfaction et sens voméronasal - sont particulièrement développés. Il s j agit de deux systèmes différents dont l'indépendance fonctionnelle a été démontrée. Chez le microcèbe, l'urine, dispersée grâce à des comportements de marquage extrêmement efficaces, joue un rôle social fondamental, notamment par toute une série d'effets de type phéromonal. Les émissions sonores se caractérisent par des fréquences élevées, en partie ultrasoniques. Le répertoire vocal comprend au moins huit types de vocalisations dont certaines, ayant, dans une population locale donnée, une partie de leur structure acoustique en commun, sont interprétées comme des dialectes. Au niveau interindividuel, certains cris de contact pourraient fournir, comme c'est le cas pour les traces urinaires, des repères suffisant à identifier l'émetteur et comatitere son état psychophysiologique. Cette revue montre que le microcèbe est un généraliste, chez qui tous les organes des sens sont bien developpés sans dominance ni spécialisation excessive de l'un d'entre eux. Elle montre, aussi que ce primate possède un développement cerebral suffisant pour répondre de manière originale aux contraintes de son environnement physique et social.
La famille des Pyuridae n'est représentée en Nouvelle-Calédonie que par onze espèces, la plupart vivant dans les zones portuaires. Une seule espèce est nouvelle, Bolteniopsis pacificus, qui vit dans des sables grossiers et représente la première espèce de ce genre trouvée dans le littoral tropical. Les Molgulidae ne sont représentées que par une espèce nouvelle.
Dix-neuf espèces de Styelidae, pour la plupart coloniales, sont décrites ou signalées du lagon. Huit sont nouvelles. Sur les onze espèces connues, neuf sont présentes en Australie. Quatre espèces ont une repartitlon tres vaste couvrant dans certains cas toutes les mers chaudes. Les espèces nouvelles appartiennent toutes à des genres dont la diversité maximale est en zone tropicale.
Quinze espèces dont deux nouvelles pour la Science ont été récoltées en Nouvelle-Calédonie. La plupart d'entre elles sont aussi connues de l'Australie et de l'Indonésie. Une seule espèce est considérée comme faisant partie d'une faune tempérée australe. Toutes les autres sont d'affinités tropicales.
Quinze espèces d'ascidies Phlébobranches ont été récoltées dans le lagon de Nouvelle-Calédonie. Elles appartiennent à quatre familles: Corellidae, Ascidiidae, Perophoridae et Cionidae. Cette dernière n'avait pas encore été signalée de cette région. Quatre espèces sont nduvelles pour la science: Diazona textura (Cionidae), Ascidia dorsalis (Ascidiidae), Ecteinascidia aequale et E. koumaci (Perophoridae). Seules cinq espèces (une Corellidae et quatre Ascidiidae) étaient déjà connues de Nouvelle-Calédonie.