SFB 268
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The search for persistent elements in nature and culture, which comprises language as a constitutive part, is a prerequisite for the definition of any change which is the aim of our common project. When analysing the process of transformation by a number of disciplines we expect to discover significant features of this alteration and the forces dominating it. The current highly complex present linguistic situation in the western and south-western fringe of the Chad Basin will be reconstructed from the historical migrations undertaken by the various linguistic groups from Lake Chad (mainly Chadic languages) to their present settlements. The six authors, the linguists Dr. Dimitr Ibriszimov, Dr. Doris Löhr, Christopher Mtaku, the ethno-musicologist Dr. Raimund Vogels, and the historian Ibrahim Maina Waziri integrated the results of their studies into one paper towards a systemic approach by tracing back the common roots of the languages, the customs and the music of those peoples and give an outline of their tradition concerning their movements. A basic dual model of migration will be put forward.
Summary and evaluation
(2000)
The geographical analysis of the Savannah Zones of north-eastern Nigeria revealed a basic insight on the differentiated development at the meso-regional level: The northern districts had a much lower population increase than the average. It was already arid land before the dramatic reduction of precipitation since the late 1960s. The quality of the soil for farming is rather poor despite specific minerals which give grass during the very short growing season a higher nutritional value than further south. Through studies at the local level, it became evident that on one side this is an area of out-migration of the local population but on the other side we have to register the influx of migrants from the even more dryer northern districts including Niger Republic. The rate of urbanisation in Nigeria increased rapidly from 15 to 36 %. Northern capitals like Kano and Maiduguri multiplied their number of inhabitants seven times but were overtaken by Gombe’s growth. In any case they are centres of social and cultural change as the preliminary findings of H. BALZEREK concerning the boom-town Gombe revealed. But social tensions seem to be inevitable as religious movements not only in big towns like Kano but even in Gombe were already analysed by WATTS (1993, 61). The bearer/ carriers of this movement are landless people who did not migrate to new land in the country side, they are hoping for new jobs in an urban environment. The social structure has changed since the time of the old Hausa towns, but their reliance on surplus of labour force appears to have continued.
La langue mandingue est un vaste continuum linguistique recouvrant une zone de l'Afrique Occidentale qui s’étend de l’embouchure de la Gambie à l’Ouest à la frontière occidentale du Ghana à l’Est. Si actuellement on dispose de nombreux travaux sur le bambara, le dioula et le mandinka qui ont permis de mieux connaître le mandingue, il n’en est pas de même en ce qui concerne cette autre variété du mandingue: le marka du Burkina Faso pour lequel des études linguistiques sont pour l’instant rarissimes. L’essentiel des travaux qui lui sont consacrés sont présentés dans la bibliographie. Notre objectif ici est de mettre en évidence quelques traits spécifiques au marka par rapport à d’autres dialectes mandingues sur le plan phonique, tonologique et grammatical. Sur le plan grammatical nous présenterons quelques faits qui rapprochent le marka et le mandinkan de Gambie. Mais avant d’y arriver nous allons procéder à une présentation du marka.
Dans les sociétés peules, des migrations de toutes dimensions jouent traditionnellement un rôle très important. Elles sont le résultat d’un processus complexe de prise de décision. Notre contribution vise à fournir des informations sur les motifs qui influencent ces décisions, et à partir de quels concepts ces motifs sont générés. Un élément central dans ce processus est l’environnement. S’il y a quelque peu un environnement ou une culture peule homogène, il n’y a cependant pas de conception peule de l’environnement. Leur conception est modifiée lors de chaque intégration des Peuls dans un nouvel environnement. Migrer signifie se rendre dans un nouvel environnement, où les concepts existants doivent par conséquent être adaptés aux nouvelles conditions. Par la suite, nous allons montrer à l’exemple des Peuls agropastoraux de différents milieux naturels et sociaux du Burkina Faso, Bénin et Nigeria dans quelle mesure les connaissances de l’environnement peuvent influencer les décisions migratoires. A l’exemple de la végétation, on examinera à travers quels concepts cet environnement, plus précisément l’environnement physique, est classifié et évalué. Finalement il sera présenté comment les migrations influencent les concepts environnementaux et comment ceux-là se reflètent dans la langue.
The investigations carried out within the project in NE-Nigeria since 1989 have been focussing on the late Pleistocene and Holocene landscape development of the south eastern Chad basin. Areas of interest include palaeodune fields, clay plains and former beach ridge systems of Lake Chad. Transgressions and regressions of Lake Chad played an important role in the younger landscape history of NE-Nigeria and have also caused great environmental changes. The term „Megachad“ is well known and describes an enormous lake with an extension comparable with the Caspian Sea of today. The term „Microchad“ stands for the other recent extreme in terms of the lake dimensions varying during the times. Environmental changes in the surroundings of Lake Chad are closely connected with transgressions and regressions of the lake. These lake level changes can be climatically induced as well as non-climatically, due to human impact. Nearly all land units have more or less been influenced by the lake, spatially as well as temporally. It is important, though, to notice the scales of the changes. Some changes took place in a millennial scale, some in the scales of centuries or decades, and at least – as can be observed every year – in a seasonal scale.
En général, les recherches sur l’histoire du peuplement en Afrique occidentale sont basées sur des traditions orales et les différents archives. Mais les recherches archéobotaniques montrent que la végétation peut également fournir des informations précieuses. Se servir de la végétation actuelle pour mieux comprendre l’histoire du peuplement d’une région est une nouvelle approche non-narrative. Le sujet de cette présentation sont les populations d'arbres utiles sur des terrains soit actuellement, soit récemment exploités: les parcs agraires ou agroforestiers.
Les fouilles archéologiques de Gandefabou effectuées courant Novembre - Décembre 1996 constituent une grande première expérience du Laboratoire d’Archéologie de l’Université de Ouagadougou dans le Sahel burkinabè. Elles ont été exécutées grâce à une subvention financière de l’Ambassade Royale des Pays-Bas à Ouagadougou et au soutien logistique du Programme Sahel Burkinabè - Pays-Bas (PSB/PB) basé à Gorom-Gorom, capitale de la province de l’Oudalan. Ces travaux au double objectif scientifique et touristique s’insèrent dans une politique locale de développement économique avec le maintien in situ et la protection de certains vestiges pour en faire un musée de site.
Les ferrières sont par définition les amas des déchets de la réduction du fer. De par son origine elles constituent des lithosols qui ont beaucoup évolué dans l’espace et dans le temps. A notre connaissance très peu d’études se sont penchées sur cette végétation qui couvre actuellement les sites de réduction du fer. L’inventaire floristique de plusieurs sites en zone soudanienne montre la fréquence de certaines espèces sur les ferrières. L’étude de la chorologie de toutes les espèces confondues ligneuses et herbacées, montrent que la plupart sont constituées par des espèces zoochores et quelques espèces anémochores. Elles sont disséminées principalement par les animaux d’élevage, par les oiseaux. Cette communication synthétise les données des différentes prospections et les premiers résultats de nos observations et analyses. Elle a deux objectifs : de montrer l’importance des activités anthropiques dans la formation du paysage végétal d’une part, et d’autre part de mettre en évidence le processus de colonisation des sols nus et des ferrières en zone soudanienne.
Cette communication s’est voulu un essai d’analyse toponymique pas forcément destinée à des linguistes. Elle indique tout de même la nécessité de recourir à la linguistique dans le cas où plusieurs versions étiologiques sont soumises à propos d’un toponyme donné. Que le résultat de l’analyse linguistique aboutisse au caractère plausible ou non plausible de l’étiologie, ce volet est complété par le recours à d’autres domaines de connaissances. C’est cette association qui permet de parler d’analyse toponymique. Même si les résultats obtenus ne sont pas forcément définitifs, ils permettent au moins d’éviter des choix arbitraires. Dans le cas de sia par example, la voie est ouverte vers une autre direction où il faudra refaire une autre analyse complète.
Numerous ecologists postulate that West African savannas are mostly the result of degradation of formerly closed forests. This hypothesis can only be tested by palaeoecological investigations. The palynological results summarised in this paper document the history of the Sudanian and Sahelian savanna of NE-Nigeria during the last 11.500 years (uncal. BP). Both sites investigated provide evidence for the persistence of savanna throughout the entire Holocene. Patches of closed dry forest may have occurred, but never completely displaced the savanna vegetation. Humid conditions during the early and mid Holocene (from 10.000 BP onwards) caused a rapid spread of Guinean and Sudanian taxa into the northern vegetation zones. A slow return to drier climatic conditions between ca. 6800 BP and ca. 5500 BP can be recorded at both sites. Finally, between 3800 BP and 3300 BP a strong aridification resulted in the establishment of the modern vegetation zones. In both the Sahelian and Sudanian zone the vegetational changes appear to have been primarily controlled by climatic changes, whereas the effects of human activities remain palynologically silent even for the late Holocene.